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[Roman] Entretiens avec une enfant-déesse

Médiéval / Fantastique

    1 juin 2010 à 21:10:48

    Nous sommes à nouveau mardi (et oui, ça passe vite), donc voici votre fournée hebdomadaire de drogue littéraire, bande de petits chenapans.

    Entretien 3 : Où l'on apprend ce qu'il advient d'une jeune étrangère quand elle arrive dans un village ; neufs pages de suspense, de surprise, de violence physique et psychologique, et un interlude.

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    Le final de ce troisième chapitre a été l'un des passages les plus difficiles à écrire - sinon le plus difficile - que j'ai rencontré jusqu'à présent.
    Je pense que vous comprendrez pourquoi en le lisant.

    Citation : fan2fantastike

    Lorsque tu parle de pompier ça fait un peu anachronisme et de plus j'ai personnellement pas tellement compris le sens de la phrase (page 19)


    Je ne parlais pas de pompier mais de pompier, ce qui devrait - je pense ? - répondre à ta question.
    Par contre la répétition était bien une erreur.

    Citation : La source

    Alors pour ma part je suis un lecteur plutôt rare, en ce sens ou je lit sans doute pas 1 livre par ans Je ne serai donc pas d'une grande aide pour le style et compagnie.


    C'est pas grave, tout commentaire construit est intéressant !
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      1 juin 2010 à 21:18:38

      sinon tu as avancé dans l'histoire ?
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        1 juin 2010 à 21:20:21

        C'est en cours, mais je suis sur un passage délicat, donc ça traîne.
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          1 juin 2010 à 21:33:02

          Je viens juste de lire le chapitre 3, l'histoire est bonne ^^ Je t'encourage à continuer, pour ma part je lirais ce qui arriveras ici ^^
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            1 juin 2010 à 22:20:38

            Bonjour,

            J'ai trouvé ton récit très intéressant, et j'ai quelques commentaires à faire dessus. J'ai l'impression que les critiques que tes lecteurs te fournissent t'intéressent, donc je vais essayer d'en écrire une à mon tour. Naturellement, la majorité de ce qui suit est subjectif – et les critiques ne portent que sur le chapitre 1 (bien que j'ai lu le 2, mais pas encore le 3).

            * Questions d'ordre général (par simple curiosité)

            Au début de ton récit, tu parles de la ville de “Lusfol, une petite ville perdue dans les collines entre les Plaines du Stephull et l'immense Forêt de Synheuff.” As-tu l'intention d'approfondir beaucoup ce monde (à quel degré, plus “à-la-Tolkien', ou le lecteur est quasiment transporté dans une dimension différente, ou au contraire, à l'opposé, en limitant les détails apportés au monde extérieur) ?

            Tu parles d'un accès direct vers un "royaume démoniaque", mais il n'est pas clair si les démons sont en fait alliés/ennemis/neutres par rapport aux Wezless. Leurs origines et utilités vis-à-vis des Wezless/du reste du monde reste aussi obscure. Compte tu l'approfondir plus loin dans ton récit ?

            * Choses à propos du texte


            Le “En effet et bien...” de la troisieme phrase du premier chapitre me parait un peu lourd (bien sûr, ce n'est que mon opinion). Pourquoi ne pas juste mettre “Bien qu'occupant un poste important...” ?

            Au troisième paragraphe, quand tu dis “[...] dont la puissance et la spécificité confinent parfois à la divinité”, que veux tu dire par “spécificité” (ce n'est pas très clair au niveau du lecteur). Et aussi, pourquoi la puissance et la spécificité des pouvoirs confineraient-t-ils à la divinité (le verbe “confiner” porte un aspect négatif. En quoi être rapporté à une divinité est négatif ?)

            (Au quatrième paragraphe : “[...] il y a maintenant plus de soixantaine-dix ans [...]”. C'est une faute ou ca se dit ?)

            Page 6 : “La population d'une ville-cité influence les décisions en venant torturer les membres avec qui
            elle n'est pas d'accord. L'inverse est par contre assez peu vrai ...” C'est quoi l'inverse ici ? Tu veux dire que “les membres qui se sont pas d'accord avec décisions viennent torturer les autres ?”. Mais dans ce cas la, on revient au premier cas, puisque leur but est d'influencer les décisions en torturant les membres.

            Page 12 : “Puis ce fut comme si on m'étirait à travers une machine à spaghettis.” Ca existait ça dans le temps (ca ressemble un peu à un anachronisme) ?

            Merci d'avoir pris le temps de me lire,
            A+.
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              1 juin 2010 à 23:07:51

              Eh ben, ça part de partout ici !
              En plus j'ai droit au premier message d'un nouvel inscrit !

              Citation : Prime

              Au début de ton récit, tu parles de la ville de “Lusfol, une petite ville perdue dans les collines entre les Plaines du Stephull et l'immense Forêt de Synheuff.” As-tu l'intention d'approfondir beaucoup ce monde (à quel degré, plus “à-la-Tolkien', ou le lecteur est quasiment transporté dans une dimension différente, ou au contraire, à l'opposé, en limitant les détails apportés au monde extérieur) ?


              Ni carte (j'en ai une, elle me sert pour vérifier la cohérence de certains trucs, mais elle restera chez moi), ni rien qui ne soit directement en rapport avec l'histoire.
              Pourquoi ? Parce que j'écris un roman, pas un guide touristique. Et à moins que ce ne soit utile à l'histoire, on se fiche de savoir que "Lusfol, 1534 habitants, est située à 23.5 km au sud-sud-ouest de la pointe sud-est de la foret de Synheuff, qui elle fait 12543 km² et est constituée principalement de pins, de sapins, ..." (je raconte n'importe quoi, c'est un exemple).
              Par contre, c'est bien un univers différent de celui que l'on connaît.

              Citation : Prime

              Tu parles d'un accès direct vers un "royaume démoniaque", mais il n'est pas clair si les démons sont en fait alliés/ennemis/neutres par rapport aux Wezless. Leurs origines et utilités vis-à-vis des Wezless/du reste du monde reste aussi obscure. Compte tu l'approfondir plus loin dans ton récit ?


              Idem : si j'en ai besoin, j'en parlerai.
              M'enfin, celui qui a attaqué la ville dans le chapitre 1 ne semblait pas très amical.


              Citation : Prime

              Au troisième paragraphe, quand tu dis “[...] dont la puissance et la spécificité confinent parfois à la divinité”, que veux tu dire par “spécificité” (ce n'est pas très clair au niveau du lecteur).


              Qu'elle est spéciale (mais la phrase va sans doute être remaniée un jour).

              Citation : Prime

              Et aussi, pourquoi la puissance et la spécificité des pouvoirs confineraient-t-ils à la divinité (le verbe “confiner” porte un aspect négatif. En quoi être rapporté à une divinité est négatif ?)


              Patience, patience...

              Citation : Prime

              (Au quatrième paragraphe : “[...] il y a maintenant plus de soixantaine-dix ans [...]”. C'est une faute ou ca se dit ?)


              Ca se dit pas, c'est une faute que personne n'avait vue...

