Bonjour,

Après visionnage de la vidéo, je me suis rendu compte que ce que j’avais vécu et ce que je vivais aujourd’hui n’était pas un cas unique, c’était le soucie de notre nouvelle génération... En effet, plus jeune j’avais de grande facilités à l’école, j’étais donc un bon « bulletin de note ». Je m’étais alors retrouvée face à un labyrinthe où toutes les voies étaient possibles. C’était alors à moi qu’on demandait « qu’est-ce que tu veux faire comme étude, comme formation, comme métiers ?». J’avais l’impression d’avoir un billet d’avion universel et on me demandait ma destination alors que je n’avais aucune idée de tous les trésors de ce monde.... Comment choisir si jeune un parcours qui nous correspond si on ne nous aide pas. Il faut nous aider à trouver notre singularité, savoir ce que l’on est capable d’apporter par notre caractère, ce qui nous correspond, ce pourquoi on est doué… Mais c’est pourtant à ce moment que beaucoup de choses se décident sans que l’on ne s’en rende compte, c’est là que l’on choisit souvent un domaine où il y a beaucoup de débouchés, souvent sur conseils de nos parents qui viennent d’une autre génération et ont une autre manière de réfléchir. Ils veulent nous voir réussir, mais ce choix reflète leur propre idéal de la réussite et non le nôtre.

Aujourd’hui, après 5 ans d’étude en école d’ingénieur avec une ouverture à l’international que j’ai apprécié de façon théorique. J’aimais et j’aime toujours les sciences (surtout les mathématiques), j’ai également surmonté mes difficultés en langues étrangères, une réussite et j’en suis fière. Des études qui m’ont tout de même intéressés, enrichis et satisfaits : un coup de chance ? Mais aujourd’hui prête à entrer dans le monde du travail, je vois une fois de plus ce labyrinthe ou beaucoup de voie sont toujours ouverte devant moi mais cette fois ci j’ai dans les mains un diplôme d’ingénieur.

Concernant les idées présentées, je trouve toujours un lien avec mon parcours, est-ce positif ou négatif ? 

L’idée #1 : Cette idée me ramène à mon choix d’avoir fait 3 années d’apprentissage afin de m’adapter et de découvrir le monde du travail et ainsi avoir une petite avance sur les autres. Positif je trouve…

L’idée #2 : Des portes se ferment aujourd’hui, sont-elles impossible à déverrouiller… ? On me dit souvent que je vise trop haut… J’ai du mal à me dire que j’ai fourni autant d’effort au cours de ces 5 années pour au final devoir descendre d’un échelon… Je suis consciente que les écoles d’ingénieur nous formatent pour être les meilleurs mais de nature à avoir très peu confiance en moi redescendre ne me permettra pas de gagner en confiance… Mais de l’autre côté, viser trop haut peut être pour moi une source de nombreux d’échecs…

L’idée #3 me ramène à mon choix de quitter mon CDI au bout de 6 mois qui ne m’apportait rien (choix par défaut ?) pour réfléchir sur mon parcours professionnel… Je souhaite offrir à une entreprise mon savoir et non être un pion dans une entreprise.

L’idée #4 me rappelle les phrases que j’ai beaucoup entendu ces derniers temps : « Tu quittes ton CDI ? mais tu es sure de ta décision ? Tout le monde recherche/rève d’un CDI ». 

J’ai quand même été au bout de ma propre décision. J’ai senti que c’était le bon moment pour prendre du temps pour moi et réfléchir sur mon avenir.

 Il suffit d'aller en bas de page et de poster ce que tu as écrit sur le forum. Ensuite tu échanges avec d'autres personnes ayant participé. DanielEscoval2 

Bonjour à tous,

Je me suis inscrite à ce cours car je suis perdue dans ma recherche d'emploi. J'espère que ce cours me permettra de me recentrer sur mes désirs et ce que je souhaite faire. 

