Je suis conseillère en insertion professionnelle et je réponds à la première vidéo de ce mooc.
Les périodes de crises sont bien sources d'innovations. C'est alors le "danger" qui nous fait inventer des solutions pour s'en sortir. Et c'est bien. Soyons ambitieux!
Je suis horrifiée de ce terme "demandeur" d'emploi. Je table sur le terme "chercheur" car cela replace l'action chez la personne plutôt que l'employeur, considéré alors comme tout-puissant (non mais ça va pas?! il fait comment sans travailleurs???)
A mon sens, le monde du travail comme il est aujourd'hui n'est pas adapté aux personnes mais aux entreprises (les grosses)! C'est un système qui convient à peu de personnes, sinon comment expliquer tant de mal-être dans l'emploi?!
Bonjour à tous, Aprs cette 1er partie "Détox" afin de chger de pt de vue s'il en est, j dois dire que j suis assez d'accord avec le résumé qui en est fait. Pr savoir se "vendre", il faut pouvoir définir clairement ce que l'on a à offrir et le retranscrire en compétences listées, figées et classifiées ds nbrs de bases de données. En effet, puisqu'il faut penser son métier ds un univers numérique cela ne sous-entend t-il pas d'appréhender en amont la trame de la tendance actuelle ?ms n'est ce pas un jeu de dupe ?Oui je veux faire ce qui me plais et suis prête pour cela à faire des concessions
A propos du premier point, j'étais totalement d'accord avec. Les jeunes ne sont pas adaptés au monde du travail. Après réflexion je me rends compte que l'on laisse délibérément les jeunes dans l'ignorance pour qu'ils soient maléable à souhait dans leur premier job. Je ne pense pas que cela va changer demain.
Sinon je n'ai jamais cru aux autres idées reçues. Et j'aurai même appris quelquechose d'intéressant. Je n'avais jamais fais le rapprochement avec "demandeur d'emploi", certainement parce que je n'en suis pas vraiment un. Je vais désormais essayer de m'auto désigner "loueur de compétences".
Bonjour, Je viens de visionner la vidéo détox et j'ai beaucoup apprécié les idées défendues par Julie Coudry. Chaque personne est porteuse d'un potentiel mais ces dernières décennies dans nos sociétés on a oublié de développer ce qui est à l'intérieur de nous au profit de ce qui est à l’extérieur. Il faut grimper aux échelons d'un parcours tout tracé : avoir son bac, avoir son diplôme supérieur, décrocher un cdi, fonder une famille, acheter sa maison etc. Mais qu'en est-il de notre développement intérieur ? De ce que nous aurions pu apporter au monde ? Il est urgent de libérer les potentiels...
Effectivement toutes ces idées reçues doivent être combattues. A la recherche d'un emploi depuis longtemps et résidant en Guadeloupe , vous pouvez imaginer que les problèmes rencontrés par les chercheurs d'emploi ici sont décuplés par rapport à la France Hexagonale. Aujourd'hui ,je pense que chacun de nous est appelé à devenir un jobmaker et innover pour trouver ou créer son identité professionnelle.
Personnellement, j'ai longtemps souffert de ces idées négatives évoqués qui étaient installées dans ma tête. Dans un premier temps, après avoir obtenu mon diplôme, ma période de recherche d'emploi a duré plus qu'un an. Et plus cette période durait, plus j'était pessimiste et plus ces idées m’envahissait. Et dans un deuxième temps, lorsque j'ai obtenu mon premier job, un job plutôt médiocre, je me suis satisfait de ceci malgré le fait que j'étais mal payé, sous-estimé et que ça n'offrait pas une vrai carrière. Il est temps de changer cet esprit là, et j'espère que ce cours m'aidera dans ce sens.
Effectivement, certaines idées reçues citées dans votre vidéo m'ont bloquée durant mon parcours professionnel. J'ai voulu changer de travail à plusieurs reprises mais les besoins de sécurité et de stabilité étaient plus forts. Mon entourage me conforte dans cette situation, il vaut mieux avoir un job que rien du tout. Et finalement, je ne sais plus valoriser mes compétences, me vendre. Cela devient un cercle vicieux et on s'encroûte. Il est temps de changer cette situation.
Je trouve que les jeunes sont plus motivés et apportent un regard neuf dans une entreprise.
Globalement je suis plutôt d'accord avec ce qui est dit dans la vidéo, nous sommes amenés à choisir une voie alors que nous n'avons aucune expérience et savons à peine où nous voulons aller.
