Tu as l'air un peu énervé. C'est normal, on ressent toujours une petite pique à l'amour propre quand on est dans le faux. C'est le premier pas sur le chemin qui mène à la raison. Tu peux encore t'en sortir. J'estime tes chances de réussite à 2%. C'est vachement mieux que zéro!
> Non, pas de dérapage, des propos qui illustrent simplement ta pensée, j'ai retrouvé ce sujet par exemple.
Il n'y a rien de choquant dans ce sujet. Sinon, je te prie de préciser. Un peu d'exercice mental ne te fera pas de mal.
> Oui, je considère la surreprésentation des hommes dans certains domaines scientifiques (tout comme la surreprésentation des femmes dans d'autres disciplines) comme un problème
C'est un point de vie sexiste. Le débat est clos depuis longtemps, mais ce reportage enfonce le clou du cercueil. Quand la société élimine les barrières à l'entrée en fonction du genre, sexe, etc, le résultat est que chacun choisit le métier qui lui plaît. Le résultat rend furieu-x-z-ses les féminist-e-s, bien évidemment, car il est contraire à leur idéologie marxiste dégénérée, comme prévu. Mais puisque tu es un homme féministe, je suis vraiment curieux de savoir comment tu vas expliquer que les femmes devraient faire ce que tu veux et s'incliner devant ton opinion, au lieu de faire ce qu'elles préfèrent...
Pour le reste du gloubiboulga ci-dessus, tu es prié de m'expliquer en quoi le "système raciste" existe en dehors de ton imagination.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'énervement dans mes propos, je suis tout à fait calme.
Mais c'est assez facile de faire croire que l'autre sort de ses gonds pour le décrédibiliser, sauf que c'est faux.
Peut-être cherches-tu à masquer tes propres lacunes ? Je ne sais pas.
Ce que je trouve choquant dans le sujet cité c'est d'imputer aux USA les émeutes de Kiev, et de faire l'impasse sur l'annexion de la Crimée.
Pour le reste, sans choquer foncièrement, ça donne plus de détails sur tes opinions politiques, ce qui est peut être éclairant dans le sujet présent.
Et en quoi ce point de vue est-il sexiste ?
Les barrières à l'entrée sont bien plus perverses. Si dès le plus jeune âge on éduque les filles en leur disant que les mathématiques ne sont pas faites pour elles, elles effaceront ce choix de leurs considérations.
Chacun choisit le métier qu'il lui plaît, bien entendu (enfin c'est un idéal vers lequel il faudrait tendre), mais de façon éclairée, pas parce qu'on lui a bouché telle ou telle issue.
Tu fais exprès de ne pas lire ce que j'ai écrit et de me faire dire ce que tu as voulu y percevoir.
Il n'est pas questions que les femmes fassent ce que je veux, mais qu'elles aient toute possibilité de faire ce qu'elles veulent.
Pour ce qui est du système marxiste, tu peux ôter tes œillères quelques minutes et constater aisément les discriminations à l'embauche et au logement qui font qu'à situations égales un racisé aura plus de mal à être employé, rémunéré à sa juste valeur, et logé.
Tu peux aussi regarder du côté des contrôles au faciès réalisés par les forces de l'ordre.
Et cela n'est pas juste le fait de quelques patrons, bailleurs ou policiers qui seraient plus racistes que la moyenne.
La société toute entière est raciste, en plus d'être sexiste, homophobe, et bien d'autres.
L'idéologue marxiste féministe dégénéré te remercie, mais est quelque peu fatigué de parler dans le vide.
À quoi sert le Français dès le lycée ?
À ne pas se laisser embobiner par les discours populistes, qui semblent si faciles car dépourvus de raison.
Et voilà à quoi sert le français. Comment pouvez-vous avoir un débat comme celui qui se déroule sous nos yeux si vous ne maîtrisez pas un minimum la langue française et ses outils de persuasion ? Si tu possèdes des idées et que tu arrives à les faire passer (que l'argument touche ta cible ou non), tu restes calme et donc crédible. L'énervement et la violence sont les armes qu'ils restent quand on a plus rien à dire.
