Salut à toutes et à tous,

Alors voilà, je suis en Licence de Sciences Pour l'Ingénieur dans ma fac de secteur et j'ai remis considérablement en question mes plans d'études pour la suite. Mon projet reste, sur la L2 et la L3 d'obtenir le meilleur dossier possible afin de pouvoir intégrer uniquement des écoles d'ingénieurs dans un certain domaine (génie biomédical).

Mon choix est en réalité déjà plutôt restreint puisque je pense rayer de ma liste la spécialité de Polytech Lyon (qui ne me séduit, ni par sa localisation, ni par les enseignements proposés) et l'ISIS car je ne vise pas dans de l'informatique et la dominante de mon parcours est Physique et Ingénierie. Je mise soit sur l'ISIFC, soit sur Polytech Marseille.

En effet, je préfère davantage me spécialiser directement dans le secteur biomédical que de me lancer vers quelque chose de plus général pour les études (mécanique, matériaux, électronique, robotique...) et ensuite m'insérer dans le secteur du génie biomédical au niveau professionnel. Ce qui me plairait, c'est d'avoir accès pendant mes études à des enseignements à mi-chemin entre les sciences physiques et l'ingénierie (qui est mon domaine actuel), les aspects règlementaires au niveau entreprise et la bio.

Ces deux écoles s'intègrent via le concours e3a ou Polytech en sortant d'une CPGE mais je ne vois pas, dans le règlement sur les admissions à Polytech, de description pour les étudiants de L3. Si je candidate, ce serait bien-entendu pour, après ma L3 Physique, débuter en 3ème année, donc en 1ère année de cycle ingénieur à Polytech/l'ISIFC.

Des informations sur les candidatures et admissions à partir d'une L3 ? La candidature s'effectue peut-être au même niveau que pour une personne candidatant après la L2 ?

J'ai également trouvé cette information sur le site : "Les étudiants en L2, L3 devront se préinscrire (de janvier à avril)  sur le site de candidature du Réseau Polytech pour postuler en 3ème année (1ère année du cycle ingénieur). Le candidat déposera un dossier unique dans une école du réseau Polytech (Polytech Marseille pour les académies d'Aix Marseille, et de Corse) et s'il est admissible, sera convoqué à un entretien unique, dans l'école Polytech de son choix, à une date de son choix (au mois de juin). Le candidat pourra alors établir la liste de ses vœux parmi les spécialités d'ingénieur qui lui sont ouvertes."

Cela veut dire que toutes les spécialités d'ingénieur ne sont pas ouvertes à l'étudiant qui candidate ? Concernant l'admission à l'ISIFC, j'ai pu obtenir tous les renseignements nécessaires grâce aux JPO en ligne.

Au passage, après maintes recherches, j'aimerais savoir si à part celles que j'ai citées, il y a d'autres écoles spécialisées dans l'ingénierie biomédicale ? (A part SupBiotech qui me paraît bien accessible lorsqu'on a fait de la bio mais ce n'est pas vraiment mon cas). 

Merci par avance,

-CircuitBreaker

PS : Je ne compte pas candidater à partir de cette année car je suis actuellement en interruption d'études pour des raisons de santé. Je sais que la non-linéarité de mon parcours d'études risque de me coûter cher au niveau des admissions pour les écoles et que pour certains "C'est déjà mort d'avance." mais j'aimerais par avance, s'il vous plaît, éviter les critiques à ce sujet. Et bien-entendu, si ça ne passe pas pour une école d'ingénieurs, j'ai de la suite dans les idées pour pouvoir rebondir sur un Master. Merci.

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Edité par CircuitBreaker 27 février 2021 à 11:38:50

CircuitBreaker a écrit:

Mon choix est en réalité déjà plutôt restreint puisque je raye de ma liste la spécialité de Polytech Lyon (qui ne me séduit, ni par sa localisation, ni par les enseignements proposés)

Après y avoir jeté un coup d'oeil - peut être trop rapide ?- je ne vois pas de différence très marquée entre Polytech Lyon et Polytech Marseille ?

Suivant les points forts et faibles de votre dossier (que je n'ai pas en tête) il faut ratisser assez large, d'autant plus que le bio-qqchose est toujours très demandé (très bons étudiants en réorientation depuis PACES, DUT bio-qqchose, prépas BCPST...)

