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Avis sur le futur APB

Anonyme
    25 octobre 2017 à 19:17:17

    Bonjour, je pense que les futurs bacheliers s'en doute APB tel qu'on l'a connu c'est la fin. Je ne sais pas si c'est permis par le forum, pour faire simple : je souhaite savoir ce que vous pensez des nouvelles mesures dont on parle notamment la mise en place de pré requis à la fac et de privilégier les bacs technos les filières sélectives ?
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      25 octobre 2017 à 23:04:46

      Bonjour,

      Point de vu purement personnel.

      L'instauration de pré requis à l'entrée en fac, c'est dire "ceux qui n'ont pas le niveau, trouvez du boulot". Avec un bac vous voulez faire quoi ? Vu le nombre de chômeurs chez les jeunes ayant le niveau bac, c'est peu pertinent.

      Quels sont les problèmes qui causent l'échec en L1 : 

      - Pour réussir en licence, il faut comprendre "comment le système marche", et c'est difficile pour beaucoup de monde.Si on va à tous les cours, qu'on prépare les TD à l'avance, qu'on apprend le cours régulièrement, qu'on refait les exercices et qu'on prépare les examens en refaisant les sujets des années précédentes, on a plus de chances de réussir. Certains n'arrivent pas à s'y faire.

      - Il y a des bases dans les matières fondamentales à avoir, par exemple en maths et en physique pour la majorité des licences. Des lacunes peuvent contribuer ou causer un échec, surtout en L1.

      - Un trop faible encadrement lors d'un brusque changement de milieu. Passer du lycée à la fac, certains peuvent se sentir perdus, être en mal de repères. Se "fondre dans la masse". Il manque une transition.

      Je propose la création d'une année zéro, sur la base du volontariat dans un premier temps, pour ceux qui n'ont pas le niveau pour une entrée en L1. Au programme, résoudre les 3 problèmes ci dessus :

      - Mélanger révisions des bases et une partie du programme de L1

      - Avoir un rythme moins intense que la L1

      - Avoir un encadrement plus fort, suivant le modèle des CPGE : classes de 30/40 toujours ensembles, colles régulières, professeurs plus proches (par exemple enseignent plusieurs matières et sur les deux semestres)...

      - Permet de valider quelques matières pour avoir moins de travail en L1, pour adoucir encore plus la transition

      Le coût ne serait pas si élevé que ça : si on comptabilise que ces gens auraient fait 2 L1, alors que là ils font une L0 et une L1, bah dans les deux cas ça fait 2 ans à payer. En plus si on compte ceux qui partent après leurs deux L1 et qui se retrouvent sans rien, le coût pour la société est moins important, donc on peut se permettre de payer plus de profs pour un encadrement plus fort.

      Deuxième partie :

      La fac, c'est un établissement scientifique qui forme des scientifiques par et pour la science. En info par exemple, a-t-on besoin d'aller à la fac pour devenir développeur ? Si on est refusé en école d'ingé et si on peut pas payer une école privée, c'est souvent une obligation. Pourtant, ce n'est pas l'endroit le plus adapté pour ça. Dans ma licence, je n'ai aucun cours de développement. J'ai un cours de génie logiciel mais il est très théorique et éloigné des contraintes des entreprises. Moi je veux faire info théorique donc ça me va, mais je vois mes camarades rencontrer des difficultés en architecture des ordinateurs ou en programmation fonctionnelle : certains d'entre eux seraient mieux ailleurs.

      Il faut créer des cursus professionalisants, typiquement un truc entre la licence pro et le master normal. Un truc en deux ans après un DUT ou un cursus direct en 4 ans, qui n'a pas de vocation scientifique. Sans 3 tonnes de maths / physique au début et sans matières trop théoriques. Il y a un public pour ce type de formation, c'est certain.

      -
      Edité par Bibou34 25 octobre 2017 à 23:07:22

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        26 octobre 2017 à 12:59:14

        Bibou34 a écrit:

        Je propose la création d'une année zéro, sur la base du volontariat dans un premier temps, pour ceux qui n'ont pas le niveau pour une entrée en L1. Au programme, résoudre les 3 problèmes ci dessus :

        - Mélanger révisions des bases et une partie du programme de L1

        - Avoir un rythme moins intense que la L1

        - Avoir un encadrement plus fort, suivant le modèle des CPGE : classes de 30/40 toujours ensembles, colles régulières, professeurs plus proches (par exemple enseignent plusieurs matières et sur les deux semestres)...

        - Permet de valider quelques matières pour avoir moins de travail en L1, pour adoucir encore plus la transition

        Edité par Bibou34 il y a environ 13 heures


        C'est rigolo ça. C'était en place dans ma fac : les gens ayant eu moins de 8 de moyenne au S1 devait faire un S2 de consolidation visant à réviser les pré requis à la L1. S'ils validaient ce S2, le redoublement n'étais pas compté. Mais très gentiment, l'UNEF, qui se bat toujours pour le bien des étudiants, a fait pression sur la fac parlant d'inégalité, que c'était illégal d'empêcher un élève de suivre le S2 classique, -blablabla-. Maintenant, peu importe la moyenne au S1, les élèves peuvent progresser au S2 et ce semestre de consolidation n'existe plus. Résultat, encore plus de gens ont des lacunes au S2 et échouent. Encore une fois, merci l'UNEF pour ce moment.
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          26 octobre 2017 à 13:42:02

          Ma proposition de L0 serait à faire avant une L1, pas en remplacement, et je proposait cela indépendamment d'une obligation (c'est à dire que je n'ai pas choisit entre rendre obligatoire la L0 pour certains ou la rendre purement facultative).