Une fois cette voie choisie, il est très difficile d'en sortir, surtout en France où l'on aime mettre les personnes dans des cases et changer plusieurs fois de cursus et mal vu. La faute à un système éducatif supérieur trop cloisonné.
Mais il ne faut pas oublier quelque chose de fondamental. L’argent. Nous n’avons pas tous le luxe de se permettre de ne pas accepter un job, car quand ça fait des mois que l’on cherche du travail, il y a un moment où il faut vivre et répondre à des responsabilités qui elles ne vous oublient pas.
Pour avoir mis en pratique ce "renversement de perspective" qui consiste à se considérer non plus comme un demandeur d'emploi mais comme quelqu'un qui offre une compétence, j'ai constaté que ça marchait... en partie.
L'employeur peut en effet être soulagé de trouver une personne pour "résoudre son pb", plutôt que quelqu'un qui vient lui demander une "faveur"... Mais il ne peut de toute façon donner que le travail qu'il a à proposer.
Quand on vous dit "génial ton idée, mais désolé, on n'a pas de budget", c'est quoi la bonne posture ? Répondre "tu ne sais pas ce que tu rates !" Mouais...
Voilà ma réflexion. C'est un peu négatif, mais promis, je file en rehab...
Voici ma contribution à la suite de ce premier cours:
Je suis d'accord avec les arguments valorisant la jeunesse. Pourtant, le manque d'expérience nous est toujours reproché. Dans ce contexte, comment passer du statut de demandeur d'emploi à celui d'offreur de compétences ? Les gens ayant fait des études très poussées (Doctorat, dans mon cas) commencent réellement à travailler vers 27-30 ans. On nous demande de devenir spécialiste dans un domaine, et donc d'investir du temps. Pourtant, nous manquons selon eux d'expérience une fois diplômé. Comment surmonter ce rejet des hauts diplômes et réussir à être apprécié à la valeur de nos compétences ?
Merci pour ce MOOC qui promet déjà d'être enrichissant, et surtout révélateur ! Voici ma réaction à la vidéo "Détox" :
Basculer du point de vue de demandeur d'emploi à celui de vendeur de compétences permet effectivement d'avoir une attitude plus proactive dans sa recherche de travail. Cette attitude est saine pour les deux parties : d'une part, le candidat sort d'un état d'esprit passif, résigné pour aller vers une mentalité plus motivante, valorisante, où l'on n'est plus coincé dans le labyrinthe des débouchés. D'autre part, l'entreprise se voit enrichie de la spécificité des compétences de chaque candidat, qui, en plus d'accéder à la demande en terme de poste, propose son "petit plus" personnel.
Je me réjouis déjà de poursuivre ces cours, et souhaite à tous les participants un excellent parcours professionnel !
Ce commentaire est très motivant, je me réjouis également de suivre ce cours. Je suis curieuse de voir ce que nous réserve la suite et surtout de voir quelle est la réaction des entreprises lorsque l'on se pose en offreur de compétences.
J'adore le concept de JobMaker tellement plus dynamique et proactif que le statut de demandeur d'emploi. Cette nouvelle façon d'envisager sa recherche d'emploi me permettra d'être plus engagé (la recherche devenant une quête plus motivante) car il s'agit alors de construire et son "offre de compétences" et sa démarche. Il me reste à éclaircir le sens job idéal qui convient car j'ai eu l'impression qu'entre les 2 vidéos les points de vus semblaient contradictoires (quant à la nécessité ou non d'un compromis).
A bientôt,
Aurélie
Bonjour Aurélie,
J'en suis au même stade et aux même questionnements. Bon courage pour la suite !
Je viens de visualiser la partie "détox" et aimerais partager mon expérience, car je crois que penser positif et appliquer la loi de l'attraction s'avère capital pour voir opérer un changement.
J'ai été au chômage pendant les 5 premiers mois de 2016, malgré un parcours plutôt brillant. Je n'avais jamais été dans cette situation, et ça me flanquait la trouille. La peur me paralysait au point de faire des crises de panique. Je me réveillais toutes les nuits en sueur, je faisais des attaques de panique aux arrêts de bus, j'avais chaud, des étoiles dans les yeux et je m'évanouissais ... Ce profond et incontrôlable sentiment d'insécurité matérielle, d'impuissance et d'incertitude me mettait dans tous mes états ...