              Pour les spaghettis, les nouilles chinoises (très proches des spaghettis, ces derniers en sont les descendants directs) existent depuis environ 4000 ans.
              Lesdits spaghettis auraient été importés par Marco Polo (qui est revenu de Chine en 1291, ce qui ne nous rajeunit pas) et existaient très probablement en Italie avant (route de la soie, tout ça).
              Donc non, ça ne ressemble pas à un anachronisme.
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                2 juin 2010 à 12:10:24

                C'est... de qualité. Dans le sens où c'est mieux écrit, mieux pensé et mieux travailler que 95% de ce qu'on peut trouver d'amateur sur le net. Après, est-ce que personnellement j'aime ? Pas du tout ^^ pas c'est principalement parce que la fantasy et tous ses genres environnants me déplaisent.

                Suivant ton conseil, je n'ai pas lu le prologue, mais le chapitre 1 ; j'ai survolé les commentaires des autres, alors excuse-moi si je répète certaines choses !

                Déjà, une chose qui me défrise : la première phrase.
                "Lusfol", "Stepphull", "Synheuff". Trois mots inventés en une ligne et demi. Je trouve que c'est une grave erreur d'avoir voulu situer à brule-pourpoint le lieu de l'action de manière aussi précise, avec des endroits que le lecteur ne connait pas et dont il est possible qu'il bute dessus en lisant. Je sais, je l'ai compris depuis longtemps, le plus exaltant dans l'écriture d'un roman fantasy c'est la possibilité d'inventer tout un monde avec des mots originaux-magnifiques. Mais après, il faut savoir les utiliser avec parcimonie. Je te conseillerais, pour ce début, de t'en tenir à "Lusfol" et de placer les deux autres précisions un peu plus loin, si tu en as l'occasion. Si, en revanche, ces précisions sont vraiment utiles, il faut songer à mieux les amener. Ce ne sont que des noms de lieux, tu me diras, certes, mais il n'y a rien de plus frustrant pour certains lecteurs qu'une avalanche d'informations dont ils ne maitrisent pas les rudiments. Toi, tu connais le monde que tu as inventé sur le bout des doigts, tu l'aimes, le lecteur pas encore.

                Je pourrais continuer avec la suite, "la prêtresse d'Emlän", la race "Wezless", des notions qui sont balancées à la file sans que tu n'en expliques un minimum... Moi, ça m'agace.

                En revanche, parler des "Wezless" au moment de la conversation des enfants est très bien, compréhensible, et suffit largement. Là, je ne me sens pas largué, tu introduis une nouvelle information, tu la développes vaguement, de quoi ne pas laisser le lecteur avec un mot qui ne lui apprend rien.

                Par contre... ton personnage d'Andémnia me fait peur [j'écris au fur et à mesure de ma lecture]. C'est une prêtresse, elle est jeune, elle a de très grands pouvoirs, elle est jolie, elle fait 1m78 (certes, petite pour sa race dis-tu, mais ça la rapproche des humains), gentille, mais prête à défendre farouchement ses amis, elle est très âgée bien que perpétuellement jeune et, cliché des clichés, ses yeux changent de couleurs... honnêtement, tu es bien partie pour faire une Mary-Sue :/ Et c'est très mauvais, ça. Heureusement, elle n'est pas appréciée par le village (mais certains diraient que ça participe à la Mary-Sue, cela dépend). Voyons la suite ^^

                J'aime énormément la description du mode gouvernemental de la cité Wezless décrite par Andémnia.

                Je ne comprends pas que le Maitre soit le père ; bon, outre le fait que c'est cliché au possible, pourquoi sa femme ne le reconnait pas ? Pourquoi dit-il qu'il a tué un homme, une petite fille et un petit-garçon ? Qui est l'homme ? Et pourquoi prétend-il ne pas avoir reconnu avoir tué sa propre fille ? Et puis tu dis que les parents sont partisans d'un politique mou... Et ils barricadent la maison, et disent à leurs enfants de se cacher. Et pourquoi Andémnia ne le reconnait ps avant que sa voix change ? Il a un masque (j'ai peut-être loupé l'info) ? Enfin bref, j'imagine qu'il y a une explication logique à ce changement d'attitude du Père qu'on apprend plus tard, dans le cas contraire il va falloir arranger ça ^^

                La main prolongée par une sorte de lame invisible, la lumière blanche qui l'entoure, l'amnésie passagère... je trouve pas ça convaincant :/

                Répétition de "magie" fin de la page 11 pas très jolie, facilement remédiable ^^

                Voilà voilà, sinon globalement c'est plutôt bien hein, même si c'est pas mon genre ^^
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                  2 juin 2010 à 12:13:15

                  Tiens, vu qu'on reparle des spaghettis ... parler d'un moulin ne serait pas plus adapté ? (je veux bien croire que les spaghettis datent hein ^^)
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                    2 juin 2010 à 13:21:21

                    Qu'est-ce que vous avez tant contre les spaghettis ? c'est bon pourtant :p

                    Sinon pour le 3 ième chapitre pas mal... mais pour ma part j'ai trouvé que c'était... un peut sec, je veux dire par la que l'action à mis pas mal de temps à arrivé et s'est très rapidement dissipé... bon évidement pour réellement jugé il faudrait voir avec le chapitre suivant, mais c'est comme sa que je l'ai ressenti tous du moins
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                      2 juin 2010 à 16:28:50

                      "Moulin à spaghettis", c'est pas mal tiens, j'y songerai. En fait, c'est "machine" qui en plus d'être moche (j'ai pas trouvé mieux) fait trop moderne, pas "spaghettis".

                      ---

                      Bon, attaquons la montage de la critique Savernake :

                      C'est intéressant, d'autant plus que ta critique me permet de voir immédiatement pourquoi tu détestes la fantasy : tu cherches à avoir des informations là où il n'y en a pas, quand la fantasy oblige souvent à beaucoup d'imagination.
                      En particulier dans les noms. Un bouquin qui se passe hors du monde réel va nécessairement nécessiter un certain nombre de noms qui ne correspondront à rien, et qui ne seront qu'un support :

                      a) pour une information "annexe" qui est la vraie information pertinente,
                      b) pour "grouper" les noms par ressemblance (à condition que l'auteur fasse attention à sa toponymie).

                      Démonstration avec la phrase incriminée au début :

                      a) Donc oui, au tout début, on a "Lusfol", "Stephhull" et "Synheuff".
                      Mais la phrase parle surtout de la "..., une petite ville", des collines, des "plaines de ..." et de la "forêt de ...".
                      C'est ça les mots-clefs, les noms ne sont accessoires.
                      S'ils ne sont pas répétés rapidement, tu les oubliera, et dans ce cas c'est pas grave, c'est prévu pour. T'as mangé trois noms, mais t'as surtout eu les informations pertinentes et utiles pour le placement de la ville : elle est petite, et située dans des collines coincées entre une plaine et une forêt.

                      b) Maintenant que t'as mangé 3 noms, tu as une idée de la sonorité des noms du coin.
                      Donc si je parle à un autre endroit de "la forêt de Kourkaromm", tu sauras d'instinct que c'est pas au même endroit (le problème est que cette règle est souvent violée par plein d'auteurs, y compris des connus)..

                      D'autre part, le point de vue de rédaction même, je ne peux pas me permettre de balancer des explications sur l'univers par un membre de ce même univers.
                      Personne ne parle de "une vache, cette grosse bête à quatre pattes et à cornes pesant quelques centaines de kilos, élevée pour sa viande et son lait", on dit "une vache".
                      Là c'est pareil ; si y'a quelque chose à savoir, je le rajoute.
                      Par exemple plus loin je parle d'animaux de traits. Y'a aucune description. Vous imaginez ce que vous voulez, je m'en cogne : tout ce que vous avez besoin de savoir c'est que "des Xxxxx sont des animaux de trait".