          Dans le cas où cette L0 serait facultative, alors on serait dans une position compatible avec ce que propose l'UNEF (ne pas empêcher les gens d'aller en L1 normale s'ils le veulent).

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          Anonyme
            28 octobre 2017 à 18:04:07

            Why not ? a écrit:

            Bibou34 a écrit:

            Je propose la création d'une année zéro, sur la base du volontariat dans un premier temps, pour ceux qui n'ont pas le niveau pour une entrée en L1. Au programme, résoudre les 3 problèmes ci dessus :

            - Mélanger révisions des bases et une partie du programme de L1

            - Avoir un rythme moins intense que la L1

            - Avoir un encadrement plus fort, suivant le modèle des CPGE : classes de 30/40 toujours ensembles, colles régulières, professeurs plus proches (par exemple enseignent plusieurs matières et sur les deux semestres)...

            - Permet de valider quelques matières pour avoir moins de travail en L1, pour adoucir encore plus la transition

            Edité par Bibou34 il y a environ 13 heures


            C'est rigolo ça. C'était en place dans ma fac : les gens ayant eu moins de 8 de moyenne au S1 devait faire un S2 de consolidation visant à réviser les pré requis à la L1. S'ils validaient ce S2, le redoublement n'étais pas compté. Mais très gentiment, l'UNEF, qui se bat toujours pour le bien des étudiants, a fait pression sur la fac parlant d'inégalité, que c'était illégal d'empêcher un élève de suivre le S2 classique, -blablabla-. Maintenant, peu importe la moyenne au S1, les élèves peuvent progresser au S2 et ce semestre de consolidation n'existe plus. Résultat, encore plus de gens ont des lacunes au S2 et échouent. Encore une fois, merci l'UNEF pour ce moment.

            C'est un poison ces syndicats en fait pas possible. Je suis actuellement dans une licence en cursus spécialisé pour les technologiques et franchement je trouve que c'est une bonne initiative parce que même avec mon bac STG j'arrive à mieux assimiler les notions de physique. 

            Sinon Bidou je suis complètement d'accord avec ta manière de voir les choses puisque comme tu le sais je suis pile poil dans la situation que tu expliques pour le cas de développeur ; le résultat c'est que je me suis tellement perdue que je me suis retrouvée en L1 sciences ingénieur. 

            Le système actuel est mal foutu sur plusieurs points : les bacs généraux moyens prennent les places des bacs technos  les filières sélectives tel que bts et dut pourtant c'est plus adapté. Si le taux d'échec à la fac est si élevé pour les technos c'est aussi parce que c'est aussi ceux qui ont peine à avoir leur bac. Ensuite comme tu dis le décalage entre le lycée et la fac est énorme et beaucoup qui ont meme du mal même ci ce système . Plusieurs de mes camarades constatent que nous sommes pas préparés au système de la fac. 

            Quelque chose que j'approuve parfaitement dans ce que tu dis on ne fait plus rien d'un bac ; donc les bacs technos et pros sont les plus touchés. 

            Apres les clichés n'aident pas et franchement c'est à croire qu'on peut travailler avec un bac techno

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              29 octobre 2017 à 13:52:07

              Bonjour

              des nouvelles :

              http://www.leparisien.fr/societe/selection-a-l-universite-tout-ce-qui-doit-changer-des-cette-annee-28-10-2017-7360407.php

              Le fait de recevoir une réponse pour chacun des voeux va créer de longues listes d'attentes et il faudra attendre le dernier tour pour savoir. :(Evitez de prévoir des vacances en juillet.

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                29 octobre 2017 à 14:09:26

                La procédure de candidature unique avec le système de classements de voeux et de tours faisait toute la force d'APB. S'il y avait bien une chose à garder, c'était celle là.
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                Anonyme
                  30 octobre 2017 à 20:44:21

                  Givrali a écrit:

                  Bonjour

                  des nouvelles :

                  http://www.leparisien.fr/societe/selection-a-l-universite-tout-ce-qui-doit-changer-des-cette-annee-28-10-2017-7360407.php

                  Le fait de recevoir une réponse pour chacun des voeux va créer de longues listes d'attentes et il faudra attendre le dernier tour pour savoir. :(Evitez de prévoir des vacances en juillet.


