Salut !

Je suis en train de bosser de la thermo et j'ai un petit problème quand vis à vis d'un exemple de rendement calculé dans le cours...

On a un cycle composé de 4 "points", A, B, C et D.

De A à B on a une compression isotherme quasi-statique ;

De B à C on a une augmentation de pression isochore ; 

De C à D on a une détente isobare ;

De D à A on a une détente adiabatique considérée comme réversible.

On a donc un rendement :

\[\rho = \frac{W_{\text{cycle}}}{Q_{\text{BC}} + Q_{\text{CD}}}\]

C'est cette dernière formule que je ne comprends pas, plus précisément le dénominateur. Je suis d'accord que il n'y a aucun échange de chaleur dans l'étape D vers à puisque c'est adiabatique, mais je ne comprends pas pourquoi \(Q_{\text{AB}}\) n'intervient pas. La transformation est isotherme donc si il y a compression d'un gaz parfait, la température augmente, et donc de la chaleur "en trop" doit être évacuée, non ? 

Quelqu'un pourrait m'expliquer ça ?

Merci d'avance,

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Edité par Anonyme 23 mai 2015 à 13:57:21

je pense que ton incompréhension est liée à une mauvaise interprétation de ce qui intervient au dénominateur du rendement.

C'est la  chaleur fournie au système par le milieu extérieur et non la somme de toutes les  chaleurs échangées pendant le cycle. Il faut donc faire attention au sens des échanges  . Ici, dans la transformation AB qui est une compression isentropique quasi-statique d'un gaz parfait , j’interprète  réversible , \(\Delta U=0= W+Q\). Le milieu extérieur fournit du travail  puisqu'il  y a compression donc la chaleur échangée de signe opposé  est bien évacuée vers ce milieu extérieur et ne doit donc pas intervenir  dans le calcul de \(\rho\).

 C'est assez logique finalement, dans un cycle le rendement mesure ce que tu produis en travail utile  pour une dépense d'énergie donnée . Tu ne dépenses rien directement pour perdre de l'énergie à la source froide, tu la subis

. Par contre, cette perte thermique non comptabilisée en apparence  intervient quand même dans le rendement naturellement , puisque le travail  associé à cette perte  va intervenir au numérateur en se soustrayant au  travail récupéré pour le calcul du travail utile.

Donc, idem pour calculer le travail au numérateur, il faut faire attention au sens des échanges.

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Edité par Sennacherib 23 mai 2015 à 16:03:21

J'étais persuadé que on mettait au dénominateur les échanges "perdus" par le système, mais après réflexion et ton explication je comprends mieux, merci !

Maintenant le calcul des différents devrait se faire sans trop de soucis !