                      Enfin, j'aime pas balancer de grosses descriptions inutiles ; par contre j'essaie de faire attention à mettre ce qui est indispensable.
                      Exemple : dans certains romans, on peut faire un portrait exact du moindre personnage. Dans d'autre, on en sait presque rien, physiquement. Exemple avec H2G2 : Dans le film, Ford Escort (c'est son nom) est un black. Ça a surpris pas mal de monde, mais en fait il n'est jamais décrit physiquement en 5 volumes.
                      J'ai eu l'occasion de lire des bouquins de SF / fantasy où l'auteur te fais un aparté détaillé à chaque concept inconnu, sincèrement c'est super, super lourd.

                      Même raisonnemnet pour "Elmän" ("déesse protectrice du foyer et des récoltes", tu veux quoi de plus ?) et "les Wezless" (la description est moins d'une page plus loin, et le peut que j'indique suffit pour comprendre la page normalement).

                      Donc je résume :
                      - Les noms qui sont importants sont répètés et répétés, vous ne pouvez pas les louper.
                      - Les noms que vous oubliez sont annexes. J'ai une mémoire des noms atroce ; si vous oubliez un nom, je l'aurai oublié aussi (et pourtant c'est moi qui écrit le texte) (sauf effet volontaire de ma part). Dans ce cas ce n'est pas le nom qui est important (il pourrait être remplacé par n'importe quoi ou presque), mais ce qu'il désigne.
                      - Au-delà des noms, je donne toutes les informations nécessaires à la compréhension. Si vous ne comprenez pas un truc, demandez. Si je corrige pas, c'est que vous avez déjà les informations pertinentes : imaginez le reste.

                      ---

                      Pour le personnage d'Andemnia, c'est un joli exemple du danger de critiquer au fil de la lecture.
                      Parce que ce n'est pas une Mary-Sue (contrairement à ce que pourrait effectivement faire croire la description au début), ou alors on a pas du tout la même définition de la chose (et ça ne s'arrange pas dans les chapitres pas encore publics).

                      ---

                      Cette passage me pose un problème (j'ai mit des sauts de ligne et numéroté les questions) :

                      Citation : Savernake

                      1- Je ne comprends pas que le Maitre soit le père ; bon, outre le fait que c'est cliché au possible, pourquoi sa femme ne le reconnait pas ?
                      2- Pourquoi dit-il qu'il a tué un homme, une petite fille et un petit-garçon ?
                      3- Qui est l'homme ?
                      4- Et pourquoi prétend-il ne pas avoir reconnu avoir tué sa propre fille ?
                      5- Et puis tu dis que les parents sont partisans d'un politique mou... Et ils barricadent la maison, et disent à leurs enfants de se cacher.
                      6- Et pourquoi Andémnia ne le reconnait ps avant que sa voix change ? Il a un masque (j'ai peut-être loupé l'info) ?
                      7- Enfin bref, j'imagine qu'il y a une explication logique à ce changement d'attitude du Père qu'on apprend plus tard, dans le cas contraire il va falloir arranger ça


                      - Pourquoi le père / maître devrait dire la vérité ?
                      Il ment tout simplement : si son public est persuadé qu'il a buté un mec en haut, ils penseront que le père et mort et donc ne penseront pas à faire le lien.
                      Ça devrait répondre aux questions 2, 3, 4 (si j'ai bien compris la question) et 7. Au passage, il a bien buté les gamins en haut, qui l'ont vu revêtir sa tunique.
                      Je pensais que c'était clair, mais vous êtes déjà 2 à croire ce type.

                      - La réponse à la 5 est dans le texte : "ils sont partisant du mou donc honni", donc ils se barricadent pour pas se faire lyncher.

                      - La réponse aux questions 1 et 6 (c'est la même) est dans le texte : tous les méchants de la scène sont planqués sous des longues tuniques et des capuches pointues ; le maître a sa voix déguisée. J'ajoute que dans le cas d'Andemnia, elle a passé la majorité de son temps planquée (donc sans rien voir).

                      Citation : Savernake

                      La main prolongée par une sorte de lame invisible, la lumière blanche qui l'entoure, l'amnésie passagère... je trouve pas ça convaincant :/


                      Je vois pas ce qu'il y aurait de convainquant ou pas.
                      Si ça te semble totalement irréaliste, c'est tant mieux. Parce que c'est bien là tout le problème et la base de l'histoire : ce qui lui est arrivé est complètement incroyable...

                      Voilà, j'ai pondu un énorme pavé. Mon patron va pas être content.
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                        2 juin 2010 à 17:07:54

                        Merci d'avoir répondu de manière aussi précise.

                        Il y a méprise : je déteste tout autant que toi les descriptions superflues. Hormis celles de grands auteurs classiques qui savent ce qu'ils font, j'ai horreur des longues descriptions. J'aime quand c'est épuré, j'aime quand chaque phrase a son utilité.

                        Certes, un roman fantasy a besoin de noms de toutes sortes (lieux, prénoms, objets...) inventés. J'en conviens fort bien, seulement, et c'est ça qui me pose problème : il est sage de les utiliser avec parcimonie et à bon escient.

                        Tu fais toi-même remarquer que, dans la première phrase de ton chapitre 1, les informations principales sont "la petite ville" "plaines de" et "forêt de". Pour "petite ville", je suis tout à fait d'accord. Mais dans ce cas, quel est l'intérêt de noyer le lecteur avec trois noms inventés ? Un, comme je l'ai dit, suffit amplement. Parce que même si ces noms ne sont pas utiles, ce sont eux que l'on remarque, qui nous frappent, dans la mesure où ils nous sont nouveaux, on est tenté de les relire pour mieux apprécier leur construction, leur sonorité, bref l'attrait de la nouveauté. Pour des lecteurs friands de fantasy qui aiment ça, c'est probablement très bien. Moi, qui suit un lecteur à convaincre, cela m'agace profondément. J'ai l'impression que tu arrives avec ton monde, très certainement bien pensé, et que tu me le ""balances"" à la figure en me disant "débrouilles-toi avec". Moi, je ne fonctionne pas comme ça, je suis lecteur, tu arrives avec ton histoire, il faut m'appâter, me distiller la chose petit à petit et non débarquer avec "Nous sommes dans la ville de A bordée par la forêt de B où vivent les C qui sont en guerre avec les D, plus puissants grâce à leur prêtresse E". Je caricature, bien évidemment. Mais n'oublie jamais que l'on ne connait pas ton monde, et qu'une avalanche de mots nouveaux peut vite agacer/décourager. Certes, tu ne le fais pas vraiment dans ton histoire, ce n'est que vis à vis de la première phrase que je le déplore ; et justement parce que c'est la première phrase, ce n'est pas cette image que tu devrais donner au lecteur.

                        Ensuite, je ne veux pas des explications sur tout et pour tout, mais je ne veux pas [attention, quand je dis "je veux / je ne veux pas", ce n'est pas un ordre mais ce que souhaiterais en tant que lecteur potentiel, entendons nous bien ^^] non plus qu'on me fasse miroiter des choses toutes les deux lignes sous prétexte qu'on est dans de la fantaisy et qu'il faut une minute pour inventer un nouveau mot [en théorie, après je me doute que tu as réfléchis un peu plus que ça!] et le rattacher à une notion fantasy pré-établie (la race bidule, la prêtresse chose, les elfes machinchouettes, de la poudre de truc...).