Vous devez candidater dans au moins 5-6 écoles et prévoir un plan B (master, licence pro, là aussi dans différentes universités).

La licence pro me parait une bonne issue de secours en fonction de vos résultats en L2.

A ce stade et avec une spécialisation très demandée vous devez être mobile géographiquement.

et l'ISIS car je ne vise pas dans de l'informatique et la dominante de mon parcours est Physique et Ingénierie. Je mise soit sur l'ISIFC, soit sur Polytech Marseille.

Il vous faut absolument une liste plus longue que ces 2 écoles.

Ces deux écoles s'intègrent via le concours e3a ou Polytech en sortant d'une CPGE mais je ne vois pas, dans le règlement sur les admissions à Polytech, de description pour les étudiants de L3.

Les Polytech s'intègrent plutôt en sortie de L2. Vous pouvez retenter votre chance en L3, mais la procédure est la même.

La candidature s'effectue peut-être au même niveau que pour une personne candidatant après la L2 ?

Oui

Cela veut dire que toutes les spécialités d'ingénieur ne sont pas ouvertes à l'étudiant qui candidate ?

C'est possible, c'est pas super clair d'après la notice. allez à des PO (virtuelles en ce moment et posez la question).

.Au passage, après maintes recherches, j'aimerais savoir si à part celles que j'ai cité, il y a d'autres écoles spécialisées dans l'ingénierie biomédicale ?

une petite recherche me donne ESEO, HEI, ISEN, EPISEN, ESME SUDRIA, ...

Encore une fois il faut candidater un peu partout, ne pas être trop exigeant sur les détails de la formation, être mobile.

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Edité par Givrali 27 février 2021 à 11:49:51

Merci pour tes réponses Givrali.

Oui c'est sûr qu'en ne visant que deux écoles en particulier, c'est pas vraiment jouer la sécurité du tout.

Après, il est vrai que j'ai tendance à privilégier la localisation avant tout sauf lorsqu'il y a coup de coeur (ce qui est mon cas pour l'ISIFC, notamment, parce que Besançon, c'est pas la porte à côté).

Concernant les Polytech, étant donné que je suis sur la petite île juste en-dessous, Marseille me paraît être la plus proche (avec Nice mais je n'ai pas regardé encore toutes les spécialités), d'où le fait que j'ai tendance à viser plutôt dans la proximité que la mobilité.

De plus, il m'avait semblé que les enseignements proposés à Marseille paraissaient plus complets que ceux proposés à Lyon mais je ne me base que sur des ressentis et impressions, c'est pas très très fiable.

Est-ce que le fait d'éventuellement, au pire du pire des cas, songer à des spécialités différentes au sein d'une même école peut-être pas mal ? C'est vraiment le nombre d'écoles dans lesquelles on candidate qui compte ou c'est juste une question de maximiser les chances d'arriver à être pris, peu importe dans laquelle ?

Il est vrai que le fait de choisir le biomédical de manière très spécifique me paraissait un choix malin, au-delà d'un réel intérêt pour le dispositif médical (diagnostic, traitements...) car je cherchais cet aspect pluridisciplinaire et l'insertion professionnelle y est plus simple lorsque l'on est déjà dans le domaine et puis le fait d'avoir une pluridisciplinarité aide également à équilibrer parfois le niveau par le fait que les domaines soient différents et peut-être pas toujours identiques en terme de difficulté. 

Sinon, je pense être prête à vraiment, si j'ai un coup de cœur sur un domaine, me lancer dans quelque chose de plus général (me concernant, j'ai toujours eu un faible pour tout ce qui touche à l'électronique, l'instrumentation et les signaux) mais j'ai peur de me dégoûter une nouvelle fois de plus, du domaine (ce qui m'est arrivé pendant ma toute première année d'études sup' en DUT GEII). J'avais terminé totalement détruite intérieurement car je supportais affreusement mal la pression et j'ai de gros soucis d'adaptation en partie liés à des troubles dont j'ai ignoré l'existence pendant 20 ans de ma vie et qui m'ont donc, coûté très cher. C'est aussi une des raisons pour lesquelles je privilégie la proximité. 