                  Par contre j'ai lu les commentaires j'ai bien ri. "Il y a tellement de faux étudiants" ; des étudiants en échecs sont forcément des "faux étudiants" je suis pas d'accord. Sinon cette espèce de sélection était assez prévisible. Je pense pas que ça règle tous les problèmes.
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                    30 octobre 2017 à 21:01:07

                    Nouvel article ce soir dans "Le Monde". L'article est réservé aux abonnés, je copie quelques extraits :

                    "chaque candidat pourra faire dix vœux, qu’il ne classera pas"


                    "Dès le premier conseil de classe de terminale, les professeurs feront leurs recommandations à chaque lycéen. Puis, il donnera un avis personnalisé à la fin du deuxième trimestre sur les vœux, qui sera transmis aux universités."

                    l’université pourra répondre « oui » au lycéen, ou bien « oui, si »... "le lycéen pourra, par exemple, rejoindre une année préparatoire intégrée dans la filière choisie."
                    "Concernant les filières sélectives (classes préparatoires, BTS, IUT, double licence…), le système actuel d’admission restera le même"
                    Ce point n'est pas très clair,  si les voeux ne sont pas classés ça change quand même pas mal de choses ?
                    A suivre...

                    -
                    Edité par Givrali 30 octobre 2017 à 21:02:59

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                    Anonyme
                      30 octobre 2017 à 21:12:15

                      Givrali a écrit:

                      Nouvel article ce soir dans "Le Monde". L'article est réservé aux abonnés, je copie quelques extraits :

                      "chaque candidat pourra faire dix vœux, qu’il ne classera pas"


                      "Dès le premier conseil de classe de terminale, les professeurs feront leurs recommandations à chaque lycéen. Puis, il donnera un avis personnalisé à la fin du deuxième trimestre sur les vœux, qui sera transmis aux universités."

                      l’université pourra répondre « oui » au lycéen, ou bien « oui, si »... "le lycéen pourra, par exemple, rejoindre une année préparatoire intégrée dans la filière choisie."
                      "Concernant les filières sélectives (classes préparatoires, BTS, IUT, double licence…), le système actuel d’admission restera le même"
                      Ce point n'est pas très clair,  si les voeux ne sont pas classés ça change quand même pas mal de choses ?
                      A suivre...

                      -
                      Edité par Givrali il y a 8 minutes


                      Merci pour cet aperçu
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                      Anonyme
                        4 novembre 2017 à 0:46:17

                        Bibou34 a écrit:

                        La procédure de candidature unique avec le système de classements de voeux et de tours faisait toute la force d'APB. S'il y avait bien une chose à garder, c'était celle là.


                        Absolument ! Mais quand la démagogie syndicale et la bêtise journalistique s'emmèlent, on finit par flinguer son compagnon de chasse en le prenant pour un sanglier.

                        Quant à la "solution" proposée c'est une parfaite illustration du populisme : on invite autour de la table tous ceux qui râlent - et même les autres - afin de leur faire croire que ce sont eux qui vont décider, chacun est censé donner son point de vue....mais il n'y a aucun algorithme permettant de dire ce qui va se passer s'ils ne sont pas d'accord. Et comme ils sont plus nombreux le risque de consensus est du coup très faible. Alors évidemment tout le monde cherche quand même à savoir qui aura le dernier mot. Et on apprend que ce sont les établissements d'accueil, comme avant du reste mais pour consoler les autres, ceux là seront obligés de se justifier et ils ne pourront pas dire non mais devront mettre en place des cours supplémentaires de mise à niveau...alors même qu'ils n'ont déjà pas les moyens d'accueillir tous les bacheliers d''ou justement le problème.

                        Donc au final là où il y avait 2 acteurs auparavant, l'élève et les établissements d'accueil, aidés par APB, seront également mobilisés dans l'affaire les professeurs de lycee, les CPE, les conseillers d'orientation. Quant aux établissements d'accueil il n'auront plus l'outil APB et devront revenir au crayon, au papier et aux coups de fils afin de savoir si tel candidat va venir ou pas, ou peut-être ben que oui ou peut-être ben que non.

                        Et tout ça pour quoi ? Pour quelques centaines, peut-être quelques milliers, d'élèves qui n'avaient pas d'affectation, non à cause d'APB même si ces crétins de journalistes l'ont compris comme ça, mais tout simplement parce que les capacités d'accueil ne le permettaient pas.

                        Et je ne suis pas loin de penser que si le gouvernement avait créé les postes qui vont être consommés par la mobilisation de tous ces gens qui n'étaient pas impliqués avant, on aurait pu du coup accueillir ces élèves et résoudre - vraiment cette fois - le problème de la capacité d'accueil.

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                          4 novembre 2017 à 8:49:59

                          FranckLeSaux a écrit:

                          et résoudre - vraiment cette fois - le problème de la capacité d'accueil.


                          Est ce que le problème n'est pas aussi qu'il y a beaucoup de bacheliers pro avec un dossier pas terrible que les BTS refusent ? A l'échelle du territoire il reste pas mal de places vacantes en BTS.

                          Personne ne propose de solution pour ce profil de bachelier...

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                          Anonyme
                            4 novembre 2017 à 10:13:28

                            Givrali a écrit:

                            FranckLeSaux a écrit:

                            et résoudre - vraiment cette fois - le problème de la capacité d'accueil.


                            Est ce que le problème n'est pas aussi qu'il y a beaucoup de bacheliers pro avec un dossier pas terrible que les BTS refusent ? A l'échelle du territoire il reste pas mal de places vacantes en BTS.