                        Bref, moi ce que j'attends, c'est que tu ne me noies pas dés le départ de mots inconnus, et que lorsque tu évoques un mot inventé, tu le rattaches à quelque chose de tangible, de sorte que le lecteur ne se dise pas "ouais, c'est fabuleux les Trucs, il est joli le mot tiens, il sonne bien, et son orthographe est compliquée bigre!, mais ça ne me dit absolument rien".

                        Je sais que je ne suis pas un amateur de fantasy mais, honnêtement, je trouve que c'est vraiment essentiel.

                        Ensuite, il est certes "dangereux" de critiquer au fur et à mesure que l'on lit. Mais que fait le lecteur, à ton avis ? Il lit, il se dit "ouh, pas terrible son personnage là", et même si l'on constate 50 pages plus loin que ton dit personnage n'est pas une Mary-sue, il y a quand même une chance que tu ais perdu ton lecteur avant. Ce n'est pas parce qu'un problème s'arrange plus tard qu'il ne faut pas le régler dés le départ, tu ne peux pas dire à tous tes lecteurs individuellement "non, mais elle est pas si Mary-sue que ça en fait, continuez". Je pense que tu devrais un peu nuancer Andémnia... et définitivement virer ces yeux qui changent de couleurs.


                        Pour le Père / Maître je comprends mieux, merci, mais à ce moment-là, je pense qu'il faudrait préciser certaines choses. Enfin, c'est peut-être moi qui ait mal compris, mais je pensais que le Maitre et ses acolytes étaient suffisamment alliés pour qu'ils connaissent l'identité du dit Maitre, mais visiblement non, d'accord, mais à ce moment-là, tu devrais insister un poil plus sur l'aspect anonyme du Maitre, peut-être une ligne de description supplémentaire sur lui.

                        Citation : SpaceFox

                        Si ça te semble totalement irréaliste, c'est tant mieux. Parce que c'est bien là tout le problème et la base de l'histoire : ce qui lui est arrivé est complètement incroyable...



                        Oui, mais non. Cet argument est, je suis désolé, idiot.

                        Tu écris certes du fantasy. Mais le fantasy, malgré son aspect fantastique et merveilleux mêlés, donc "incroyable" par rapport à notre réalité, le fantasy donc a une certaine logique. On ne peut pas dire "je suis dans un fantasy, je fais ce que je veux". Il faut imposer des limites, et garder une certaine cohérence dans les évènements. Si tu écris dans le chapitre suivant qu'un serpent sort de sa tête, mange une armée de vilains et explose ensuite en roses argentées, cela aurai beau être incroyable, ce sera complètement absurde.
                        Une nouvelle fois, j'exagère pour te montrer mon point de vue, mais le coup de la lumière qui enveloppe l'enfant hyper-puissant c'est vraiment éculé... la main tranchante, d'accord je veux bien te le passer, encore que je trouve que cela fasse un petit peu "construction sur le tas" si tu me passes l'expression...


                        J'ajouterais une chose : les défauts que je mets en avant, c'est ce qui me déplait dans la mauvaise fantasy. Je ne m'y connais pas, comme je l'ai dit, et je serais bien en peine d'analyser ton monde sur le fond, mais il y a des clichés de la fantasy énormes qui même à moi me sautent aux yeux (je parle en général, mais je les retrouve en partie dans ton texte) :

                        1) Le danger du Mary-Sue, ou même le danger qu'un personnage paraisse Mary-Sue trop longtemps
                        2) Les noms inventés à foison qui tombent de nulle part et qui, à part donner un petit effet, n'apportent rien à l'histoire
                        3) Les clichés magiques : lumière, pouvoirs exceptionnels, etc. qui ne sont pas justifiés ou correctement insérés.

                        Voilà sur quoi, pour moi, tu devrais te concentrer.
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                          2 juin 2010 à 20:36:40

                          Citation : Savernake

                          Mais dans ce cas, quel est l'intérêt de noyer le lecteur avec trois noms inventés ?


                          Sans réfléchir, j'en vois trois :
                          1- La raison donnée au point b) de ma première réponse.
                          2- Parce que c'est au tout début du texte : c'est un contrat de lecture : "Ce monde n'est pas réel".
                          3- Parce que c'est au tout début du texte : c'est un contrat de lecture (bis) : "Dans ce texte vous allez avoir des noms inventés sur lesquels vous allez avoir juste les informations strictement nécessaires. C'est comme ça. Faites travailler votre imagination, ou glissez sur les mots. Si vous voulez une description détaillée de tous les nouveaux concepts, posez ce bouquin et allez voir ailleurs. Je ne peux pas plaire à tout le monde et je n'ai pas besoin de vous pour vivre".

                          Citation : Savernake

                          lorsque tu évoques un mot inventé, tu le rattaches à quelque chose de tangible, de sorte que le lecteur ne se dise pas "ouais, c'est fabuleux les Trucs, il est joli le mot tiens, il sonne bien, et son orthographe est compliquée bigre!, mais ça ne me dit absolument rien"


                          C'est pas le but.
                          Le but c'est "tiens voilà un mot que je ne connais pas. D'après le reste de la phrase, ça correspond à XXX. Ça me suffit pour comprendre, je fais confiance à l'auteur pour m'en apprendre plus si j'ai besoin d'en savoir plus."
                          Le problème est de réussir son coup - en tant qu'auteur. Je prétends pas avoir réussi à chaque fois, mais après relecture je trouve que je m'en suis pas trop mal sorti sur le chapitre 1 :
                          • Wezlesse : Une race honnie (puis une description morale un peu plus loin, et une description physique à la page 1).
                          • Arrethia : Un nom de lieu. Sans doute le plus "problématique", parce qu'on ne sait pas trop si c'est le nom de la région, du continent ou de la planète ; mais personne ne m'a jamais fait de remarque à son sujet.
                          • Lusfol, Stephhull, Synheuff, Zwal'Nohltl : c'est des noms de lieux, donc arbitraires. Respectivement une petite ville, une plaine, une forêt et une ville Wezlesse.
                          • Andemnia, Etztrà, Swelkh, Zweyll : c'est des noms propres, donc arbitraires.
                          • Les autres noms sont transparents : le Grand Conseil, le Rites de Passage (qui d'ailleurs est expliqué), Poignard du Sacrifice (utilisé comme un nom propre) ; ou sont des néologismes :
                            démonologue, sarcophagesque.

                          Au final, y'a deux noms avec une notion à assimiler dans tout le chapitre, je ne pense pas que ce soit excessif.
                          Je ne compte pas les noms, qu'ils soient de personnages (arbitraires, et tu remarqueras qu'une proportion importante de livres te balance un nom propre de personnage dans les 3 premiers paragraphes) ou de lieux (tout aussi arbitraires : que ma ville s'appelle Lusfol, Paris, Montréal (lequel ?), Höfn, Daegu, Kindu ou Puno, ce n'est qu'un nom. Il ne signifie rien en tant que tel : c'est une étiquette sur un lieu. Et à moins de viser une très grosse ville, personne ne connaît ce lieu à l'avance.).