Merci pour cet exemple improvisé !
- Edité par arno21 17 novembre 2017 à 10:15:51
Mon projet: SpotRoom. N'hésites pas à passer dire ce que tu en penses !
C'est un outil rhétorique comme un autre. Le but est de déstabiliser son adversaire pour lui faire perdre ses nerfs, donc son raisonnement et donc sa crédibilité.
C'est super utilisé notamment en politique (je ne vais citer personne en particulier) puisque ça permet de se faire passer pour le sage qui garde ses nerfs, et ça ne requière aucun argumentaire en particulier.
C'est pas "minable", on va plutôt dire "facile"
Mon projet: SpotRoom. N'hésites pas à passer dire ce que tu en penses !
Je l'avoue, mais c'est de bonne guerre et ça endurcit le cuir. Comme de se faire traiter de nazi haineux "literally hitler" parce que je suis pas d'accord. Ou parce que je ne mets pas assez d'enthousiasme à être d'accord. Ou juste parce que.
Ce n'est strictement rien par rapport à ce que tu te prends dans la tronche au tribunal, où là tu ne joues pas au poker avec des grains de riz mais avec du vrai pognon, contre des gens qui n'auront strictement aucun scrupule à t'exterminer même si tu es innocent. Surtout si tu es innocent, en fait, parce que le gentil est moins bien armé pour se défendre...
Soit dit en passant, je m'inquiète pour Bibou. Donc, mon cher Bibou, ton post fleuve (que je n'ai pas lu) en réponse à ma blague semi-trollesque indique un tempérament disons, vulnérable. Si tu montes sur tes grands chevaux pour ça, que feras-tu quand la vraie vie t'enverra un vrai problème inattendu dans la tronche ?...
Bref. Je précise que je ne prends pas ça comme un débat: c'est plutôt pour le fun, mon intention n'est pas de "gagner" mais plutôt d'arriver à comprendre la pensée si particulière des gens de gauche qui est souvent bien mystérieuse. Donc je vais continuer à secouer Entwanne pour voir ce qui sort.
Reprenons.
Question 1) Quel raisonnement logique justifie que la phrase suivante n'est pas sexiste? "Il y a trop d'hommes dans le secteur des maths et trop de femmes dans le secteur des infirmières."
Si on dit qu'il y en a plus, c'est observer un fait. Mais tu juges qu'il y en a trop sans donner aucun critère pour justifier ce jugement. C'est donc un préjugé. Et donc:
> Et en quoi ce point de vue est-il sexiste ? Les barrières à l'entrée sont bien plus perverses. Si dès le plus jeune âge on éduque les filles en leur disant que les mathématiques ne sont pas faites pour elles, elles effaceront ce choix de leurs considérations.
Je vois dans ces lignes une tactique classique des politiques et des commerciaux. D'abord, on va essayer de me convaincre qu'il y a un problème, et ensuite on va me vendre une solution. Ici, la solution est de te donner plus de pouvoir: comme écrit dans le paragraphe du dessus, tout irait beaucoup mieux si les gens étaient éduqués "dès le plus jeune âge" non pas suivant les méthodes en cours, qui valent ce qu'elles valent, mais plutôt en fonction de ton idéologie perso qui résoud tous les problèmes et amène les lendemains qui chantent.
Comment dire... ça sent un peu le camp de rééducation tout ça. Tu ne donnes aucun argument, pas d'étude peer-reviewed, juste de l'opinion.
Je prends donc le contrepoint: notre civilisation est pas si mal. On a des antibiotiques, des IRM, des avions, des smartphones, et on peut sortir dans la rue sans se prendre un coup de machette. Si on compare au reste de l'histoire humaine, qui est un bain de sang, on est quand même gâtés. Donc si tu veux tout changer, va falloir expliquer en quoi tes propositions vont améliorer les choses.
