Bonjour,

ma question est un peut étrange mais je n'arrive pas a trouver pourquoi on arrive à retrouver autant de situation (plantes, ouragan, micro-organismes) suivant la suite de Fibonacci dans la nature. Dans le sens où pourquoi une plante va faire pousser ses graines/pétales/feuilles... d'une telle manière au lieux d'une autre ?

Pourquoi un ouragan va créer un tourbillon vérifiant la suite de Fibonacci ?

Est ce que nous n'arrivons pas a trouvé une explication ?

Merci pour vos réponses

Salut, je vais faire un supposition. Je pense que ce différencie dans la nature des éléments qui se développent en suivant la suite de Fibonacci, à un développement par dédoublement (puissance de 2, comme les cellules), c'est la maturité nécessaire à cet élément pour avoir un impact sur sa croissance. 

(Jour 0): Prenons pour servir d'exemple, un arbre qui produit des feuilles chaque jour. Quand un arbre produit des feuilles, celles-ci lui permettent de capter plus de soleil, et donc l'aide à produire une feuille de plus. Donc notre arbre produit sa première feuille, mais celle-ci à besoin de maturité (atteindre sa taille maximum, consolider la tige, enfin tout les trucs habituelles de la vie d'une feuille). Notre arbre à donc une feuille mais celle-ci ne l'aide par pour le moment. Considérons dans notre exemple, qu'un cycle de maturation de feuille est égal en temps, à un cycle de production de la feuille, soit un jour.

Fin du jour 0 : (0 feuilles matures, 1 feuilles en croissance)

(Jour 1): Donc notre arbre ayant fini son cycle de production, repars dans un nouveau cycle de production. Et notre feuille se lance dans son cycle de maturation. La feuille étant inutile à la croissance de notre arbre pour l'instant l'arbre va continuer à produire 1 feuille. A la fin de ce cycle de production nous nous retrouvons avec une feuille mature, et une immature.

Fin du jour 1 : (1 feuilles matures, 1 feuilles en croissance)

(Jour 2): Notre feuille étant arriver à maturité elle peut aider notre arbre à produire une feuille de plus chaque jour. Notre deuxieme feuille commence son cycle de maturation pendant que notre arbre, lui produit sa feuille habituelle + la feuille bonus.

Fin du jour 2 : (2 feuilles matures, 2 feuilles en croissance)

(Jour 3): On a maintenant 2 feuilles matures qui aide notre arbre, et deux 2 en train de murir. L'arbre produit 1 feuille + 2 feuilles bonus

 Fin du jour 3 : (4 feuilles matures, 3 feuilles en croissance)

(Jour 4): On a maintenant 4 feuilles matures qui aide notre arbre, et deux 3 en train de murir. L'arbre produit 1 feuille + 4 feuilles bonus

 Fin du jour 4 : (7 feuilles matures, 5 feuilles en croissance)

(Jour 5): On a maintenant 7 feuilles matures qui aide notre arbre, et deux 5 en train de murir. L'arbre produit 1 feuille + 7 feuilles bonus

 Fin du jour 5 : (12 feuilles matures, 8 feuilles en croissance)

 Fin du jour 6 : (20 feuilles matures, 13 en croissance)

 Fin du jour 7 : (33 feuilles matures, 21 en croissance)

etc... 

Si tu regardes les feuilles en croissances, elles suivent la suite de Fibonacci. En fait la différence entre une suite de Fibonacci et une puissance de 2, c'est que la puissance de 2 utilises directement son résultat N, pour calculer N+1, alors que dans une suite de Fibonacci, le résultat d'une opération n'aura pas directement d'impact sur le prochain résultat (la période de maturation dans ce cas).

C'est une hypothèse, je ne suis pas scientifique. 

PS : Si le sujet des maths et de la nature t'intéresses, ceci pourrait t'intéresser : https://www.youtube.com/watch?v=OAjzTN2gFPY 

dot_point a écrit:

Bonjour,

ma question est un peut étrange mais je n'arrive pas a trouver pourquoi on arrive à retrouver autant de situation (plantes, ouragan, micro-organismes) suivant la suite de Fibonacci dans la nature. [...]

Hello,

autant ? ça c'est un biais. Il y tant de relations/faits qui n'ont rien à voir du tout avec la suite Fibonacci/le nombre d'or. Si on arrive à se dire qu'il y en a beaucoup c'est qu'on cherche à les trouver.

Ensuite il y a deux catégories :

• là on capilotracte pour arriver à trouver, même de loin et vraiment dans l'«à peu près» un lien avec le nombre d'or ;
• là où il y a vraiment un lien.

Dans la première catégorie on trouvera toutes les élucubrations concernant la pyramide de Khéops, le fait étrange que la masse du proton soit pas loin du nombre d'or fois 10¯²⁷ kg, …

Dans la seconde on trouvera l'agencement de feuilles de certaines plantes (et loin de toutes les plantes), ce qu'on peut relier au fait que le nombre d'or soit «un des plus irrationnel» et que cela garantie par exemple qu'aucune feuille ne cachera «de beaucoup» la lumière aux autres feuilles. Mais on retrouvera aussi la proportion de certains tableau, certaines architectures qui est tout à fait volontaire.

Mais ton «autant» me semble largement exagéré.