                          Si tu as 1984 chez toi, je te conseille de l'ouvrir, et de me dire rien qu'en lisant la première page (édition poche), à quoi correspondent les concepts mentionnés de "Maison de la Victoire" et "Semaine de la Haine".
                          Pas besoin d'avoir des noms bizarres ni de faire dans la fantasy pour faire dans l'obscur.

                          Citation : Savernake

                          Je pense que tu devrais un peu nuancer Andémnia...


                          (Y'a pas d'accent)
                          Non.
                          D'abord parce que ça permet un effet de surprise plus intéressant.
                          Ensuite parce que ce n'est pas ma vision mais celle du narrateur, présent dans l'histoire - et que j'en ai besoin ensuite.

                          Citation : Savernake

                          et définitivement virer ces yeux qui changent de couleurs.


                          Non plus, et ce pour une excellente raison que je ne peux pas expliquer sans casser un certain nombre de choses à long terme. Et ta réaction me prouve que mon effet fonctionne plutôt bien.

                          Citation : Savernake

                          Pour le Père / Maître je comprends mieux, merci, mais à ce moment-là, je pense qu'il faudrait préciser certaines choses. Enfin, c'est peut-être moi qui ait mal compris, mais je pensais que le Maitre et ses acolytes étaient suffisamment alliés pour qu'ils connaissent l'identité du dit Maitre, mais visiblement non, d'accord, mais à ce moment-là, tu devrais insister un poil plus sur l'aspect anonyme du Maitre, peut-être une ligne de description supplémentaire sur lui.


                          Je note.

                          Citation : Savernake

                          Si tu écris dans le chapitre suivant qu'un serpent sort de sa tête, mange une armée de vilains et explose ensuite en roses argentées, cela aurai beau être incroyable, ce sera complètement absurde.


                          Eh, pourquoi pas ?
                          C'est impossible dans notre monde, mais pourquoi pas dans le monde du bouquin ? D'autant plus facile et crédible que dans le monde du bouquin, il y a de la magie.
                          Tu sais quoi ? Non seulement ce serait possible dans ce monde, mais en plus ça n'étonnerais à peu près personne. Ce serait quelque chose de normal.
                          Pire que ça : je suis l'auteur ; si je prétends que ça arrive dans mon monde, alors ça arrive dans mon monde, point.

                          Le problème est de prendre en compte les conséquences d'un univers dans lequel la magie à cours.
                          Par exemple si j'écris cette scène, puis qu'un type qui s'est fait découper en rondelles est soigné et guéri en deux heures, c'est normal et cohérent : la magie permet de le faire.
                          Si je rajoute qu'un autre type est mort suite à une infection dûe à une petite coupure, là je suis dans l'absurde. Ou alors j'ai intérêt à trouver une raison béton pour avoir soigné magiquement le premier type mais pas le second.

                          "Si l'auteur dit que ça arrive, alors ça arrive, même si c'est impossible en vrai."
                          C'est la base de toute la SFFF : nous sommes dans des mondes dans lesquels des choses irréalistes dans notre monde peuvent arriver. Ces mondes doivent être cohérent en interne (cf mon exemple), mais pas nécessairement cohérent avec le monde réel.
                          Par contre, ça nécessite une putain d'ouverture d'esprit et une certaine capacité d'adaptation, tant pour l'auteur que pour le lecteur.

                          Le problème est de maintenir la cohérence interne au monde, c'est d'autant plus délicat que tu t'éloignes du monde moderne.

                          J'ajoute que pour en revenir au texte, la débauche de puissance et d'effets spéciaux est nécessaire ; c'est même l'un des piliers de l'histoire.


                          Voilà, je pense avoir répondu et expliqué tout ce qui te posait problème ; j'ai encore écrit un putain de pavé mais cette fois-ci, j'ai plus de patron sur le dos.

                          Je trouve qu'il y a quelque chose de fascinant dans la logique du type qui dit "j'aime pas ce que tu fais", mais qui vient quand même pondre de gigantesques pavés. C'est pas une attaque personnelle, mais une simple constatation ; d'ailleurs tu es loin d'être le seul à avoir ce genre de comportements.
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                            3 juin 2010 à 16:33:04

                            Bon, alors voyons voir un peu mes critiques. Sinon(je te dis j'ai bien aime le livre).
                            1.Il ne faut jamais faire de <<>> dans les textes sans raison valables. les - oui mais les <<>> ne doivent pasfaire sa !! (je l'ai fait cette faute en francais c'est pour sa que je dis sa).
                            2. Pour <<de soixantaide-dix ans>> je trouve que sa ne le fait pas trop. Moi a mon avis sa c'ecrirais plutot <<de soixante-dix ans>>.
                            3.page 3 a la fin il y a :<<un truc qui y ressemble en tout cas>>.(je l'ai mis en rouge ce qu'il y a a rajoute).
                            4.page 5 :<<C'est ainsi que tes lecteurs seront le moins perdu>> Euh, a moins qu'elle veut ecrire un livre il ne faut pas dire lecteur mais un autre treme, quand je m'en souviendrais je te le dirais.

                            EDIT : Juste une question, quel police vaut-il mieux utiliser pour la creation d'un livre ?
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                              4 juin 2010 à 1:03:40

                              Citation : voldayoub

                              1.Il ne faut jamais faire de <<>> dans les textes sans raison valables. les - oui mais les <<>> ne doivent pasfaire sa !! (je l'ai fait cette faute en francais c'est pour sa que je dis sa).


                              J'ai rien compris.
                              Si tu parles de ces guillemets là :
                              « ... »
                              Ce sont les guillemets typographiques français, les seuls vrais existants (au passage, les guillemets droits : "..." que l'on trouve sur tous les claviers US et FR n'existent dans aucune langue).
                              Si tu parles pas de ça, je ne comprends pas.

                              Citation : voldayoub

                              2. Pour <<de soixantaide-dix ans>> je trouve que sa ne le fait pas trop. Moi a mon avis sa c'ecrirais plutot <<de soixante-dix ans>>.


                              C'est bien une faute, déjà signalée mais je te l'accorde c'était sans doute noyé dans la masse.

                              Citation : voldayoub

                              3.page 3 a la fin il y a :<<un truc qui y ressemble en tout cas>>.(je l'ai mis en rouge ce qu'il y a a rajoute).


                              En bon français, OK.
                              Mais là c'est volontaire, c'est un gamin qui parle.

                              Citation : voldayoub

                              4.page 5 :<<C'est ainsi que tes lecteurs seront le moins perdu>> Euh, a moins qu'elle veut ecrire un livre il ne faut pas dire lecteur mais un autre treme, quand je m'en souviendrais je te le dirais.


                              Le narrateur écrit bien un livre, d'ailleurs tu es en train de le lire.

                              Citation : voldayoub

                              EDIT : Juste une question, quel police vaut-il mieux utiliser pour la creation d'un livre ?


                              Tu t'en fous, c'est pas ton problème mais celui de l'éditeur.
                              La seule chose qui est certaine, c'est qu'il faut une police à serifs pour l'impression.
                              Personnellement, j'aime pas Times New Roman (l'écriture par défaut de Word < 2007, je la trouve moche), donc j'écris soit en Garamond ou en High Tower Text.
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                                6 juin 2010 à 11:59:49

                                Tout d'abord, je tiens à te féliciter de cette initiative audacieuse : présenter un projet littéraire sur un site éminemment informatique, il fallait oser ! On peut partir de zéro même dans l'écriture ;) !