                            Personne ne propose de solution pour ce profil de bachelier...

                            C'est évidemment un des gros problèmes que le fait que les BTS et les IUT remplissent avec des bacheliers généraux, qui pourraient suivre en fac et cherchent ensuite d'ailleurs à poursuivre, avec plus ou moins de bonheur, alors que les BTS et IUT ont été créés avec pour mission d'accueillir des publics ne souhaitant pas faire des études longues, donc aujourd'hui les Bacs techno voire pro, qui se retrouvent de ce fait sur le carreau. Mais la réforme proposée, dont j'ai bien du mal à lui trouver UN point positif, ne résout surtout pas ce problème.

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                              4 novembre 2017 à 10:30:31

                              FranckLeSaux a écrit:

                              C'est évidemment un des gros problèmes que le fait que les BTS et les IUT remplissent avec des bacheliers généraux, qui pourraient suivre en fac et cherchent ensuite d'ailleurs à poursuivre, avec plus ou moins de bonheur, alors que les BTS et IUT ont été créés avec pour mission d'accueillir des publics ne souhaitant pas faire des études longues, donc aujourd'hui les Bacs techno voire pro, qui se retrouvent de ce fait sur le carreau. Mais la réforme proposée, dont j'ai bien du mal à lui trouver UN point positif, ne résout surtout pas ce problème.

                              Je me demande si la possibilité qui a été évoquée de faire un voeu sous la forme "études d'informatique" ne vise pas à rediriger les bacheliers généraux vers la licence plutôt que vers le DUT d'info ? Les lycéens feraient un voeu "études d'info", et l'université ferait le tri entre DUT et licence suivant les séries de bac et éventuellement les résultats.

                              Je remarque que les gens (les journalistes ?) se sont plaints de l'opacité d'APB, alors que là  les règles seront différentes dans chaque endroit, et sans doute pas aussi bien expliquées que l'était APB.



                              -
                              Edité par Givrali 4 novembre 2017 à 10:33:54

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                              Anonyme
                                4 novembre 2017 à 12:25:15

                                Tout à fait d'accord avec vous (Grivali et FranckLeSeaux), les facs sont surbookés et sous financés et on leur parle d'ajouter des cours de remise à niveau pour des personnes qui finalement n'ont pas le profil adéquat pour la fac. 

                                Pour le cas de bac pro, c'est vrai que le meme problème qui se posait n'est pas résolu avec leur systeme. Par contre j'ai pas compris Grivali quand vous parlez de BTS pas rempli ? Par contre un constat sans appel, BTS ou DUT on donne la priorité aux bacs généraux et ça ne devrait pas être le cas c'est comme ça qu'on se retrouve avec des bacs techno en difficulté en fac. 

                                C'est pas si compliqué à mon sens, après c'est vrai qu'il y a les syndicats étudiants qui font des leurs. 

                                C'est bien jolie de lutter pour les droits à l'égalité mais il faut aussi être réaliste. Je me rends moi meme compte du fossé entre bac général et technologique...

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                                  4 novembre 2017 à 13:05:22

                                  Les journalistes n'ont manifestement pour la plupart rien compris à APB. Je garde la rubrique Campus du Monde comme une des rares sources bien informée, après il faut être abonné ce qui n'est évidement pas gratuit. Les parents regardent la télé plus souvent que le site du ministère, résultat, eux aussi finissent parfois par avoir peur d'APB. Alors que tout ce que faisait le système, c'était de garantir qu'on soit placé dans notre voeu le plus haut classé où on ait été accepté. La confusion a existé entre "APB" et "le tirage au sort". C'est fort dommage.

                                  Pour ce qui est des bacheliers pro ayant un dossier moyen et dont la poursuite en BTS est fortement compromise, je pense que l'apprentissage peut représenter une solution viable. Habituellement je privilégie toujours la formation continue, mais quand on est en mal avec le système scolaire des fois il vaut mieux ne pas continuer pour rien. Si cela peut leur permettre d'avoir un BTS plus facilement, pourquoi pas. Après se pose la question de pourquoi ces gens étaient dans ce bac pro là : par choix ou par défaut ? Si pour certains c'est une vocation, d'autres ont simplement été refusés en filière générale. Des problèmes qui remontent donc au collège... Pas simple ! Y'a du travail à faire très tôt.

                                  Je maintien qu'il manque une voie entre le DUT et la licence. Pour les bacheliers généraux, auxquels on peut ajouter ceux qui viennent de bac techno avec un bon dossier, en 4 ans après le bac, qui soit moins théorique que la licence mais qui soit plus axé sur les études longues que le DUT. On pourrait alors désengorger les DUT occupés par des bacheliers généraux qui cherchent à intégrer une école sans passer par une prépa (intégrée ou non). Après ce diplôme à bac+4 on peut éventuellement proposer à ceux qui le souhaitent de faire un M2 ailleurs pour compléter leur parcours et avoir un vrai bac+5. Il faudrait mobiliser les écoles d'ingénieur, l'école Polytechnique avait un projet de Bachelor en ce sens.