Etant diplômée de Master Management du Sport et d'un Bachelor Journalisme, j'ai toujours privilégié des formations permettant la professionnalisation au travers d'alternances ou de stage. Après un an voire un an et demi de recherches d'emploi, je suis toujours sans emploi. Pôle Emploi m'a clairement expliqué qu'ils "ne pouvaient rien faire pour moi" puisque j'étais "surdiplômée". Mon projet professionnel, plutôt tourné vers la communication et l'événementiel, ne répond d'ailleurs à aucune des idées reçues : je n'ai pas spécialement d'ambition professionnelle, ni une insertion durable. 

Je réponds donc au premier exercice du premier module : 

Cette vidéo m'a évoquée le discours de ma mère, lors de nos interminables disputes concernant ma recherche d'emploi : les "stages" et "l'alternance" ne nous préparent pas au premier emploi et au monde professionnel. Je trouve qu'aujourd'hui les stages et l'alternance sont justement utilisées pour préparer les étudiants à la vie professionnelle. Cette vidéo m'a également interrogée sur mon ambition professionnelle, et sur "l'insertion durable" au sein d'une entreprise. Enfin, cette vidéo m'a fait prendre conscience que mes cinq ans d'étude m'ont apporté des compétences que je peux valoriser. 

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Edité par JulieBarriéty 14 avril 2020 à 20:28:53

DanielEscoval2 a écrit:

Je viens de terminer les cinq réalisations ,mais ne trouve pas où placer les résumés, quelqu'un pourrait m'aider ?

Merci d'avance et bonne soirée !

(L'idée des réalisation m'a fait beaucoup réfléchir l'axe est très bon, je trouve)

A tu trouvé comment faire ? Je ne trouve pas la partie exercice non plus pour les publier

Bonjour à tous et à toutes,

Bien que n'étant pas particulièrement "jeune", cette vidéo m'a permis de me remettre face à mes questionnements actuels. J'ai choisi très vite ma voie professionnelle: un domaine où la demande est constante et où la stabilité est assurée. Je ne me suis jamais vu faire autre chose. Hors, les aléas de la vie ont fait que j'ai très peu travaillé depuis 10 ans (déménagement, maternité) et alors que je pourrais facilement reprendre un emploi, je m'aperçois que mes motivations ont presque complètement disparues. Mais... que faire ? Vers quoi me tourner ? Retourner dans un travail où je ne pourrai pas m'épanouir pleinement ? Ce cours de "jobmaker" m'a semblé l'opportunité de faire le point sur mes compétences et mes opportunités professionnelles.

Voici donc mon retour concernant cette video detox:

A travers cette video, je réalise à quel point je suis moi-même influencée par ces idées préconçues, alors que je pensais en être loin. Le concept le plus parlant, est celui faisant référence à l'appellation "demandeur d’emploi », plaçant un individu dans une posture passive « d'attente », de « quémandeur ». Se positionner comme quelqu’un ayant des compétences à offrir à une entreprise, voilà une façon bien plus positive de se voir, de se présenter et de se « penser ». Mais je m’aperçois qu’il faut aussi arrêter de penser à un emploi durable et quoi moi aussi, je dois déconstruire tous ces préjugés.

Il s'agit là d'une excellente façon de se former un nouvel état d’esprit, propice à se trouver une nouvelle voie professionnelle.

Merci.

Je m'interroge sur le fait que cette proposition soit généralisable à l'ensemble de la population et des sociétés.

En effet, à moins de créer sa société, le besoin des sociétés reste l'élément essentiel qui régit la relation employeur - employé, demandeur - fournisseur.
Il est vrai que j'observe en ce moment même, que les modes de fonctionnement des sociétés (y compris les plus ancrées dans le passée), évoluent à marche forcée vers plus de numérique, vers des activités de plus en plus complexes nécessitant des capacités d'adaptation extrêmement fortes, une liberté et une autonomie extrême dans des contextes toujours plus contraignants en terme d'exigences, de normes, de qualité ...