                                Je vois que ton projet est en bon chemin (tu es prolixe pour un amateur !), j'ai donc décidé de me faire une idée sur ton roman, disons plutôt « essai d'écriture ». J'ai lu le premier chapitre intégralement, je ne détaillerai donc pas mes impressions sur le prologue et l'interlude.
                                Comme je considère qu'il est toujours bon d'avoir l'opinion de ses lecteurs qu'elle soit positive ou négative, et comme je vois que tu es prêt à en recevoir, je te propose ma critique.
                                Je développerai en six points, six hésitations dans ton style.

                                Point 1 : Passé ou présent ?


                                Une histoire repose sur le temps des verbes, et c'est ce qui m'a interloqué à ma première lecture. Tu oscilles constamment entre présent et passé sans raison valable. Peut-être que si on y regarde de plus prêt, les temps verbaux correspondent à l'usage que tu en fais, mais cette profusion inutile de temps différents nuit au récit en l'alourdissant et en le rendant moins directement compréhensible. A titre d'exemple dans les quatre premiers paragraphes, on trouve du présent (à l'indicatif et au subjonctif) et du passé simple (idem, aux deux modes), de l'imparfait et du plus-que-parfait. (Je sais, je suis pointilleux :-° )

                                Point n°2 : L'énonciation


                                J'ai eu beaucoup de mal à comprendre qui parlait au début et même si on voit que le récit s'organise ensuite autour du témoignage d'Andemnia qui parle au narrateur, il y a encore quelques éléments qui me dérangent dans le schéma d'énonciation. La première phrase ne met pas en place immédiatement le « je » du narrateur et même s'il vient peu de temps après, je trouve qu'il gagnerait à être introduit dès le début. Au premier abord, le narrateur a tout l'air d'être un personnage omniscient, qui connait l'histoire d'Andemnia et des contrées alentours, un narrateur externe et objectif ; très vite, on s'aperçoit qu'il est en fait proche d'elle, il devient alors totalement subjectif ; puis, il se remet à la décrire à la façon d'un narrateur extérieur. Et puis d'un coup, il s'adresse directement au lecteur, le récit devient alors le monologue du narrateur adressé au lecteur, qui raconte l'interview d'Andemnia qui parle de son enfance dans laquelle certains personnages réussissent même à s'exprimer au discours direct !

                                Point n°3 : Soutenu ou oral ?


                                Je ne sais pas quel est ton modèle ou du moins ton objectif en terme d'expression mais dis-moi en tout cas où tu veux aller. Un exemple : « moult commentaires bien souvent mensongers, voire franchement désagréables ». Tu hésites entre langage soutenu et langage oral voire même familier. Choisis-en un seul et garde-le jusqu'à la fin, tu gagneras en crédibilité. C'est dur de se faire une image de ton univers si le ton que tu emploies laisse entendre une part d'ironie, je pensais même à certains moments que tu parodiais le genre héroïc-fantasy.

                                Point n°4 : En dire trop ou pas assez ?


                                Je reviens un peu sur ce que Savernake a pu te dire sur ta première phrase. Je suis d'accord sur le fait qu'il est assez désagréable de devoir gober d'emblée trois noms qui nous sont totalement inconnus. Le mieux serait, non pas de les supprimer, mais de les distiller savamment dans les dialogues, descriptions, par la bouche du narrateur, des enfants ou d'Andemnia. Si je remodèle – grossièrement - ta première phrase, ça pourrait donner :

                                Citation

                                Tout a commencé il y a bien longtemps dans la petite ville de Lusfol. C'est dans ce lieu perdu, coincé entre les Plaines de Stephhull et l'immense forêt de Synheuff que vit l'une des plus étranges personnes dont j'aie jamais entendu parler.


                                Le tout est de diluer sans qu'on s'en aperçoive les informations qui constituent la situation initiale.
                                D'autre part, on ne sait pas du tout qui est le narrateur ; je pense aussi que tu devrais plus t'appesantir sur la description le monde d'Andemnia, c'est quand même le lieu où toute ton aventure va se dérouler. Tu nous présentes aussi trop rapidement des notions comme "royaume démoniaque" (avec les connotations associées pas forcément voulues). A mon avis, il serait plus judicieux d'y consacrer au moins plusieurs paragraphes comme tu l'as fait pour décrire Andemnia.

                                Point n°5 : Humour ou sérieux ?


                                Je vais peut-être me répéter mais j'avoue ne pas savoir quel ton tu as choisi. N'ayant pas lu beaucoup d'héroïc-fantasy, peut-être que je ne peux pas saisir ce style caractéristique qui hésite entre humour et sérieux mais ça me branche pas trop. Et même si tu ne peux pas faire parler normalement des gamins, tu peux néanmoins le faire de manière moins abrupte, plus nuancée.

                                Point n°6 : Imagination totale ou reprise partielle du réel ?


                                Je reviens sur la fameuse histoire de la "machine à spaghettis", le plus surprenant dans cette expression (outre le fait que "spaghettis" sonne bizarrement à côté de "Stephull" et "Synheuff"), c'est que tu l'emploies comme si tu te trouvais dans notre monde à nous, le monde où les pâtes furent inventées par les chinois dans l'Antiquité. Si tu veux, "nouilles" aurait pu convenir à la limite mais l'expression est un peu étrange dans la bouche d'une prêtresse âgée de plus de 70 ans. "fusible", sur ce point là, est encore pire, au delà du fait que ça soit pas très élégant, tu insères l'électricité dans ton univers alors que je m'imaginais un monde plutôt médiéval (arbalète, arc) et naturel (forêt, plaines).

                                Conclusion


                                Tu peux me trouver un peu sec, pas très indulgent et je conçois que ça fait pas toujours très plaisir d'avoir des retours négatifs pour un travail qui a demandé du temps et de l'application. Malgré cela, je trouve qu'il est toujours plus utile et intéressant de recevoir des critiques constructives pour progresser. Je t'ai présenté la mienne de manière la plus organisée possible (comme je l'aurais voulu pour moi) de façon à ce que tu puisses revoir ou simplement t'interroger sur les points soulevés.

                                Pour finir, si mon exposé ne te convient pas, j'accepte volontiers des remises en question. Si tu veux des exemples précis pour chacun des points, je ne les ai pas insérés pour alléger un peu mais n'hésite pas à me les réclamer !
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                                  6 juin 2010 à 14:31:10

                                  Salut,

                                  D'abord, merci pour la critique (et la numérotation, ça me simplifie la réponse ^^).

                                  Pour la présentation ici, ça me permet de varier le public, d'en avoir un potentiellement important.
                                  Et puis trouver un bon site où se faire critiquer ses écrits, c'est loin d'être facile (d'ailleurs si t'en as un à me conseiller...)

                                  Point 1 : Passé ou présent ?


                                  L'oscillation "présent / passé" est normalement justifiée à chaque fois, mais c'est vrai que c'est pas forcément plus clair. Je m'occuperai de ça quand j'aurai toute l'histoire d'écrite, et quand je ferai une relecture pour améliorer le style. En attendant, j'y touche pas.
                                  Par contre je ne vois pas pourquoi, en admettant que je me limite au passé, je devrais m'interdire d'utiliser les temps qui vont bien. Si dans une les règles de français me disent que je dois utiliser du passé simple (indicatif et subjonctif), de l'imparfait, du plus-que-parfait et du passé composé, ben je les utiliserai.