                                  Quand je vois certains partir à Epitech ou en DUT alors qu'ils ont eu mention bien au bac, je pense qu'une filière telle que décrite ci-dessus pourrait mieux leur convenir. Ils cherchent juste à éviter les maths.

                                  -
                                  Edité par Bibou34 4 novembre 2017 à 13:07:53

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                                    4 novembre 2017 à 14:03:07

                                    Bibou34 a écrit:

                                    Pour ce qui est des bacheliers pro ayant un dossier moyen et dont la poursuite en BTS est fortement compromise, je pense que l'apprentissage peut représenter une solution viable.

                                    Les entreprises, pas plus que les responsables de BTS, n'ont envie de recruter des bacheliers avec un mauvais dossier scolaire...

                                    Dans le secondaire, l'apprentissage donne de moins bons résultats que la formation en lycée (au sens taux d'échec supérieur). Je ne sais pas si ça fonctionne mieux dans le supérieur ?

                                      Des problèmes qui remontent donc au collège... Pas simple ! Y'a du travail à faire très tôt.

                                    oui

                                    Je maintien qu'il manque une voie entre le DUT et la licence. Pour les bacheliers généraux, auxquels on peut ajouter ceux qui viennent de bac techno avec un bon dossier, en 4 ans après le bac, qui soit moins théorique que la licence

                                    Je pense qu'il faut arrêter avec le côté "théorique" de la licence. La plupart des licences d'info ont une part très réduite de maths au delà du S2.

                                    On pourrait alors désengorger les DUT occupés par des bacheliers généraux qui cherchent à intégrer une école sans passer par une prépa (intégrée ou non).

                                    Ces bacheliers seraient très bien en licence où ils ne vont pas souvent à cause de préjugés.

                                    Après ce diplôme à bac+4 on peut éventuellement proposer à ceux qui le souhaitent de faire un M2 ailleurs pour compléter leur parcours et avoir un vrai bac+5.

                                    Un des problèmes est qu'actuellement tout le monde veut un bac+5, pour des raisons bien compréhensibles (alors qu'il y a des emplois pour des bacs +2 ou 3). On ne voit pas trop qui serait intéressé par un bac +4..

                                    Quand je vois certains partir à Epitech ou en DUT alors qu'ils ont eu mention bien au bac, je pense qu'une filière telle que décrite ci-dessus pourrait mieux leur convenir. Ils cherchent juste à éviter les maths.

                                    Epitech se fait une bonne publicité (avec l'aide des journalistes aussi...).

                                    Au niveau de l'université il suffirait de pousser les postulants au DUT en licence (je pense que ça finira d'ailleurs par être fait)



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                                      4 novembre 2017 à 14:17:03

                                      Bien entendu je parlais pour l'apprentissage des élèves motivés, ceux qui sont là par vocation. Pour ceux qui sont là par défaut, le problème est à prendre en effet bien plus tôt.

                                      La plupart des licences ont une part réduite de maths après le S2, cela dit les maths et la physique ça fait l'équivalent d'un an dans le cursus licence info. D'où l'idée que j'avais de faire une formation en 4 ans, sans ces matières, pour pousser les postulants en DUT vers cette formation plus facilement. Mais il est vrai que bac+4 n'intéresserait pas grand monde par rapport à bac+3 ou bac+5.

                                      Quant à la publicité d'épitech, tout le monde ici sait ce que j'en pense ^^

                                      -
                                      Edité par Bibou34 4 novembre 2017 à 14:19:30

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                                      Anonyme
                                        4 novembre 2017 à 18:13:55

                                        Bibou34 a écrit:

                                        La plupart des licences ont une part réduite de maths après le S2, cela dit les maths et la physique ça fait l'équivalent d'un an dans le cursus licence info. D'où l'idée que j'avais de faire une formation en 4 ans, sans ces matières, pour pousser les postulants en DUT vers cette formation plus facilement. Mais il est vrai que bac+4 n'intéresserait pas grand monde par rapport à bac+3 ou bac+5.

                                        Cela dit en DUT les maths + tout ce qui tourne autour de la culture d'entreprise, qui n'attire pas forcément beaucoup les lycéens scientifiques, cela doit faire à peu près 1 an aussi. Je crois que le problème est ailleurs : il y a beaucoup de gens qui n'ont jamais mis les pieds en licence mais qui critiquent à tout va la licence, avec des arguments évidemment souvent à côté de la plaque, comme le fait qu'on y serait plus nombreux, moins bien encadrés, qu'on ne toucherait pas à un ordinateur avant la L3 et j'en passe. Alors qu'en réalité le ratio nombre d'étudiants / nombre d'enseignants est souvent plus favorable en licence qu'en IUT et qu'on fait autant de TPs sur machine en licence d'informatique qu'en IUT informatique.

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                                          4 novembre 2017 à 20:42:20

                                          FranckLeSaux a écrit:

                                          on fait autant de TPs sur machine en licence d'informatique qu'en IUT informatique.


                                          C'est difficile de soutenir cet argument; je le regrette d'ailleurs et je ne pensais pas que la différence était si considérable.