Cependant, certaines activités, requièrent encore un abandon total de la prise d'initiative par rapport à des obligations de sécurité, ne peuvent correspondre à ce genre de positionnement. (maintenance dans les centrales nucléaires, transports de voyageurs, ...)
Les profils recrutés, doivent faire la démonstration de leur capacité à reproduire des modes opératoires sans les remettre en cause.
Le cadre scolaire normé et évalué me semble adapté à ce genre de besoin. L'automatisation, l'IA, etc aura raison de à court ou moyen terme de ces emplois, faut il s'en réjouir ?

Les jeunes de la génération Y et demain Z, montrent en effet une appétence de moins en moins forte avec ces emplois cadrés, qui laissent peu de place à l'autonomie, la prise d’initiative, la liberté dans l’entreprise sans contrainte.

Le besoin de l'humain n'est pas le même en fonction de sa situation personnelle : en couple, avec des enfants, sans enfant, en période de maladie, ...
Là aussi, le changement est un besoin qui diffère d'un individu à l'autre, d'une situation personnelle à une autre, il n'est pas constant.

Dans tous les cas, le changement reste néanmoins le vecteur de survie d'une société compétitive, il induit donc que tout individu doit développer une capacité d'adaptation idéalement en adéquation avec ses besoins propres.

Enfin, ces principes interrogent évidemment les personnes en fin de carrière qui se retrouvent confrontées à une nécessité absolue de changer alors qu'elle n'en ont pas le souhait ou pas les capacités.

La posture positive de la recherche d'un emploi au travers d'une proposition plutôt qu'une attente demeure une très bonne proposition que je saisie en continuant cette formation. :-)

J’ai vu effectivement un clivage entre les jeunes générations et ceux étant déjà en place. Les "vieux" pensent que les jeunes sont exigeants, et ils ne profitent malheureusement pas de l'opportunité d'un nouvel œil sur leurs activités. Les jeunes peuvent apparaitre fortement critiques, mais car ils manquent parfois de réflexe professionnel, comme "proposer une solution et ne pas seulement mentionner le problème", "éviter qu'une personne se sente attribuée le problème cité". Les jeunes gagneraient à être formés sur cet aspect, et les vieux gagneraient à se former sur la remise en question !

De nombreux commentaires intéressants à lire et qui ouvrent l'esprit. Se sentir moins seul dans un monde qui tend à nous faire croire que nous sommes en lutte permanente les uns contre les autres et face au risque, à l'avenir. Nous tendons à laisser cette ambiance de peurs nous gagner. Il est possible d'agit et en effet changer notre état d'esprit est un premier grand pas.

Voici ma réaction à la vidéo :

La vidéo verbalise ce que j'ai ressenti pendant des années à essayer de trouver une place dans le monde du travail duquel je finissais par m'exclure par dépit ou que je me résignais à subir selon les moments. Je suis sortie diplômée de mon école en 2008, et la crise commençait mais ce n'est que des mois plus tard que j'ai compris que j'en avais essuyé moi aussi les conséquences. Combien de jobs ai-je accepté pour avoir la stabilité d'un CDI ? Combien de fois ai-je essayé de m'adapter ? ou renoncé à mettre en avant mes compétences spécifiques et ma personnalité ?

Bonsoir,

Merci Madame Julie Coudry pour votre effort.

La vidéo m'a été impressionnante, le point qu'on est pas censé faire un travail par défaut m'a permis de re-penser mon choix. Je suis un étudiante en informatique de gestion spécialité commerce électronique mais au fond j'aime la psychologie, la psychiatrie, je suis très hésitée si je veux faire une réorientation académique ou voire continuer à faire l'ingénieurat. J'ai beaucoup aimé l'idée de se voir un offreur de compétence, d'une valeur ajoutée non pas un demandeur d'emploi ce qui m'a poussé à chercher et à penser à la valeur je peux ajouté au mondepour me satisfaire et garantir l'estime de moi. Il n'est pas si évident de se débarrasser des idées toxiques mais il ne faut pas nier que c'est possible.Merci pour m'offrir le champ pour s'exprimer.