> Pour ce qui est du système marxiste
On parlait du racisme systémique. Mais ce petit lapsus est très drôle. Comme je ne suis ni raciste ni homophobe, il est possible que je sois un peu biaisé. Si tu veux, en tant que bailleur je peux t'expliquer les effets de la loi anti-discrimination, qui sont assez cocasses. Je peux aussi te raconter la fois où mes locataires lesbiennes sont parties en lune de miel sans le dire à leurs parents, avec la maman qui m'a appelé en mode "alerte enlèvement mais où est ma fille"...
Question 2) je fais un retour arrière sur ce post :
> FrenchMasterSword a écrit:
> Y A LE CONTRÔLE CONTINU AU BAC ?!
> Putain...
> je suis dans les très bonnes écoles où c'est le contrôle continu qui baisse tes résultats :((
Perso j'aurais plutôt de l'admiration pour FrenchMasterSword qui s'est donné la peine de bosser pour intégrer une bonne école, et qui veut donner le meilleur de lui-même pour réaliser son potentiel. Par contre, ta réaction est :
> C'est trop triste
Donc ma question est: pourquoi tu te fous de sa gueule alors qu'il exprime une crainte tout à fait légitime ? Sans réponse de ta part, je me ferai un plaisir d'expliquer pourquoi à ta place.
Question 3)
> À quoi sert le Français dès le lycée ? À ne pas se laisser embobiner par les discours populistes, qui semblent si faciles car dépourvus de raison.
Je suis allé voir la définition de "populisme" sur le Larousse, mais ça ne correspond pas à ce que tu dis. Je me suis donc rabattu sur wikipédia, où j'ai constaté que c'est un terme très flou. Sa définition a beaucoup varié en fonction des époques. J'encourage tout le monde à lire l'article en question, d'ailleurs. C'est instructif. Tu aurais pu m'accuser de démagogie (qui est parfaitement clair) mais tu as choisi le terme "populisme". Je me demande pourquoi.
Je pense que c'est parce que tu n'as aucune idée de ce que ça signifie, mais que ça a l'air facho.
Comme le populisme consiste en réalité à faire ce que le peuple attend, tu m'accuses en fait d'être démocrate.
Je suis donc mort de rire, et de plus en plus fan de ce topic.
- Edité par Lord Casque Noir 20 novembre 2017 à 22:29:25
J'ai pas le courage de rédiger une longue réponse ce soir, donc je vais faire bref.
Je juge en effet que les répartitions inégales de femmes/hommes dans certains métiers sont problématiques. Il s'agit plus d'un avis que d'un préjugé.
Le préjugé serait plutôt de considérer ces répartitions inégales sans vraiment s'être basé sur des chiffres, juste par impression.
Ça ne résoudrait pas tous les problèmes, et ça ne serait pas immédiat, mais oui, pour parler de préjugés justement, j'estime qu'il serait bon de les casser dans l'enseignement qui est fait aux enfants. De leur laisser toute liberté de faire leurs choix avec lucidité. Ou pour mieux dire, en conscience.
C'est vrai, petit lapsus sur « système raciste » parce que j'avais déjà en tête le paragraphe suivant. Ça fait sourire, mais de là à être « très drôle », je pense que tu me prêtes des idéologies qui ne sont pas les miennes.
Je ne te crois pas quand tu dis que tu n'es ni raciste ni homophobe, car je pense qu'on l'est tous un peu, éclaboussés par la société.
Je n'ai pas spécialement d'admiration pour l'esprit de compétition, désolé, c'est comme ça.
Si on suit ta logique, il n'a qu'à travailler encore plus dur, ça ne pourra que lui être bénéfique.
Enfin, j'ai bien utilisé « populiste » dans le sens de « démagogue », souvent utilisés comme synonymes de nos jours, et pour parler de flatterie des bas instincts, pas de faire ce que le peuple attend.
C'est toi-même qui parlais de rhétorique pour embobiner, tu sais combien le peuple est malléable.