                                          d'après le programme national du DUT, 130h de TP "info" en S1, si je prends (au hasard)  la S1 de l'UVSQ 54h d'info au total (source http://www.uvsq.fr/licence-informatique-8283.kjsp?RH=FORM_04 )...

                                          ça s'arrange un peu par la suite,

                                          au S3 de licence 162 h d'info tout compris, mais 225h en DUT (dont 84h de TP) ...

                                          -
                                          Edité par Givrali 4 novembre 2017 à 21:01:44

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                                          Anonyme
                                            4 novembre 2017 à 22:53:03

                                            Givrali a écrit:

                                            FranckLeSaux a écrit:

                                            on fait autant de TPs sur machine en licence d'informatique qu'en IUT informatique.


                                            C'est difficile de soutenir cet argument; je le regrette d'ailleurs et je ne pensais pas que la différence était si considérable.

                                            d'après le programme national du DUT, 130h de TP "info" en S1, si je prends (au hasard)  la S1 de l'UVSQ 54h d'info au total (source http://www.uvsq.fr/licence-informatique-8283.kjsp?RH=FORM_04 )...

                                            ça s'arrange un peu par la suite,

                                            au S3 de licence 162 h d'info tout compris, mais 225h en DUT (dont 84h de TP) ...

                                            C'est typiquement le genre de chose qui varient d'une fac à l'autre, sur celle-là il y a plus de TP en L1 qu'en DUT Info par exemple : https://formation.univ-pau.fr/fr/catalogue-18-19/sciences-technologies-sante-STS/licence-12/licence-informatique-program-45-1-2-2/l1-et-l2-communes-l3-parcours-informatique-subprogram-parcours-informatique.html#subProgramContentdd8d8d3f-e365-4ebf-84c6-e6aa09836eb2-2



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                                              4 novembre 2017 à 23:13:00

                                              C'est comme la dose de maths. Moi je connais la L1/L2 de Montpellier et il y a plus d'UE de maths/physique que d'UE d'info sur les 4 semestres. Mais je conçoit que c'est différent ailleurs, à Pau il semble vraiment pas y en avoir beaucoup.

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                                                5 novembre 2017 à 4:52:25

                                                À mon humble avis, il est urgent de réduire le nombre de voies mais de les rendre beaucoup plus flexibles et personnalisables, les cursus étant actuellement ultra-rigides. On fusionnerait les cursus courts du type BTS / DUT / DEUST, ainsi que les parcours longs du type master / CMI / école d'ingénieur universitaire, qui sont beaucoup trop similaires.
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                                                Anonyme
                                                  5 novembre 2017 à 13:01:53

                                                  Ryuuken a écrit:

                                                  À mon humble avis, il est urgent de réduire le nombre de voies mais de les rendre beaucoup plus flexibles et personnalisables, les cursus étant actuellement ultra-rigides. On fusionnerait les cursus courts du type BTS / DUT / DEUST, ainsi que les parcours longs du type master / CMI / école d'ingénieur universitaire, qui sont beaucoup trop similaires.


                                                  Ca c'est une évidence mais les lobbys sont très écoutés dans l'enseignement supérieur français et les écoles d'ingénieurs d'un côté, les IUT de l'autre, font blocage à toute évolution dans ce sens. D'ailleurs si on lit le rapport qui a été remis à la ministre, un des principaux problèmes sinon le principal qui est évoqué comme responsable et des élèves non affectés et de l'échec en licence est le fait que les IUT prennent des bacs généraux et laissent sur le carreau les bacs techno pour lesquels ils (les IUTs) sont destinés. Il est même écrit qu'il va falloir obliger les IUT à prendre en priorité les bacs techno et les BTS à prendre en priorité les bacs pro. Et quand on lit le plan d'action tout ceci a disparu sous l'effet des lobbys, qui ont réussi le tour de force de transformer le problème en solution : des postes seront données aux IUT, en priorité à ceux qui les utiliseront pour prendre des bacheliers techno. Donc ils pourront continuer à prendre les mêmes contingents de bacs généraux et même davantage car gageons qu'on ne leur demandera pas de faire 1 pour 1 avec les postes. Et pendant ce temps on charge encore et encore la mule des licences en demandant aux équipes pédagogiques qui croulent déjà sous le nombre d'étudiants de mettre en place de l'orientation active, d'organiser de nouveaux cours de mise à niveau - avec quels moyens ? aucun - et de réorganiser complètement la licence afin d'individualiser les parcours, quand on sait que cela se traduira nécessairement par des moyens supplémentaires qui ne seront pas là.
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                                                    5 novembre 2017 à 14:24:33

                                                    "avec quels moyens ?" "quand on sait que cela se traduira nécessairement par des moyens supplémentaires qui ne seront pas là."


                                                    Il y a ça aussi. Derrière tous nos problèmes, il est vrai que si on avait du fric ça aiderait toujours. Mais bon je crois que là on peut rêver ^^

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                                                      5 novembre 2017 à 14:45:41

                                                      FranckLeSaux a écrit:

                                                      Bibou34 a écrit:

                                                      La plupart des licences ont une part réduite de maths après le S2, cela dit les maths et la physique ça fait l'équivalent d'un an dans le cursus licence info. D'où l'idée que j'avais de faire une formation en 4 ans, sans ces matières, pour pousser les postulants en DUT vers cette formation plus facilement. Mais il est vrai que bac+4 n'intéresserait pas grand monde par rapport à bac+3 ou bac+5.

