Actuellement en Terminal S, je souhaite partir en licence informatique l'année prochaine.
J'habite proche de la frontière Genevoise, je me demande donc ce que vaut le bachelor informatique Suisse. De manière générale, j'entend dire que la Suisse a un niveau plus élever que la France en étude sup.
J'aimerais donc savoir se que vaut ce diplôme par rapport à la licence française, et comment est reconnu se diplôme par les employeurs français.
je ne suis pas sûr que on puisse parler uniformément de niveau plus élevé en Suisse et tout dépend ce que on compare entre deux systèmes différents.
En France comme en Suisse il y a des parcours plus ou moins sélectifs et un bachelor/Master obtenu à l'EPFL a certainement plus de valeur sur le marché du travail que dans d'autres universités, comme en France il y a des écoles plus cotées que d'autres, et même pour le seul système universitaire ( si vous visez uniquement cela) , des universités plus recherchées même si, en théorie, elles offrent des formations licence de niveau équivalent.
En Suisse , il me semble que les universités dépendent d'une législation cantonale et les écoles polytechniques ( Lausanne, Zurich ,) fédérale.
La sélection selon l'université peut donc faire l'objet d'exigences différentes allant jusqu'à un examen d'entrée pour ceux qui ont des résultats en secondaire jugés insuffisants pour une admission sans contrôle ... impensable en France où le mot sélection pour la Fac reste tabou en entrée. Il n'y a donc aucun automatisme d'acceptation. Ceci peut expliquer des statistiques de résultats meilleurs en Suisse pour le début de la licence.
Pour un parcours en école polytechnique, si vous n'avez pas la mention TB au Bac , vous ne serez pas accepté. Si vous envisagiez une université - Genève par exemple si vous habitez à proximité et n'envisagez pas des frais de scolarité élevés en vous installant en Suisse- il faut vous renseigner sur les exigences propres . On trouve les informations de base sur le site de cette université selon la nationalité. L'exigence de note au Bac pour Genève est beaucoup moins élevé qu' à EPFL :12, cela revient à une mention AB. C'est une condition nécessaire pour que le dossier d'un Français ne soit pas automatiquement rejeté mais il n'est pas sûr qu'elle soit suffisante pour une acceptation ( on demande des relevés de notes comme pour un dossier parcoursup français)
Il est presque temps de commencer les démarches comme pour parcoursup en France finalement. Dans tous les cas, je suppose que vous ferez aussi des vœux sur Parcousup, où selon ce que vous pouvez espérer en fonction de vos résultats scolaires , la "tentation" suisse peut être plus ou moins judicieuse, avec dans votre cas un paramètre de proximité ( pour Genève) à considérer pour le coût des études en Suisse.
pour des études dans un domaine spécifique-ici l'informatique - j'ignore si Genève ( globalement pas trop mal classé au niveau des classements internationaux) est ce qu'il y a de mieux hors écoles polytechniques. Néanmoins en général, la "mode" actuelle des étudiants français envisageant des études en Suisse est de viser l'EPFL avec les conditions d'excellence rappelées ci-dessus. Mais si on est capable de l'EPFL, on l'est sans doute aussi pour une excellente école française après CPGE ou éventuellement école post-bac type INSA-Lyon, donc le dilemme reste le même.
- Edité par Sennacherib 16 janvier 2019 à 9:15:24
tout ce qui est simple est faux, tout ce qui est compliqué est inutilisable
Ceci peut expliquer des statistiques de résultats meilleurs en Suisse pour le début de la licence.
L'EPFL a un très fort taux d'échec (de l'ordre de 40%) les premières années (rien n'est garanti pour la suite...). je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres formations suisses.
Ceci peut expliquer des statistiques de résultats meilleurs en Suisse pour le début de la licence.
L'EPFL a un très fort taux d'échec (de l'ordre de 40%) les premières années (rien n'est garanti pour la suite...). je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres formations suisses.
simple hypothèse de ma part sur l'effet d'une sélection à l'entrée où un conditionnel traduirait mieux la réponse (... "ceci pourrait expliquer").
Je considérais aussi les formations globalement et pas le parcours hypersélectif EPFL (*) . Selon des statistiques mondiales ( source OCDE) pour l'obtention d'un premier diplôme type Licence, le taux de réussite en France est de 63% environ des entrants ,73% pour la Suisse : significatif sans être totalement écrasant, c'est aussi un résultat global qu'il faudrait affiner par discipline, et au delà par la réussite au Master.
Mais quand on regarde les résultats OCDE en fonction d'une sélectivité supposée à l'entrée , on peut penser que c'est un indicateur qui joue un rôle même si ce n'est pas le seul et que l’interprétation brute des chiffres n'est pas évidente.
Par exemple, deux pays où elle est réputée très forte: Japon plus de 90% de réussite , Corée 85% environ ... je ne suis pas sûr que même 12 au Bac suffise pour aller à la FAC là-bas ! Curieusement des pays comme les US, où on peut supposer une sélection entrée forte le résultat global est médiocre ( de l'ordre de 58%). Mais la sélection du système US est à plusieurs vitesse entre les très grosses universités et les autres .
Une comparaison directe n'est donc pas évidente lorsque les systèmes éducatifs sont organisées différemment . Les statistiques que je cite excluent pour la France la réussite via les grandes écoles . Il ne mesure pas non plus l'exigence académique moyenne pour la licence dans un pays donc difficile de conclure facilement sur un écart : est-il dû à des étudiants mieux présélectionnés ou à des exigences académiques plus ou moins fortes? Et répondre de façon trop globale sur ce point à K4kugen est impossible : serais je meilleur en sortant avec un diplôme Suisse ? ... peut être que oui, peut être que non selon les diplômes respectifs
(*) En France, le taux d'échec via les CPGE est faible si on considère que taux d'échec = taupins sans école après 2 ou 3 ans, considérant aussi que l'échec ultérieur une fois entré dans l'école est relativement marginal. Maintenant si on considérait taux d'échec = pas d'école du top 12, on retrouverait au moins le taux d'échec de l'EPFL . Donc tout dépend où on place la barre de comparaison.
- Edité par Sennacherib 16 janvier 2019 à 17:18:56
tout ce qui est simple est faux, tout ce qui est compliqué est inutilisable
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