Bonjour à tous, 

J'ai beaucoup aimé toute la réflexion autour du concept de "demandeur d'emploi". Dernièrement en envoyant mes CV et lettres de motivation, je me suis rendue compte que je souhaitais intégrer également ce que je recherche.

L'idée n'est plus simplement de savoir si mon profil correspond à l'offre d'emploi de l'entreprise, mais aussi de savoir si l'offre, les conditions, où même les valeurs de l'entreprise correspondent à mes attentes, à moi !

Ce qui complique légèrement les choses...

Bonjour à toutes et à tous, rester optimiste : la recherche de travail c'est s'ouvrir à de nouvelles opportunités. Après 15 ans dans une entreprise le changement n'est pas un virage facile mais cette "détox" me fait voir les choses positivement. Je vais trouver un nouveau job qui me plait si je cible ma recherche sur mes compétences clés et mes intérets réels. Ce changement c'est progresser comme notre société, économie et les métiers. Le résultat sera positif car je l'aurai mis en oeuvre avec mon coeur et mon savoir faire. 

Bonjour,

je suis un senior qui après 27 ans dans une même société se repose la question du Job qui convient...Je suis d'accord pour éviter le job par défaut et n'en suis pas encore là.

Dans mon contexte, je ne peux plus exercer mon ancien métier ( contraintes physiques), et donc une reconversion me paraît impliquer une demande raisonnable ( adaptabilité moins rapide ) et certainement pas une insertion durable (pouvant partir en retraite dans moins de cinq ans).

Je trouve intéressant déjà de réfléchir à ces sujets, mais il faut aussi essayer de se mettre à la place d'un employeur et surtout dans son projet pour discerner ce que mon expérience et mes motivations peuvent apporter comme réponses à ses besoins. Cela permet de se placer alors effectivement comme apporteur de valeurs. Il faut alors aussi réfléchir à ces valeurs que l'on a souvent sans le savoir et qu'il faut aussi savoir mettre en avant. 

Bonjour à tous,

Voici ma première contribution en réaction a la vidéo Détox (étant actuellement en quête d'un nouvel emploi):

Le terme Demandeur d'Emploi m'a toujours gêné, mais sans savoir pourquoi jusqu'à aujourd'hui; il sonne un peu péjoratif car effectivement il limite la personne inactive à un jeu de l'offre et de la demande dont il n'est pas vraiment décideur.

Quand nous sommes inactifs, notre estime de soi est parfois mise à rude épreuve; hors se positionner comme 'offreur ou apporteur de valeurs, de talents, de compétences, de prestations' résonne comme étant 'acteur' de sa vie et remet de la confiance, de la fierté au cœur de 'recherche'.

Cette vidéo m'a rappelé mes débuts dans le monde du travail. Ne sachant pas ce que je voulais réellement faire et pour éviter la stigmatisation du chômage, j'ai accepté un premier travail "par défaut", parce que c'était "mieux que rien".
J'ai aussi souvent entendu que "les jeunes ne sont pas adaptés au monde du travail". Si chaque génération a quelque chose de différent à apporter aux entreprises, nous avons encore un management qui ne s'adapte pas aux attentes de ces générations et qui génère un turn-over important, principalement dans les grosses structures.

Bonjour,

Je suis plutôt d'accord avec cette idée d"offreur d'emploi" plutôt que demandeur. Encore faut-il trouver ce qui nous va.

Je suis souvent sceptique de ces méthodes "toutes faites" pour changer de job et je dois dire que ces façons de voir m'ont interpellé. J'ai donc envie d'en savoir plus et de m'essayer à cette méthode de "jobmaker".