Voilà voilà, donc pour le moment, mes remises en question se sont faites essentiellement sur le fait de m'accrocher pour viser spécifiquement les écoles et spécialités mentionnées ci-dessus ou sinon, peut-être me réorienter dans un domaine totalement opposé aux sciences car j'ai beaucoup plus de facilités dans d'autres domaines mais rien ne m'intéresse ailleurs : Tout ce qui touche à la gestion, droit, politique, économie et sciences humaines ne m'intéresse vraiment pas et c'est très limite sur des domaines plus littéraires ou linguistiques... 

Bref, je suis un peu perdue car je dois choisir entre privilégier ce que j'aime ou la facilité (compte-tenu des domaines où je pourrai être performante mais qui ne m'intéressent pas) car je sature de plus en plus à cause du fait que mon autonomie dans la vie active soit compromise pour la suite et de mes grosses difficultés d'adaptation. 

(Désolée pour le racontage de life).

Mais dans tous les cas je souhaite terminer ma Licence intégralement avant tout.

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Edité par CircuitBreaker 27 février 2021 à 13:04:25

CircuitBreaker a écrit:

 je ne me base que sur des ressentis et impressions, c'est pas très très fiable.

Il faut regarder les détail des enseignements, les nombres d'heures, etc..

Est-ce que le fait d'éventuellement, au pire du pire des cas, songer à des spécialités différentes au sein d'une même école peut-être pas mal ? C'est vraiment le nombre d'écoles dans lesquelles on candidate qui compte ou c'est juste une question de maximiser les chances d'arriver à être pris, peu importe dans laquelle ?

Je ne comprends pas bien la question.

Si en fait rien ne vous intéresse en particulier vous pouvez placer la proximité géographique en critère n°1.

C’est à vous de voir.

le fait d'avoir une pluridisciplinarité aide également à équilibrer parfois le niveau par le fait que les domaines soient différents et peut-être pas toujours identiques en terme de difficulté. 

Pas dans le biomédical, étant donné que c'est une spécialité très à la mode, vous allez faire face à une forte concurrence.

pendant ma toute première année d'études sup' en DUT GEII... car je supportais affreusement mal la pression

Qu'est ce que vous appelez la "pression" ? Parce qu'un DUT ne me paraît pas un cursus particulièrement susceptible de créer de la pression chez les étudiants ?

Est-ce que vous aviez des problèmes par rapport aux nombres d'heures, au travail en groupe, ... ?

Bref, je suis un peu perdue car je dois choisir entre privilégier ce que j'aime

Vous dites que vous vous vous intéressez à l'électronique mais que le DUT s'est mal passé ? avez-vous compris les raisons de cet échec ?

Il est aussi important de tenir compte de votre état de santé dans le choix de votre cursus. Parlez en à votre médecin.

dans tous les cas je souhaite terminer ma Licence intégralement avant tout.

Une licence vous incite fortement à continuer à bac+5; ça peut être décourageant d'avoir un objectif si lointain.

Si vous en êtes à X années dans le supérieur (?), il faut tenir compte de la lassitude et peut être réfléchir à une formation courte type BTS. C'est souvent dispo localement et en rapport avec les emplois de la région. Ça se passe au lycée, donc vous êtes encadré et le groupe classe peut constituer un cadre plus rassurant que l'université.

Une petite école privée peut aussi vous aider à mettre en place des aménagements par rapport à votre état de santé.

L'idée est juste de gagner votre vie dans des conditions convenables, pas de réaliser votre "mission de vie", d'exercer une passion ou de vous épanouir.

Ce que j'entendais par "Est-ce que le but est de candidater dans un maximum d'écoles ?", c'était de savoir si cela avait une réelle importance lorsque l'on veut candidater pour des écoles de manière générale ou si c'était juste une "sûreté" pour être sûr de maximiser les chances d'obtenir cette spécialité. 

Dans mon cas, si je peux obtenir cette spécialité "génie biomédical" dans celles que j'apprécie tout particulièrement, je n'hésiterai pas à me lancer mais autrement, je privilégie la proximité sans hésitations. 