J'ai toujours eu une certaine ambition, alors je me suis dit qu'il pourrait être bon de commencer un bilan de compétences. Je n'avais pas les moyens de le financer, alors j'ai combiné réflexion personnelle et prestation Pôle Emploi. C'est surtout en autonomie que j'ai travaillé sur mes besoins et mes aspirations. J'ai identifié certaines valeurs, mais aucun moyen de les mettre en œuvre sur le marché du travail.
Mon stress était tel que constater cet état de fait m'a mise en colère, au point qu'elle en a pris le pas sur la peur. Il fallait absolument que j'agisse avant de tourner dingue. Alors, j'ai réfléchi. J'ai repensé à il y a 2 ans, quand j'étais dans cet état d'esprit où je croyais que le monde m'ouvrait les bras, où tout était possible, où je n'avais peur de rien. Elle me manquait, cette époque !
Croyant en la loi de l'attraction, j'ai décidé de me faire violence en me forçant à ré-adopter cette attitude positive, cet état d'esprit-là. Cela a été très difficile au début, mais étrangement, j'ai vite senti le changement opérer. Il est plus facile de se laisser tomber que de remonter la pente, mais ça en vaut la peine. Au fur et à mesure de mes efforts, je sentais la force revenir. J'ai travaillé mes candidatures différemment. J'avais galéré pendant des semaines pour essayer de produire un cv potable et là, en une matinée seulement, il était génial ! J'ai dû produire une 60aine de candidatures en 1 mois.
J'ai été contactée à plusieurs reprises par des chasseurs de têtes. J'ai également été repérée par mon employeur actuel, pour un CDD de 4 mois. Je suis ravie de ne plus être au chômage, mais j'avoue chercher encore ma voie. J'ai réussi à "sortir" du statut de demandeuse d'emploi/offreuse de services, mais il me reste encore du travail à faire.
Si je dois retirer une leçon de cette expérience, je pense que mon tort a été de croire qu'il existait un "job idéal". Je voulais trouver LE SEUL ET UNIQUE travail fait pour moi. Une autre erreur a été de penser qu'il faille se sous-vendre pour qu'on daigne nous proposer un emploi. Moi qui étais prête à accepter n'importe quoi n'importe où, je n'ai pas eu besoin de déménager et suis mieux payée que mon précédent emploi.
Il s'agit certes d'un emploi de courte durée dans un domaine avec lequel je n'ai pas spécialement d'affinités, mais j'aimerais profiter de ce délai pour reprendre la réflexion j'ai pu entamer il y a quelques mois, en apprenant de mes erreurs, pour cette fois-ci, trouver un emploi qui me correspond, même si de loin il ressemble à un crapaud plutôt qu'à un prince !
Après la video-détox, je suis impatiente de découvrir la suite. Je ne suis pas dans la génération cible de votre video et pourtant je m'y retrouve tout à fait, ou plutôt je reconnais ces idées que j'ai entendu (et que j'ai cru) quand j'ai commencé à travailler. Trouver un boulot stable, raisonablement rémunérateur, etc etc. bref tout ce vocabulaire qui enferme dans un carcan. J'ai beaucoup aimé le retournement de "demandeur d'emploi" à "porteur d'offre et de compétences". Disruptif comme il se doit pour une vraie détox ! Merci !
Suite au visionnage de la vidéo sur le Détox, je suis tout à fait d'accord avec, mais je n'arrive toujours pas à l'appliquer correctement.
Ayant des soucis de santé, je suis encore dans l'optique de trouver un travail en fonction de ma santé, et (après) prendre en compte s'il me plait ou pas. J'ai déjà eu une discussion avec un conseiller Pole Emploi, qui m'a fait la même réflexion, que si je réagis comme ça, qu'est ce que ça donnera, dans 6 mois, 1 an, 3 ans, 5 ans, 10 ans??? J'ai été presque 10 ans à La Poste, dans un poste que je faisais pas routine, car "il fallait payer les factures", j'ai fini par faire une rupture conventionnelle de contrat, et depuis 15 mois, je cherche ma voie. J'aimerais me former à un métier, mais mes indemnités chômage ne vont pas être indéfini... du coup, je suis complètement perdu. Mes pensées vont dans tous les sens : me former? oui, mais dans quel domaine? travailler? oui, aussi, mais encore une fois, dans quel domaine? Je ne sais plus du tout où j'en suis.