Outre le fait de trouver un job épanouissant où l'on se sent nous même, la réalité pécuniaire nous rattrape. Un CDI pour faire un achat immobilier, assez de paie pour payer le loyer, les impôts, les courses et j'en passe. Il est souvent difficile d'aller vers certaines branches professionnelles car peu gratifiantes en terme d'argent. Comment finir par allier un job qui nous va mais qui nous offre également une sécurité financière ? Comment savoir également si ce job nous correspond vraiment, si l'on fait pas une erreur ? Tant de questions.

Merci

Bonjour,

Je trouve que la vidéo reprend des choses que j'ai déjà entendu et les arguments présentés ne sont pas faux. Mais je trouve que la réalité est tout autre. Les entretiens dépendent entièrement de la personne que nous avons en face de nous. Son caractère, sa façon de penser vont influencer tout l'entretien. Si elle a certains préjugés, un cv comme le mien ne passera pas, beaucoup de petites expériences et très différentes. Je cherche ce qui me convient vraiment. En aucun cas ça remet en cause ma stabilité ou mon futur engagement. 

Je pense que la plupart des remarques sont exactes,mais le fait que les jeunes ne soient pas adaptés au monde du travail est une réalité. En effet,lorsque l'on finit son cursus scolaire ,on ne possède aucune compétences .On a un savoir mais pas de savoir faire or les entreprises recherchent souvent le savoir faire.Quand on crée son CV,ce qui attire se sont les competences et les experiences ,surtout si notre diplôme ne correspond pas au métier.On peut trouver un metier qui nous correspond mais pole emploi n'est pas toujours d'accord pour financer la formation.

Suite à cette vidéo, je rejoins l'idée que les "préjugés" évoqués reflètent la réalité du monde professionnel aujourd'hui et le contexte économique. La priorité à l'issue des études pour la plupart est de trouver du travail pour subvenir à ses besoins et non trouver du travail qui ait du sens pour soi et dans lequel on se reconnait. De plus à la sortie de l'école, nombreux sont les jeunes diplômés qui n'ont surement pas une idée mûre de leur projet professionnel. La vision du jobmaker plutôt que de jobseeker me semble être une bonne approche pour changer de posture et être acteur de sa carrière.

Bonjour, 

"Le travail est le plus important."

"Il faut un métier pour bien gagner sa vie"

"Il faut bien travailler à l'école pour avoir un bon métier"

"On ne quitte pas son travail."

Ce sont les idées reçues qui m'ont été transmises.

L'objectif était la recherche d'un métier mais sans se préoccuper des affinités et des prédispositions de la personne, de l'enfant/ adolescent. Pour avoir un "bon métier", il fallait travailler à l'école, dans les filières générales et aller le plus loin possible. En laissant de côté tout ce qui pourrait être artistique, créatif…

Le fait d'identifier les compétences et les potentiels est assez récent et amène beaucoup de monde à envisager une réorientation professionnelle. Les gens cherchent aujourd’hui une activité qui leur permette d’allier équilibre personnel, épanouissement et revenus.

Le monde est en train d'envisager une autre manière d'exister et de travailler.

Ce cours me semble être une approche intéressante pour y voir plus clair dans la démarche à suivre pour trouver un meilleur équilibre vie professionnelle et vie personnelle.

Bonjour merci pour cette premières vidéo très intéressante tout sais petits contexte détox semble évident les jeunes peuvent apporter de l'innovation et pleins d'autres choses le demandeur d'emploi m'a beaucoup plus, car je pense, rien qu'en changeant celle la nous pouvons voir le monde du travail sous un autre angle l'idée d'être offreur de compétences, effectivement plus valorisante  , je m'étais mis certaines idées dans la tête comment trouver le job qui nous correspond alors qu'ont n'a pas d'expérience dans le domaine 

Bonjour à tous,

D'abord,concernant la notion de job qui nous correspond,je croyais que cela signifiait un job de rêve fait exactement sur mesure pour nous.Ensuite j'ai compris la nécessité de ne pas faire de choix par défaut,ce qui est d'ailleurs majoritairement fait dans mon milieu.Concernant le fait de se présenter comme offreur de compétence,je pense qu'il peut y avoir des risques d'être pris pour orgueilleux.Comment s'y prendre pour éviter cela?Enfin,la meilleure chose que j'ai apprise concerne la mobilité dans le parcours,le fait que nos aspirations changent avec le temps.Je ne l'envisageais pas du tout.