Concernant la concurrence, j'étais persuadée que justement, ce n'était plus du tout à la mode mais visiblement, ça a du pas mal changer. Après, oui, la difficulté dans les admissions à ce niveau là réside principalement dans le fait que cette spécialité soit demandée par des étudiants qui sortent de bio, autant que par des étudiants qui sortent de filière ingé. Après, je sais que le secteur biomédical n'est pas celui qui est privilégié par les étudiants qui sortent de CPGE (du moins, pas les écoles qui y sont entièrement consacrées) et que les écoles spécialisées dans le domaine ont déjà un certain pourcentage défini dans le recrutement des étudiants : Un certain pourcentage d'étudiants sortant de CPGE admis sur les concours e3a et Polytech, un certain pourcentage dans ceux qui sortent de Licence qui inclue encore un certain pourcentage dans ceux qui sortent de Licences à dominantes ingénierie ET un certain pourcentage dans ceux qui sortent de Licences à dominantes bio. 

Pour ce qui est du DUT, à l'époque, je songeais d'abord à une CPGE TSI, étant donné que je sors d'un bac STI2D (j'ai d'ailleurs toujours au fond de moi ce regret amer de ne pas avoir finalement candidaté sur APB mais j'étais persuadée que même en ayant le niveau et des facilités, mes méthodes de travail n'étaient pas au point pour tenter une prépa tout court). Mon but était dans un premier temps d'acquérir un maximum de connaissances en mathématiques et en physique pour me permettre d'aller un peu là où je voulais plus tard. Je n'ai finalement pas candidaté pour cette prépa (et je le regrette encore affreusement aujourd'hui, ça m'a valu des lynchages sur un forum bien connu pour les prépas). 

J'avais donc opté pour un DUT GEII à plus de 660km de chez moi (qui était à l'époque mon 1er vœu sur APB et avait été accepté d'office avec la meilleure note à l'entretien). Il s'est avéré que je suis tombée sur un IUT élitiste, que j'ai foncé tête baissée sans savoir à quoi m'attendre, à l'époque je ne savais même pas que la localisation d'une formation était aussi importante, la plaquette de présentation de la formation avait stimulé ma vue, ça m'avait fait envie, alors j'ai demandé ça.

On nous menaçait dès le premier jour de nous exclure de l'établissement si on ne performait pas dès le début, me concernant, le feeling est atrocement mal passé avec l'équipe enseignante à quelques exceptions près (certains professeurs qui prenaient en grippe des étudiants et je n'étais pas la seule), on nous demandait de savoir faire des choses que peu importe la filière et l'origine du bac, personne ne savait faire car ce ne sont pas des choses qu'on apprend en cours, sauf si ça avait été appris dans le cadre d'expériences personnelles voir même professionnelles, certains passaient régulièrement voir ce qu'on faisait en TD pour au final juger la vitesse à laquelle on bossait et la qualité du boulot, style fallait avoir terminé ton TD en entier en 15mins max et sans erreur, sinon t'étais une merde (je pèse mes mots) et tu devais aller te réorienter et t'avais pas ta place pour continuer, pas le droit à l'erreur sous peine de se faire dénigrer, pas le droit d'hésiter, pas le droit de ne pas savoir, pas le droit au temps d'adaptation pour la transition lycée/sup'...  Bref, je veux pas faire de délation j'en dirai pas plus, c'est du passé même si ça peut hanter encore plus tard.

Bref, ça correspondait juste pas du tout à mes valeurs morales et ça n'a fait qu'amplifier les difficultés que m'apportaient déjà mes troubles mais à l'époque je ne savais pas qu'il s'agissait de difficultés réelles et je croyais que c'était un manque de travail de ma part alors que pourtant, j'ai toujours eu une volonté et une motivation de malade parce que j'étais le genre de personne, avant le sup', qui était faite pour adhérer au système de l'éducation nationale, au système scolaire Français. En plus j'avais énormément de facilités avec ma très grande mémoire qui compensait mon manque de bon sens et d'esprit logique, presque pathologique... Mais voilà, au-delà du manque de méthode de travail et du fait de ne pas savoir travailler, je me suis retrouvée dans un environnement dans lequel je n'avais aucun repère, seule, sans savoir que je partais de base avec plus de difficultés que les autres à ce niveau là et que ça allait empiéter sur ma performance et une éventuelle réussite...