Je réagis à la première unité de ce cours qui me plaît beaucoup tant sur la forme que sur le fond. Merci Julie!
La vidéo Détox est effectivement très intéressante.
Je ne recherche pas mon 1er job, mais je me reconnais dans ce besoin de me débarrasser de "préjugés toxiques" qui m'enferment dans un moule inadapté.
J'aime particulièrement l'idée d' "offreur de compétences" et d'ajout de valeur du candidat. Cela dynamise effectivement la recherche d'emploi faisant du candidat un "offreur" actif plutôt qu'un demandeur passif.
Cela donne envie d'avancer dans ce cours et d'apprendre justement à valoriser ces compétences et qualités qui nous rendent uniques pour ce poste qui est plus adapté à nous.
je viens de voir les premières vidéos de cette partie, j'ai réussi a mettre des mots sur certains points que je ne pouvais expliciter jusqu'à maintenant, notamment mes attentes et mes objectifs.
Ce qui m'a particulièrement étoné en regardant la vidéo sur les détox c'est la possition qu'on a vis à vis de l'entreprise. jusqu'à maintenant je me voyais comme demandeur, mais en réalité c'est nous qui offrons nos services, nos compétences, nos qualités. C'est sur ces basent que les entreprises nous recrutent, alors pourquoi se retrouver dans une situation de dominer? Je ne veux pas forcément dire qu'on doit inverser les rôles mais se mettre au même niveau que le recteur. Arrêter de dire qu'il faut savoir se vendre et vouloir être la personne idéale que l'entreprise cherche mais plutôt montrer que nous avons nos spécificités et que nous proposons de les mettre au service de l'entreprise.
Après les 3 autres points, je me sens pas trop influencé par ces derniés, peut être que je ne me rend pas compte.
En tout cas en modifiant ce point de vue vis à vis de l'entreprise, qui nous recrute, je me sens plus confiant par rapport à ce que je veux offrir.
J'ai moi même constaté effectivement qu'il est difficile pour un jeune de se faire une place car on le juge inexpérimenté alors qu'il a plein d'atouts en poche. Je suis d'accord qu'il faut arrêter avec cette idée sur la crise. Malheureusement le rabaissement des exigences est une réalité pour les jeunes car nous ne nous sentons pas toujours en position de négocier. Voir le "demandeur d'emploi" comme offreur est une manière plus positive d'envisager les choses. Je suis d'accord avec cette idée qui revalorise l'humain et donne l'idée que nous avons des choses à donner, à partager ensemble.
Bien que connus, il est important de réentendre les faux développés par Julie, la perte de confiance est si vite arrivée quand on est "demandeur d'emplois" et il est très facile de finir par "se contenter". Cependant, il n'est pas chose aisée de savoir ce que l’on vaut, d'identifier nos compétences, et donc ce à quoi on peut prétendre, sans être « trop » raisonnable mais sans non plus tomber dans la prétention. Je vise l’épanouissement professionnel, avant la sécurité. Mais même si j’ai une forte idée de ce que je ne veux pas, et une petite idée de ce que je veux faire, il est difficile de déterminer de quoi est précisément fait cet épanouissement.
Je suis plutôt d'accord avec tout ce qui a été dit. Sortie du Système scolaire depuis plusieurs années et relâchées dans la « nature », je me retrouve exactement comme décrit dans la vidéo : Dans la posture du jeune orienté vers un métier avec « débouché ». Au début, je me pensais « seule », sortie du système, me retrouvant hors « case », et je constate, une de plus avec cette vidéo, que plus j'avance dans recherches, plus je croise ce genre de réflexion. Une liberté, hors partie prit, qui laisse a penser que nous allons vers quelque chose de plus favorable pour l'avenir du travail.
C'est une vidéo qui m'interpelle, en effet, comme bon nombre de personnes en recherche d'emploi, nous pensons (enfin la société nous fait penser) que c'est à nous de faire des efforts et non aux entreprises. Pourtant les entreprises passent des annonces car elles recherchent des personnes, elles sont dans le besoin, elles sont donc demandeuses !!
De plus, mis à part de rédiger un cv et une lettre de motivation, on ne nous apprend pas réellement comment mettre en valeur nos compétences.
Votre vidéo est intéressante car elle permet d'avoir une nouvelle vision de la recherche du travail et qui est à la fois valorisante, optimiste et motivante. La recherche d'un emploi n'est plus considérée comme une corvée mais plutôt un apprentissage sur soi.