Je me désintéresse du débat en cours (pour tout dire, mon opinion se situe entre les deux vôtres, ce qui n'est pas bien dur), mais bon Dieu, Lord Casque Noir, ta suffisance me sidère.
En particulier pour quelqu'un qui reconnaît le peu d'importance d'un débat sur internet.
> Je juge en effet que les répartitions inégales de femmes/hommes dans certains métiers sont problématiques. Il s'agit plus d'un avis que d'un préjugé. Le préjugé serait plutôt de considérer ces répartitions inégales sans vraiment s'être basé sur des chiffres, juste par impression. Ça ne résoudrait pas tous les problèmes, et ça ne serait pas immédiat, mais oui, pour parler de préjugés justement, j'estime qu'il serait bon de les casser dans l'enseignement qui est fait aux enfants. De leur laisser toute liberté de faire leurs choix avec lucidité. Ou pour mieux dire, en conscience.
On tourne en rond. Je résume :
1- Certaines professions ont plus d'hommes ou de femmes (c'est un fait)
2- Tu trouves cela "problématique" mais tu es d'accord que ce n'est que ton opinion (que tu as le droit d'avoir bien évidemment)
3- Mais tu franchis quand même le pas et affirmes que tous les enfants ont besoin d'être endoctrinés suivant tes idées...
Ce qui distingue le libéral du totalitaire c'est le passage du 2 au 3.
Le libéral te dira : "bien sûr, tu peux éduquer tes enfants comme tu le souhaites, tant que ça reste dans les limites du raisonnable, genre pas d'abus etc." Par exemple si tu es mormon, fais des petits mormons, c'est ton droit...
Et le totalitaire te dira "tu vas faire comme moi je te dis de le faire... et penser comme je te dis de penser."
Bien sûr ces deux points de vue sont incompatibles. Le point de vue libéral est facile à défendre: tu peux faire ce que tu veux tant que tu n'enfreins pas mes droits. Le second n'est défendable que si il est basé sur un fait établi. Par exemple si on démontre que le Roundup donne le cancer, alors on l'interdit. Ce qui rejoint d'ailleurs le point de vue libéral, puisque si utiliser du roundup chez toi refile le cancer à tes voisins, c'est enfreindre sur leurs droits.
Par contre quand il est basé sur une opinion, le second point de vue est indéfendable, puisque pour avoir le droit de m'obliger à faire quelque chose en fonction d'une simple opinion, il faudrait que tu sois du genre supérieur, omniscient, le prophète, l'élu, ou un truc du genre... ça ne marche pas. Je peux tout aussi bien me mettre à ta place et te faire le même coup.
J'espérais que tu m'expliques ta logique pour sortir de cette dichotomie qui est tout de même assez manichéenne, mais ça n'a pas l'air de venir. On dirait que c'est coincé, et tu bottes en touche en parlant de populisme pour faire diversion. J'en déduis qu'on est arrivé là où ça fait mal, et que tu as honte d'assumer le fait que tes opinions politiques sont totalitaires.
La bonne nouvelle, c'est que ça a déjà été testé, en Norvège et en Suède, comme expliqué dans ce reportage. Une fois l'école dégenrée (ne pas confonder avec dégénérée, même si c'est pareil) en profondeur, les préjugés et les barrières à l'entrée éliminés, etc, on constate que... les "stéréotypes de genre" s'expriment encore mieux qu'avant. Par exemple, au lieu d'avoir la parité chez les infirmières, on constate qu'il y a encore plus de femmes qu'avant. Si tu veux des sources, regarde le reportage, c'est assez fascinant.
Bien évidemment ce test en grandeur nature devrait avoir pour conséquence de provoquer un débat public qui aurait pour résultat de mettre au placard tous les clowns genristes, féministes de 3è vague et autres idéologues crypto-marxistes, et de fermer cette parenthèse regrettable. Mais les idéologies ont la peau dure, et la caractéristique principale de quelqu'un qui raisonne conformément à une idéologie est de ne pas apprendre de ses erreurs, et donc de les répéter. Ça risque donc de durer encore un moment. L'égalité des droits est une évidence. Le féminisme de 3è vague, par contre, est une religion new-age dérivée du marxiste, en remplaçant les classes par les sexes.