                                  Point n°2 : L'énonciation


                                  D'un autre côté on a une mise en abyme (le "présent" du roman écrit par le narrateur et le "passé" de l'histoire d'Andemnia) + trois "je" (le narrateur, Andemnia adulte, Andemnia gamine).
                                  Donc forcément y'a des moments où c'est pas super clair de qui parle de qui à qui.
                                  En réalité, c'est même encore plus compliqué que ça, mais dans la suite, pas sur le chapitre 1.

                                  Quoiqu'il en soit, j'en suis conscient, mais même remarque que le point 1 : je m'en occuperai quand j'aurai toute l'histoire.

                                  Point n°3 : Soutenu ou oral ?


                                  Encore la même remarque, sauf en ce qui concerne Andemnia adulte où je conserverai volontairement ce trait.
                                  Quand à ce point :

                                  Citation : Oubli4

                                  C'est dur de se faire une image de ton univers si le ton que tu emploies laisse entendre une part d'ironie, des fois je croyais que tu parodiais le genre héroïc-fantasy.


                                  Il y a un certain nombre de détails tout à fait ironiques, acides et parodiques.

                                  Point n°4 : En dire trop ou pas assez ?


                                  Les noms, ce sont des noms propres ! Il me semblait avoir assez détaillé la chose, mais non, alors je sors l'artillerie lourde :

                                  Citation : Jonathan Swift, Les voyages de Gulliver

                                  Mon père, dont le bien, situé dans la province de Nottingham, était médiocre, avait cinq fils : j’étais le troisième, et il m’envoya au collège d’Emmanuel, à Cambridge, à l’âge de quatorze ans. J’y demeurai trois années, que j’employai utilement. Mais la dépense de mon entretien au collège était trop grande, on me mit en apprentissage sous M. Jacques Bates, fameux chirurgien à Londres, chez qui je demeurai quatre ans.


                                  Citation : Victor Hugo, Les misérables

                                  En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C'était un vieillard d'environ soixante-quinze ans; il occupait le siège de Digne depuis 1806.


                                  Citation : Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles

                                  Alice commençait à se sentir très lasse de rester assise à côté de sa sœur, sur le talus, et de n’avoir rien à faire : une fois ou deux, elle avait jeté un coup d’œil sur le livre que lisait sa sœur ; mais il ne contenait ni images ni dialogues : « Et, pensait Alice, à quoi peut bien servir un livre où il n’y a ni images ni dialogues ? »


                                  Dumas est particulièrement violent dans son genre :

                                  Citation : Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Christo

                                  Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples.
                                  Comme d'habitude, un pilote côtier partit aussitôt du port, rasa le château d'If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l'île de Rion.
                                  Aussitôt, comme d'habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s'était couverte de curieux; car c'est toujours une grande affaire à Marseille que l'arrivée d'un bâtiment, surtout quand ce bâtiment, comme le Pharaon, a été construit, gréé, arrimé sur les chantiers de la vieille Phocée, et appartient à un armateur de la ville.


                                  Citation : Alexandre Dumas, Les trois mousquetaires

                                  Le premier lundi du mois d'avril 1625, le bourg de Meung, où naquit l'auteur du Roman de la Rose, semblait être dans une révolution aussi entière que si les huguenots en fussent venus faire une seconde Rochelle. Plusieurs bourgeois, voyant s'enfuir les femmes du côté de la Grande-Rue, entendant les enfants crier sur le seuil des portes, se hâtaient d'endosser la cuirasse et, appuyant leur contenance quelque peu incertaine d'un mousquet ou d'une pertuisane, se dirigeaient vers l'hôtellerie du Franc Meunier, devant laquelle s'empressait, en grossissant de minute en minute, un groupe compact, bruyant et plein de curiosité.


                                  Citation : Charles Dickens, Un conte de Noël

                                  Marley était mort, pour commencer. Là-dessus, pas l'ombre d'un doute. Le registre mortuaire était signé par le ministre, le clerc, l'entrepreneur des pompes funèbres et celui qui avait mené le deuil. Scrooge l'avait signé, et le nom de Scrooge était bon à la bourse, quel que fût le papier sur lequel il lui plût d'apposer sa signature.


                                  Citation : Émile Zola, L'assommoir

                                  Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'être restée en camisole à l'air vif de la fenêtre, elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux têtes, où ils mangeaient, il l'envoyait se coucher avec les enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu'il cherchait du travail.


                                  Citation : Voltaire, Candide

                                  Il y avait en Vestphalie, dans le château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh, un jeune garçon à qui la nature avait donné les moeurs les plus douces. Sa physionomie annonçait son âme. Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple; c'est, je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide.


                                  Citation : Jules Verne, Le tour du monde en 80 jours

                                  En l'année 1872, la maison portant le numéro 7 de Saville-row, Burlington Gardens — maison dans laquelle Sheridan mourut en 1814 —, était habitée par Phileas Fogg, esq. , l'un des membres les plus singuliers et les plus remarqués du Reform-Club de Londres, bien qu'il semblât prendre à tâche de ne rien faire qui pût attirer l'attention.


                                  Et le plus violent dans le genre : notre ami J.R.R Tolkien :

                                  Citation : J.R.R Tolkien, The Hobbit

                                  In a hole in the ground there lived a hobbit.


                                  S'ensuit une description détaillée du trou, puis une description purement morale dudit hobbit (avec plein de noms propres arbitraires, comme son nom, celui de la colline). Il faut attendre la page 2 pour savoir ce que peut bien être un hobbit.
                                  Le début de "Le seigneur des anneaux" est encore plus bourrin, parce qu'il te balance des noms sans même te préciser à quoi ça correspond.

                                  Je pense que tout ceci montre assez clairement qu'il est habituel d'avoir des noms propres dans le premier paragraphe. Non ?

                                  Pour le reste du point 4 :
                                  • On ne saura jamais rien de plus du narrateur que ce qui est déjà dit.
                                  • Pour l'univers, je mets ce qui est nécessaire au moment où c'est nécessaire.
                                    On trouve des tas de bouquins avec cartes, descriptions détaillées de l'univers, glossaire, etc...
                                    J'en ai même vu un qui balançait direct un chapitre avec un titre du genre "ce que vous devez savoir pour comprendre l'histoire", constitué de descriptions chiantes de technologies SF bizarres, d'intrigues politiques et de relations. Atroce et imbuvable.
                                    Ceci ajouté au fait que le narrateur fait partie de l'univers, et donc n'a aucune raison valable de le décrire.
                                    Bref, peut-être qu'à l'heure actuelle il manque des trucs, mais toujours la même remarque (et honnêtement, je ne pense pas rajouter grand-chose).
                                  • Y'a rien à ajouter à "royaume démoniaque" que ce que tu veux bien imaginer. Si je dois m'en resservir plus loin (mais je pense pas), je détaillerai.


                                  Point n°5 : Humour ou sérieux ?


                                  "Les deux, mon général". Et j'ai pas l'impression que ce soit spécifique à la SFFF en général ; j'ai lu un certain nombre de bouquins de ces genres qui se prennent très au sérieux, ou qui sont totalement humoristiques.
                                  Les gamins, ben... je les fait parler comme des gamins.
                                  C'est comme cette tradition qui dit que tous les dialogues de fantasy doivent être ampoulés et "faire médiéval", c'est ridicule.