                                                      Cela dit en DUT les maths + tout ce qui tourne autour de la culture d'entreprise, qui n'attire pas forcément beaucoup les lycéens scientifiques, cela doit faire à peu près 1 an aussi. Je crois que le problème est ailleurs : il y a beaucoup de gens qui n'ont jamais mis les pieds en licence mais qui critiquent à tout va la licence, avec des arguments évidemment souvent à côté de la plaque, comme le fait qu'on y serait plus nombreux, moins bien encadrés, qu'on ne toucherait pas à un ordinateur avant la L3 et j'en passe. Alors qu'en réalité le ratio nombre d'étudiants / nombre d'enseignants est souvent plus favorable en licence qu'en IUT et qu'on fait autant de TPs sur machine en licence d'informatique qu'en IUT informatique.

                                                      Après les critiquent souvent liées au vécu de l'entourage, je prends l'exemple d'un camarade qui a tous fait pour éviter la fac sous les conseils de ses frères et soeur qui pourtant s'en sont tout de même sortie.

                                                      FranckLeSaux a écrit:

                                                      Givrali a écrit:

                                                      FranckLeSaux a écrit:

                                                      on fait autant de TPs sur machine en licence d'informatique qu'en IUT informatique.


                                                      C'est difficile de soutenir cet argument; je le regrette d'ailleurs et je ne pensais pas que la différence était si considérable.

                                                      d'après le programme national du DUT, 130h de TP "info" en S1, si je prends (au hasard)  la S1 de l'UVSQ 54h d'info au total (source http://www.uvsq.fr/licence-informatique-8283.kjsp?RH=FORM_04 )...

                                                      ça s'arrange un peu par la suite,

                                                      au S3 de licence 162 h d'info tout compris, mais 225h en DUT (dont 84h de TP) ...

                                                      C'est typiquement le genre de chose qui varient d'une fac à l'autre, sur celle-là il y a plus de TP en L1 qu'en DUT Info par exemple : https://formation.univ-pau.fr/fr/catalogue-18-19/sciences-technologies-sante-STS/licence-12/licence-informatique-program-45-1-2-2/l1-et-l2-communes-l3-parcours-informatique-subprogram-parcours-informatique.html#subProgramContentdd8d8d3f-e365-4ebf-84c6-e6aa09836eb2-2



                                                      Pour l'avoir vécu ça dépend fac, je suis arrivée en L2 informatique à Lyon 1 en changement de programme, où justement ils enlevaient des UE de maths pour en ajouter d'informatique et plus de tp. Mtn je suis à l'upec et si je ne serais pas dans un parcours adapté, j'aurais presque que des CM.

                                                      Et pour finir c'est quand même dingue d'en arriver à obliger aux IUT de prendre des technos en priorité. Malheureusement ce serait une bonne solution, je me souviens qu'avec un bon dossier de STG option gestion des systèmes de l'information, sans IUT de Montreuil je me serais retrouvée en licence informatique à Paris 7 autant dire que je serais encore plus en échec qu'aujourd'hui. 



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                                                        5 novembre 2017 à 19:02:21

                                                        kawaii69-93 a écrit:

                                                        Et pour finir c'est quand même dingue d'en arriver à obliger aux IUT de prendre des technos en priorité. Malheureusement ce serait une bonne solution, je me souviens qu'avec un bon dossier de STG option gestion des systèmes de l'information, sans IUT de Montreuil je me serais retrouvée en licence informatique à Paris 7 autant dire que je serais encore plus en échec qu'aujourd'hui.

                                                        Non ce n'est pas dingue du tout. Dans un système censé accueillir tous les bacheliers, il doit y avoir des formations adaptées à chacun et ce système a été pensé comme ça. Donc les bacheliers techno et pro doivent trouver une poursuite d'études et pour eux il n'y a pas 50 cursus adaptés ou pensés pour ça, il y a les BTS et les DUT, soit les études courtes pour des élèves qui n'ont pas les capacités à aller plus loin. Quand les IUT prennent des bacheliers généraux, qui pourraient suivre en fac, ils mettent de fait les bac techno sans solution et les envoient à Pole Emploi sans autre qualification qu'un bac.

                                                        Si dans un garage automobile ceux qui sont censés faire la mécanique se mettent à faire de la tôlerie parce que c'est plus amusant ou plus glorifiant, le garage n'est plus capable de proposer un service de réparation mécanique et il finit par mettre la clé sous la porte. Mais curieusement cette logique qui saute aux yeux pour un entrepreneur ne fait pas sourciller nombre de gens dès lors qu'il s'agit de l'état.

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                                                        Anonyme
                                                          5 novembre 2017 à 22:41:56

                                                          FranckLeSaux a écrit:

                                                          kawaii69-93 a écrit:

                                                          Et pour finir c'est quand même dingue d'en arriver à obliger aux IUT de prendre des technos en priorité. Malheureusement ce serait une bonne solution, je me souviens qu'avec un bon dossier de STG option gestion des systèmes de l'information, sans IUT de Montreuil je me serais retrouvée en licence informatique à Paris 7 autant dire que je serais encore plus en échec qu'aujourd'hui.