Bonjour / bonsoir Mmes et Mrs Je suis un particulier disposant d'un capital bien élevé et que je désire mettre à votre disposition sous forme de prêt
remboursable sur une durée maximale de votre choix, je vous offre de prêt de 2.000€ à 470.000€ à toutes personnes capable de le rembourser avec intérêt à un
taux allant de deux à 2.5% selon la somme demandée et la durée de remboursement.
Merci de me contacter sebastiengabard007@gmail.com
Bonjour,
C'est quoi le rapport avec le cours ?
Cordialement.
Marlène
- Edité par MarleneFournier 1 août 2016 à 16:55:35
Bonjour, Cette vidéo est plutôt rassurante. Mais après plusieurs déceptions dans le secteur de l'accueil, je n'arrive plus à savoir vers quelle direction je dois aller, malgré les points positifs qu'il peut y avoir sur mon CV. Je pense à me réorienter mais je ne sais pas trop dans quoi. J'espère que ce cours va m'aider à y voir plus clair.
+++ pour cette vidéo ! Voilà ce que j'avais envie d'entendre un jour. Enoncer les fausses idées reçues qui nous font blocage dans la vie ou nous dévalorisent et les transformer en bonnes idées est beaucoup plus gratifiant. Dire que quelqu'un est en proposition d'offre est beaucoup mieux que de dire en demandeur d'emploi. Je me souviens après mon BAC plutôt que de poursuivre vers un BTS j'ai changé d'orientation pour une voix artistique. Mes parents et d'autres n'étaient pas d'accord, ils me disaient tu ne trouveras pas des débouchés. Certes mais au moins j'ai choisi ce qu'il me plait !
Bien que les propos tenus dans les vidéos font la part belle aux jeunes, je constate combien ils sont transposables à ma génération, en poste depuis près de 20 ans. Au-delà du fait de s'insérer durablement et de chercher une forme de stabilité professionnelle (illusoire aujourd'hui), la crise est souvent l'obstacle majeur au changement : peur du manque, de ne pas trouver le poste qui nous correspond, prendre des risques et assumer les éventuels dommages collatéraux familiaux ... Les conditionnements doivent être en effet identifiés et il me tarde de découvrir la méthodologie pour faire le pas suivant : oser.
Je voudrais simplement rajouter que cela ne s'adresse pas qu'aux jeunes. Je suis moi-même en reconversion professionnelle et je rencontre les mêmes idées reçues; à savoir pas d’ expérience donc revoir les prétentions à la baisse, reprendre un job dans mon ancien secteur d'activité puisque même si cela ne m’ intéresse plus, c'est toujours mieux que d'être "demandeur d'emploi"... Après avoir vécu 3 licenciements économiques en 10ans dans un domaine que j'avais choisi en tenant compte de ces idées je sais qu'aujourd'hui je me battrai pour faire ce job, qui me correspond vraiment.
Personnellement, je suis aujourd'hui en "demande d'emploi" car j'ai quitté un poste pour un autre, qui finalement ne me correspondait pas!
J'ai décidé de partir pour reprendre ma carrière professionnel en main, occuper un poste qui serai plus en adéquation avec ce que je suis. Mais quand on se retrouve au chômage, notre idéal s'effrite. Même si c'est par défaut il est préférable d'être en poste, c'est plus sûr!
Cette vidéo est très positive. Se positionner comme "offreur de compétences" est beaucoup plus dynamique, je ne l'avais jamais envisagé. On devient alors acteur de son parcours.
A mon tour de réagir sur ces vidéos "detox" que je trouve également positive !
De part ma profession actuelle, ie conseillère stage dans un service d'orientation et d'insertion professionnelle dans une université parisienne, voici une position que je défends déjà actuellement auprès des étudiants en recherche de stage. Le message que je diffuse auprès d'eux étant sensiblement le même "vous êtes le recruteur de votre propre organisme d'accueil de stage".
La difficulté étant de transposer cette méthode pour soi et dans une nouvelle recherche d'emploi. On a beau avoir des outils, savoir se les approprier et devenir nous même acteur de notre projet est parfois plus difficile.
× Après avoir cliqué sur "Répondre" vous serez invité à vous connecter pour que votre message soit publié.
× Attention, ce sujet est très ancien. Le déterrer n'est pas forcément approprié. Nous te conseillons de créer un nouveau sujet pour poser ta question.
Julie Colas