Sans transition, je reviens à la conversation précédente sur la baisse du niveau.
Entwanne> Je n'ai pas spécialement d'admiration pour l'esprit de compétition, désolé, c'est comme ça. Si on suit ta logique, il n'a qu'à travailler encore plus dur, ça ne pourra que lui être bénéfique.
Ce n'est pas ce que j'ai dit. Si on suit ma logique, si il veut travailler pour réussir ses études, je ne vois aucune raison de l'en empêcher, bien au contraire, il a toute mon estime. Toi, au contraire, tu te fous de sa gueule quand on lui met des bâtons dans les roues.
C'est un truc que j'ai remarqué tout du long de ma scolarité : l'aversion profonde que certaines personnes de gauche ont pour toute notion de compétition, sélection, voire même évaluation. Par exemple, on entend régulièrement parler de supprimer les notes. Ou bien on remplace la sélection à l'entrée des universités par un tirage au sort. Or le but de la sélection est d'évaluer les compétences pour orienter chacun vers la filière où il réussira le mieux. C'est donc positif pour tout le monde.
Dans cette optique, le but de l'école n'est plus de permettre à l'étudiant de réussir et développer ses compétences au mieux suivant ses capacités, mais juste de niveler par le bas. Cela explique la déliquescence des programmes, et l'échec de bien des réformes...
Je n'ai pas retrouvé ça chez les gens qui sont plutôt de gauche libérale, mais chez les socialistes ou autres variantes de marxistes, c'est généralisé. Je pense que c'est tout simplement dû au fait que le gauchiste est un loser frustré et jaloux qui a une sainte horreur de ceux qui réussissent mieux que lui.
À ce moment là, on applique les conclusions de la partie précédente de ce post, où je me demandais quelle était la vraie raison pour laquelle le gauchiste s'estime en droit de dicter aux autres comment ils doivent penser et agir. La réponse est un profond narcissisme. Le gauchiste s'imagine drapé de vertu, meilleur, plus juste, plus moral... Et un narcissique ne peut envisager que quelqu'un d'autre réussisse mieux que lui. L'autre aura forcément triché. Tout succès est donc dû à un privilège. Le gauchiste va donc s'atteler à détruire ce supposé privilège.
Ceci explique la dérive totalitaire constatée plus haut, et ta réaction aux inquiétudes légitimes de FrenchMasterSword.
J'aimerais bien te voir réfuter ça.
Bien bien, il faut toujours que je réponde au post fleuve de Bibou. Mon cher Bibou, comme tu as l'air assez fragile et que je ne voudrais pas te renvoyer chez le psy, je te prierai donc de me confirmer que tu es prêt à ce que je fasse une analyse en profondeur de ton post (ce qui sera très instructif)...
Ouais ok, on n'y est pas du tout.
Mon point est justement qu'actuellement les enfants sont endoctrinés pour déconsidérer certains métiers selon leur genre, et qu'il faudrait sortir de cet endoctrinement en expliquant bien que tous les métiers sont accessibles à tous les genres.
Et comme si l'école était le seul endroit où étaient inculqués les stéréotypes de genre…
Je ne suis pas de gauche, je ne suis pas marxiste, je suis pour l'évaluation et l'orientation, je n'ai juste pas l'esprit compétitif.
FrenchMasterSword s'inquiète du fait que le contrôle continu amoindrisse ses efforts, alors qu'on sait très bien qu'il y a des différences énormes de niveau entre les lycées, et que s'il se sent lésé par rapport à ça c'est qu'il doit être scolarisé dans un lycée qui lui donne un bon avantage pour les études supérieures.
Donc oui, je préfère en rire.