J'ai 55 ans. Autant dire que je ne pourrais me sentir que très peu concerné par les idées reçues concernant les jeunes ... Pourtant, à 55 ans, elles m'habitent encore car je les ai entendu toute ma vie et j'en entends désormais d'autres concernant les séniors.
L'important est effectivement d'abord de chercher à se connaître, d'essayer d'identifier au mieux ce qui nous rend heureux, quelle activité on envisage de pouvoir faire au minimum 35 heures par semaine en y trouvant du plaisir et qui nous permette de satisfaire nos besoins matériels. Et ça change avec le temps et rien n'est irréversible .. mais ce n'est pas simple et ça demande beaucoup d'énergie et de courage et un développement d'une confiance en soi suffisante !
Je suis curieux de voir la suite ...

Tout d'abord merci pour ce contenu qui est très prenant et pertinent. Je suis assistante sociale, j'ai un master en management  santé social, j'ai une licence de sociologie et une autre d'AES, j'ai été formatrice, assistante sociale dans différents services et gestionnaire administrative d'un centre d'hébergement d'urgence. Je n'arrive pas à trouver un emploi qui me convienne. Après avoir vu cette vidéo, je me suis tout de suite dit que je ne prenais pas la bonne route pour trouver un emploi qui me corresponde. Et pourtant, à chaque étape de cette partie, je me disais c'est évident, par exemple, de ne pas faire de choix par défaut. Tout cela me fait dire que je ne m'écoute pas suffisamment, qu'il faut que je reconditionne ma façon d'envisager ma recherche d'emploi. Je me suis bien reconnue dans la situation de la personne qui recherche du travail et non dans la position de vendre ses compétences, c'est un point que je dois travailler. Aussi, je me suis très bien reconnue dans la personne qui a de nombreux projets mais qui ne conduit rien à terme (vendeur de clim). Enfin, j'ai été surprise par la remise en question qu'a provoqué cette partie.

L'idée principale que je retiens est le changement de posture face a l'emploi ainsi que l'idée d'offrir ses valeursUr. C'est vraiment intéressant et important.

Prendre ses envies et ses capacités pour en faire un levier professionnel, serait une partie de la solutionà l'équation je pense...

On parle des "jeunes", j'ai 35 ans et un parcours assez "atypiques" j'ai voyagé changer de domaine d'activité très fréquemment essayant de procéder par ordre d'élimination. Si j'avais su ça plus tôt, j'aurais choisi des emplois qui correspondaientà mes compétences et pas l'inverse! Super-vidéo !

 ddddd

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Edité par MohamediBouhamdi 1 mai 2020 à 15:57:41

Bonjour,

Pour ma part et comme mchamaille, je vais réagir aux deux idées reçues qui m'intéressent particulièrement en ce moment :
- n°2, "il faut des ambitions raisonnables". Je suis globalement d'accord avec les arguments présentés.
J'ajouterais qu'il est parfois délicat de faire se concilier nos aspirations professionnelles et contraintes matérielles.
En tout cas, il faut peut être s'autoriser des ajustements et des changements de cap le cas échéant.

- n°3, se considérer "demandeur" lorsque l'on est sans emploi. C'est vraiment un changement de mentalité que de considérer tout ce que l'on peut apporter : c'est proposer le verre à moitié plein. C'est une approche optimiste certainement salutaire.
Je vous rejoins donc totalement sur ce point.

Cécile