J'aurais voulu savoir si l'un d'entre vous aurait une idée de réponse à la question suivante :
Est-il possible d'avoir quelque chose d'étanche aux liquides et non aux gaz ou inversement ?
On peut imaginer un moyen de maintenir le liquide ou le fluide dans le milieu ce qui fait que la paroi n'aurait pas à respecter cette condition mais je suis curieux d'une vraie paroi, une boîte, une grille ou quoi que ce soit qui bloque l'un et laisse passer l'autre.
Je doute que cela existe mais dites-moi ce que vous en pensez.
Hello! Je suis pas expert (DU TOUT), mais intuitivement, je dirai que si tu veux que l'eau passe et pas le gaz, il faut un gaz qui ai des molécules plus grosses que celle de l'eau, et un materiau ayant des trous de la taille entre les 2. Je sais pas si ça existe en soit, et je sais pas si c'est réalisable ^^' (mais je me trompe peut-être / sans doute )
« Je n’ai pas besoin de preuve. Les lois de la nature, contrairement aux lois de la grammaire, ne permettent aucune exception. » D. Mendeleïev
On pourrait éventuellement imaginer une sélection par densité : je m'explique, si tu connais le volume maximal de liquide qui peut être dans ton filtre, tu peux éventuellement envisager une sortie pour les liquides et une sortie pour les gaz Si la sortie des gaz est situé au dessus de celle de liquides, en accolant tout un tas de petites cellules avec les deux sorties, ça pourrait peut-être marcher.
On doit très certainement se heurter à un grand nombre de limites pratiques mais c'est peut être une idée. A voir.
Il y a des filtres par membranes ou des tamis moléculaires qui permettent de ne sortir que les molécules de taille inférieure à un diamètre très précis. Mais je ne sais pas comme ça peut s’appliquer aux systèmes avec des phases liquides et gazeuses.
" Les tamis moléculaires sont souvent utilisés pour filtrer des gaz et des liquides ; un bon exemple est l'élimination de l'eau dans un solvant organique ou dans l'air, les micropores du tamis moléculaire réabsorbant l'eau jusqu'à des concentrations très faibles. "
Merci beaucoup du terme Bibou, visiblement c'est exactement l'outil utilisé pour résoudre le problème que je me posais !
Dans la fonderie sous pression, on utilise des système qui permet l'évacuation des gaz mais sans fuite d'étancheité du métal en fusion. On utilise des évents d'une grande finesse 0.1 à 0.2 mm avec une géométrie complexe
C'est plutôt un problème de viscosité dynamique que de densité. De plus, l'air ambiant est un gaz compressible et c'est moins le cas pour un liquide tel que l'aluminium dans notre cas (plus précisément c'est un alliage, il n'est pas pur). D'ailleurs on considère en fonderie sous pression que le liquide est "vaporiser" dans l'empreinte. C'est à dire qu'on propulse tellement vite la matière dans le moule que le métal forme des petites gouttelettes.
Pour te donner un ordre d'idée de ce problème de viscosité, tu peux melange de l'eau à de la farine pour créer une pâte assez liquide. En fonction de sa viscosité (donc de la proportion eau/farine), elle va passer ou non au travers d'un égouttoir. Évidemment, le mélange doit être pseudo-homogène sinon ça marche moins bien
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