Quelqu'un peut-il m'expliquer l'utilité du français lorsqu'on est au lycée ? Parce que pour moi le français ne sert plus à rien lorsqu'on rentre en seconde vu qu'on ne fait plus de grammaire, d'orthographe, etc .... Et puis pour moi faire des commentaire de texte je trouve ça complétement désolé du terme mais c'est débile, la plupart du temps les idées à développer sont complétement tirées par les cheveux.
Telle était la question de départ, avec un avis de départ très négatif ...
Nous en sommes rendu à parler de la théorie du genre, de la lutte de classes, et du système occidental actuel qui accroît les inégalités ... même si un pourrait trouver un lien avec la question de départ, c'est une belle dérive non ?
J'ai aussi l'impression que cela se limite finalement à un concours d'éloquence (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253601.html) ... Ce qui pourrais apporter des éléments de réponse à ThomasToto1 sur l'utilité du français au Lycée, mais qui l'a peut-être fait fuir ...
C'est peut-être donc déjà trop tard, mais merci aux deux principaux contributeurs de ce sujet de terminer leurs échanges politico-socialo-stratégiques très polémiques en MP, et d'éviter les attaques ad-hominem ou ad-personam ( ksss ) ...
[mode modo off]
J'ai quand même envie d'ajouter ma pierre à cet édifice ... Puisse-je par mon éloquence convaincre certains de l'intérêt du français au lycée (et partout d'ailleurs) ...
Oui, l'éloquence (l'art de persuader, comme l'a précisé entwanne), ça s'apprend, et l'étude de la littérature et la critique littéraire (en gros le programme de français au lycée) font partie de cet apprentissage, mais pas seulement bien sûr.
Le programme de français est orienté sur la méthode, et si le choix des auteurs étudiés n'est peut-être pas toujours des plus sexy, le fait de décortiquer un texte pour en extraire les figures de style et les idées et en faire une analyse écrite structurée, permet d'affiner l'esprit critique et la prise de recul ...
Ces deux qualités me semblent plus que nécessaires pour faire le tri et construire son opinion, dans un monde où nous nous gavons de plus en plus d'informations ...
Je ne m'aventurerai pas sur le sujet de la qualité de l'enseignement, des programmes et des réformes ... cela est bien trop polémique, et je suis bien trop peu informé ...
Le programme de français est orienté sur la méthode, et si le choix des auteurs étudiés n'est peut-être pas toujours des plus sexy, le fait de décortiquer un texte pour en extraire les figures de style et les idées et en faire une analyse écrite structurée, permet d'affiner l'esprit critique et la prise de recul ...
Ces deux qualités me semblent plus que nécessaires pour faire le tri et construire son opinion, dans un monde où nous nous gavons de plus en plus d'informations ...
Ben oui mais pourquoi le faire avec des textes littéraires ? Je trouve que ce serait plus efficace si on décortiquait des textes issus de discours politiques, de publicité, d'informations télévisés ou d'articles de journaux. Décortiquer des textes littéraires ajoute une difficulté, laquelle parasite le travail de décortiquage.
En fait, je comprends bien que le but de travailler sur des textes littéraires, c'est aussi, pour faire d'une pierre deux coups, de découvrir la littérature. Mais pour moi ce sont deux objectifs différents, donc je reviens sur mon idée (je suis persuadé qu'elle est bonne) : séparer le français (expression et compréhension écrite et orale), qui est un enseignement de base, où l'on apprendra à exercer son esprit critique et à rédiger des lettres de motivation (par exemple), de la littérature, qui est un enseignement artistique, où l'on découvrira les grandes œuvres littéraires (de même que le cours de musique permet de découvrir les grandes œuvres musicales).
"pourquoi le faire avec des textes littéraires ? Je trouve que ce serait plus efficace si on décortiquait des textes issus de discours politiques, de publicité, d'informations télévisés ou d'articles de journaux"
Je pense que ça poserais plusieurs problème (en tout cas dans les écoles de l'État, les écoles privées sont un peu à part).