Mais en soi, tous les cours me plaisaient lorsque j'étais là bas, ça ne correspondait juste pas à mes attentes dans l'ambiance de la formation, dans la façon dont c'était encadré. Le rythme, au niveau des journées, malgré ma grande fatigabilité était supportable, ce qui était exigé là-bas qui n'était pas demandé ailleurs, un peu moins et sinon, le travail de groupe, ça allait aussi même si je ne suis pas à l'aise du tout avec la pratique si je ne réitère pas un certain nombre de fois ce que je fais. J'ai toujours besoin de beaucoup de recul pour assimiler totalement et ce recul, je ne l'obtiens très souvent qu'en me laissant du temps. Sauf que les études, normalement, ça ne dure pas toute la vie. 

Avec du recul et après avoir du en arriver à effectuer diverses démarches diagnostic qui ont visé à mieux me connaître (histoire d'être rassurée sur le fait que j'avais pas une déficience mentale, bien que l'école n'ait jamais été le reflet de l'intelligence [au final, haut potentiel pour arriver à l'échec, des troubles dys et un potentiel trouble autistique], voilà jusqu'où ça peut mener le dénigrement lorsqu'on est touché dans notre propre estime alors qu'on nous disait qu'on était faits pour réussir plus tard), j'ai compris que je faisais des études, non pas pour faire un métier plus tard mais que je faisais des études par plaisir d'apprendre des choses, pour le plaisir simple d'étudier, d'appliquer directement ce que j'apprends, de répéter des méthodes précises et bien définies.

Et depuis que je sais encore plus que généralement, le métier n'a parfois plus rien à voir avec ce qu'on nous enseigne pendant le cursus ingénieur, depuis que je sais que je ne sais pas prendre des initiatives, que je ne sais pas tenir des responsabilités et que je ne serai que difficilement autonome, à moins de faire une activité où je répète sans cesse la même chose en boucle OU où j'applique directement ce que j'apprends en théorie à la lettre sans implicites, que je sais que je ne suis pas assez flexible pour m'adapter à des problématiques qu'on peut imposer à un ingénieur, je me rends compte qu'il vaudrait peut-être mieux que je change radicalement de voie... Pour faire quelque chose qui me plairait moins, voir pas, sachant que mon rêve depuis que j'suis gosse c'est de devenir ingénieure en recherche et développement (même si au niveau des domaines, j'suis passée par pleins de niveaux mais ça restait dans l'ingé) mais au moins avoir un domaine où je suis performante et productive même si ça ne fait pas partie de mes centres d'intérêts. 

Concernant le nombre d'années passées dans le supérieur, après mon DUT j'ai perdu 1 an. En me réorientant en Licence dans ma fac de secteur, j'ai du passer 2 ans en L1 (à cause du passage de la réforme APB --> ParcourSup et de la nature de mon bac jugé trop exotique pour une poursuite en Licence). Bref, au final, à la fin de ma demi-L1 imposée par le parcours aménagé, j'ai décidé de redoubler pour la refaire en une fois, avec le rythme et les enseignements classiques, je l'ai obtenue de manière correcte. Et là je viens d'interrompre ma L2 que je vais recommencer dès que je reprends. Aujourd'hui, je suis censée être à bac+4 et j'ai tout juste un bac+1 de validé.

Bref, je m'arrête là pour les détails... Une formation de type BTS ne m'intéresse pas vraiment, j'ai déjà essayé de me pencher dessus, lorsque j'étais en Terminale on m'avait même encouragée à tenter un BTS électrotechnique en alternance chez EDF (qui était assez difficile d'accès) car tout le monde était sûr qu'avec mon dossier, on me prendrait mais encore une fois, moi j'aimais les cours pour apprendre, pas pour un métier et je ne savais pas à l'époque, ce que je pourrai aller faire dans une entreprise... 

Pour l'instant, la seule chose que je sais, c'est qu'en dehors de tous mes problèmes personnels, je me suis vraiment épanouie dans ma Licence actuelle mais à cause de mon interruption, tout est remis en question et le domaine proposé par l'école d'ingé de mon université ne me tente absolument pas du tout... 

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Edité par CircuitBreaker 27 février 2021 à 15:06:26

CircuitBreaker a écrit:

c'était de savoir si cela avait une réelle importance lorsque l'on veut candidater pour des écoles de manière générale ou si c'était juste une "sûreté" pour être sûr de maximiser les chances d'obtenir cette spécialité. 

C'est important de candidater dans beaucoup d'écoles car il y a peu de places en AST dans chaque, donc plus vous faites de candidatures plus vous avez une chance d'être admis quelque part.