                                                          Non ce n'est pas dingue du tout. Dans un système censé accueillir tous les bacheliers, il doit y avoir des formations adaptées à chacun et ce système a été pensé comme ça. Donc les bacheliers techno et pro doivent trouver une poursuite d'études et pour eux il n'y a pas 50 cursus adaptés ou pensés pour ça, il y a les BTS et les DUT, soit les études courtes pour des élèves qui n'ont pas les capacités à aller plus loin. Quand les IUT prennent des bacheliers généraux, qui pourraient suivre en fac, ils mettent de fait les bac techno sans solution et les envoient à Pole Emploi sans autre qualification qu'un bac.

                                                          Si dans un garage automobile ceux qui sont censés faire la mécanique se mettent à faire de la tôlerie parce que c'est plus amusant ou plus glorifiant, le garage n'est plus capable de proposer un service de réparation mécanique et il finit par mettre la clé sous la porte. Mais curieusement cette logique qui saute aux yeux pour un entrepreneur ne fait pas sourciller nombre de gens dès lors qu'il s'agit de l'état.

                                                          Quand, je dis c'est dingue, c'est au sens on ne devrait pas en arriver là, ça devrait être de base comme ça... Mais je suis d'accord c'est un énorme problème. 

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                                                            6 novembre 2017 à 7:34:38

                                                            Les écoles d'ingénieur accueillant relativement facilement les DUT, il paraît difficile de barrer la voie aux bacheliers généraux choisissant ce parcours. On risque de reporter  l'effet pervers, les lycéens choisissant alors stratégiquement le bac techno à la fin de la 2nde. Il y a aussi des enjeux géographiques, les IUT existant dans des villes moyennes et évitant ainsi de payer un logement dans une ville universitaire.

                                                            Le vrai problème est constitué par les bacs pro, qui n'ont pas vocation à aller en BTS (la création des BTS étant bien antérieure à celle des bacs pro, les BTS sont plutôt destinés aux bacs techno). Actuellement les meilleurs bacs pro vont en BTS. On n'a  rien à proposer à tous ceux qui ont un dossier pas terrible (résultats, conduite...) et dont les BTS ne veulent pas. Certains se retrouvent en licence, d'autres sans rien. Remplacer APB par n'importe quoi d'autre ne changera pas la situation.

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                                                            Anonyme
                                                              6 novembre 2017 à 9:18:41

                                                              Givrali a écrit:

                                                              Les écoles d'ingénieur accueillant relativement facilement les DUT, il paraît difficile de barrer la voie aux bacheliers généraux choisissant ce parcours. On risque de reporter  l'effet pervers, les lycéens choisissant alors stratégiquement le bac techno à la fin de la 2nde. Il y a aussi des enjeux géographiques, les IUT existant dans des villes moyennes et évitant ainsi de payer un logement dans une ville universitaire.

                                                              Le vrai problème est constitué par les bacs pro, qui n'ont pas vocation à aller en BTS (la création des BTS étant bien antérieure à celle des bacs pro, les BTS sont plutôt destinés aux bacs techno). Actuellement les meilleurs bacs pro vont en BTS. On n'a  rien à proposer à tous ceux qui ont un dossier pas terrible (résultats, conduite...) et dont les BTS ne veulent pas. Certains se retrouvent en licence, d'autres sans rien. Remplacer APB par n'importe quoi d'autre ne changera pas la situation.

                                                              C'est vrai pour les écoles d'ingénieur mais il ne faut pas oublier que cette voie est aussi possible via une licence. Ce que je remarque notamment dans ma licence c'est qu'on a certains S qui n'ont tout simplement pas confiance en eux mais aussi des feniants. Certains m'ont clairement dit qu'ils ont fait S mais n'ont pas envie de "charbonner" à la fac et ce sont ces mêmes étudiants qui souvent vont en BTS pour aller par la suite en école d'ingénieur. Et le problème est là. Sans oublier que j'avais également lu le témoignage d'une professeur qui disait que ces collègues mettaient des avis favorables voire très favorables pour des S très moyens parce que c'est une formation destinée aux bacs technos. Sa ne va pas s'arranger avec leur nouveau système. Après sans mentir les DUT informatique, telecom et réseau par exemple sont plutôt destinés à des bacs STI2D qu'à des STG gestion de système de l'information. 

                                                              Je pense qu'il faudrait au moins faire en sorte qu'ils prennent au moins plus de bac technos. On était très lorsque j'étais en DUT informatique. 

                                                              Quant aux bacs pros, il faut quand même y penser comme on le disait plus haut on ne fait plus grand chose avec un bac. Bien qu'un bac pro est vraiment tourné vers la pratique et ils ont même des stages, le problème des perspectives d'avenir se posent. De moins en moins d'étudiants veulent s'arrêter après le bac ou même un bac +2 et pour cause le marché joue un rôle. 

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                                                              Avis sur le futur APB

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