Discuter sur des discours politiques, ça nécessiterais de briser la neutralité de l'enseignement à un moment ou à un autre. On pourrait imaginer prendre des discours anciens ou de pays étrangers mais là se posent d'autres problèmes : faut poser le contexte politique et social avant (et on a déjà du mal à faire des cours d'histoire suffisamment complets de nos jours) et il y a la barrière de la langue (si c'est traduis d'une autre ou même si c'est du français ancien).
Les publicités, je suis sûr que les lobbies des concernés n'aimeraient pas, idem les JT et autres. REste l'option des vieux documents. Mais bon, Rimbaud c'est sympa aussi. x)
Pour ma part, j'ai eu des cours de ce genre ou l'on parle des discours politiques actuels et des infos TV/Radio/Affiches (pubs comprises) que dans deux situations : en cours de philo de terminale, discrètement pour pas que les parents ou le directeur le sachent, et dans mon école privée ou je me forme actuellement.
mais pourquoi le faire avec des textes littéraires
-L0Lock- a écrit:
Discuter sur des discours politiques, ça nécessiterais de briser la neutralité de l'enseignement
Tout à fait !
Et on trouve de plus une autre qualité de langage dans les textes littéraires que dans les journaux ... Encore une fois, l'idée de départ est quand même d'apprendre aux élèves du vocabulaire, des structures de phrases, la rhétorique ...
Après, les œuvres croisées au lycée (et avant) font partie intégrante de notre histoire, de notre culture, et tout cela participe à la construction d'une culture collective qui participe au "savoir vivre ensemble".
Bon, ça c'est la théorie, le principe ... et je répète :
Benzouye a écrit:
Je ne m'aventurerai pas sur le sujet de la qualité de l'enseignement, des programmes et des réformes ... cela est bien trop polémique, et je suis bien trop peu informé ...
> Discuter sur des discours politiques, ça nécessiterais de briser la neutralité de l'enseignement à un moment ou à un autre.
.
Mais bien sûr que non ! Ce serait le cas si le prof voulait imposer son avis, mais il ne faut surtout pas faire ça ! Le but, c'est de faire fonctionner son esprit critique, susciter un débat, apprendre à argmuenter. Une partie de la classe pourra approuver le discours de Machintruc tandis que l'autre ne sera pas d'accord, mais peu importe, ce qui compte est d'apprendre à exercer son esprit critique et argumenter, le prof étant là pour s'assurer que les élèves exercent leur esprit critique et argumentent, pas pour asséner ses convitions politiques (quand même, c'est évident !)
.
> Les publicités, je suis sûr que les lobbies des concernés n'aimeraient pas
.
Et alors ? Où est le problème ?
.
> idem les JT et autres.
.
Et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ?
.
> Pour ma part, j'ai eu des cours de ce genre ou l'on parle des discours politiques actuels et des infos TV/Radio/Affiches (pubs comprises) que dans deux situations : en cours de philo de terminale, discrètement pour pas que les parents ou le directeur le sachent, et dans mon école privée ou je me forme actuellement.
.
Ah, un témoignage intéressant ! Donc ce serait plus compliqué que ce que je crois, OK, je le note.
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-------
.
Benzouye :
.
> Après, les œuvres croisées au lycée (et avant) font partie intégrante de notre histoire, de notre culture
.
D'où l'intérêt d'en parler dans le cadre d'un enseignement artistique.
Go dire à ubisoft "le français ça sert à rien" ils vont te rire au nez.
Ils sont les premier à criée "utilisez bien vos mots, vos phrases, détailler vos idées" mine de rien, c'est ce que tu fais après la seconde.
Tu rédiges dans la clarté la plus grande.
Ça sert dans tout les domaines, je pense que juste cette exemple est suffisant, malgré les gros pavés précédent, je suis nul en français, encore plus pour faire comprendre mes idées.
Si tu pars sur un projet de "jeu de musique" et que pour toi par "musique" tu entends "son", le reste de ton équipe partira ailleurs.
Je parles pour les jeux, mais ça vaut pour tout les projets que tu puisse entreprendre ou pour ce qu'on te fera faire.
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