                                  Point n°6 : Imagination totale ou reprise partielle du réel ?


                                  J'ai déjà répondu plein de fois à ces points là. J'y reviens pas.


                                  Mais j'ai quand même une question :
                                  Que pensez-vous de l'histoire ?
                                  Les critiques sur le style m'intéressent, mais comme déjà dit, je repasserai dessus. Pour l'instant, c'est surtout le développement de l'histoire qui m'intéresse.
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                                    6 juin 2010 à 14:55:00

                                    Oula ... l'artillerie très très lourde là ...
                                    Sinon vu que tu demande des avis sur l'histoire : j'aime bien ^^
                                    Je lis beaucoup, mais je suis assez critique au niveau de l'histoire et celle-ci est bonne (ce n'est que mon avis :p )
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                                      6 juin 2010 à 16:36:39

                                      Merci pour ta réponse, je reviens seulement sur le quatrième point sur lequel je suis toujours pas d'accord avec toi :

                                      Point n°4 : En dire trop ou pas assez ?


                                      J'ai relu tes raisons de mettre ces indications dès le départ, elles sont contestables mais je commenterai juste ton dernier argument (tes citations).

                                      Tu as beau citer les plus grands auteurs, tu te contredis : tu veux me montrer qu'il y a des incipits beaucoup plus "violents" que le tien, et, sous prétexte qu'ils sont de la plume d'écrivains illustres, tu légitimes le fait que ton ouverture est "bourrine". C'est exactement pour ces mêmes raisons que je n'ai pas lu le Seigneur des Anneaux : il y a trop d'informations et au final, tout s'embrouille dans l'esprit du lecteur.

                                      Cet argument ne tient tellement pas debout que tu critiques toi-même la lourdeur du style de Tolkien, lourdeur que je te fais remarquer dans ton début, moins pesant que Tolkien c'est vrai. Malheureusement pour toi, le fait que ces auteurs soient lus malgré tout relève de leur notoriété et de leur style d'écriture. Si j'ouvre un livre que je ne connais pas et que les premières pages sont du même style que le passage de Dumas, je le remets dans l'étagère ; si par contre, je sais que Dumas est l'auteur du livre, je le rouvrirai, le sachant expert dans l'art de captiver le lecteur. Or je ne sais rien de ton talent et donc, si je n'accroche pas à la première lecture de ton bouquin, je m'arrête.


                                      Je parlerai une autre fois du fond, ne t'inquiètes pas, j'ai des choses à dire ! J'attends ta réponse, la prochaine fois, laisse ta """grosse artillerie""" au garage :p

                                      TilOu : c'est bien de dire qu'Andemnia est "trop bonne" (sans allusion :D ) mais le mieux serait de préciser pourquoi ;)

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                                        6 juin 2010 à 19:45:54

                                        @Oubli4 : T'as compris de travers, mais c'est pas grave.
                                        Ce que je veux dire, c'est que c'est normal de mettre des noms propres au début d'un texte.
                                        Que ce soit un texte de fiction ou non.
                                        On ne peut pas gueuler sur ces noms sous le simple prétexte que c'est un texte de fantasy et donc que le nom est "incompréhensible". C'est un nom. Une étiquette. Comme tous les noms (sauf auteur tordu qui donne des significations aux noms propres).

                                        Je pense qu'une partie du problème vient des auteurs que j'ai cité, qui se positionnent dans le monde réel. Ils lancent des noms que l'on peut parfaitement ne pas connaître mais partent du principe que ces noms sont connus.
                                        C'est particulièrement visible avec l'intro du Comte de Monte-Christo, de Dumas, qui est incompréhensible si on ne connaît pas les noms et la géographie méditerranéenne.

                                        Résultat : vous essayez d'adapter le même schéma de pensée avec un texte de fiction, dans lequel on ne peut pas connaître les noms, et pour le coup l'auteur le sait, fait en sorte que ce soit compréhensible sans avoir à les connaître. Et forcément, ça marche pas.

                                        Si je lis un texte "réaliste" (ou au moins dans le monde réel), effectivement je fais comme vous, et je peste si l'auteur me balance des noms de lieux / de personnages qui me semblent importants pour la suite sans m'expliquer de quoi il en retourne, parce que je sais que l'information est accessible et peut être supposée connue du lecteur.
                                        Par contre, si je lis un texte de fiction, je sais que je ne peux pas connaître à l'avance la signification des noms. Et je sais que l'auteur en est conscient, et donc doit faire le nécessaire pour que je comprenne sans information extérieure (carte et glossaire sont des informations extérieures).

                                        En bref :
                                        1. J'ai déjà justifié la présence de ces noms, et après avoir écouté vos arguments, j'y ai réfléchit et persiste et signe : ils ont leur place justifiée là où ils sont.
                                        2. Je ne les supprimerai donc pas, sauf éventuelle refonte totale de l'intro (non prévue à ce jour, mais "ne jamais dire jamais").
                                        3. S'il y a de vrais problèmes avec des noms ou des concepts (comme une allusion à quelque chose de non dit), n'hésitez pas à m'en faire part.
                                        4. Si vous ne savez pas lire du SFF, c'est votre problème, plus le mien. Il me semble que j'ai suffisamment annoncé la couleur. Ça implique entre autre "accepter de ne pas connaître un nom", parce que de toutes façons il n'existe pas IRL. En fait, ça implique principalement "ne préjuger de rien".
                                        5. J'ai posté 3 chapitres complets tout en prévenant que l'aspect stylistique n'était pas fini.
                                          Là, y'a des moments où j'ai l'impression d'avoir écrit un texte avec deux phrases : la première et une qui parle de spaghettis et de fusible. Je pense qu'on a fait le tour de ces points là, non ?


                                        PS : Les textes ont été choisis parce que je suis tombé dessus en regardant la liste des textes français de gutenberg.org - juste parce que c'est plus facile de faire du copier / coller.
                                        Sauf celui de Tolkien, qui était là pour montrer qu'on peut être super connu en faisant un début "incompréhensible". Ce que je pense vrai pour "le seigneur des anneaux" pour le lecteur qui n'a pas lu "Bilbo le hobbit" avant, mais que je pense totalement faux pour ledit "Bilbo le hobbit" : mis à part qu'il faille attendre une page pour savoir ce qu'est un hobbit (ouh, dur...), l'incipit est très accrocheur, beaucoup plus qu'une éventuelle présentation directe de ce qu'est un hobbit.
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                                          8 juin 2010 à 8:50:35

                                          Eh oui, nous sommes à nouveau mardi.

                                          Je suis un peu en retard, donc j'ai pas le temps de blablater. Voici donc tout de suite le chapitre de la semaine :

                                          A noter que comme tout ça a été écrit sur une longue période, j'ai pas spécialement travaillé le style (qui aurait de toutes manières évolué), mais surtout l'histoire.
                                          Donc, si je prends toutes les critiques construites, ce sont surtout celles sur l'histoire qui m'intéressent pour l'instant.


                                          </span>
                                          </span>
                                          </span>
                                          </span>

                                          Et pendant ce temps je n'avance pas... ça me gonfle de pas avancer, vous ne pouvez pas savoir. Heureusement que le chapitre 6 est en 3 parties, et qu'il va y avoir des vacances.
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                                            10 juin 2010 à 12:10:27

                                            J'ai enfin réussi à faire sauter un blocage : plus d'inquiétude, je ne pense pas que vous aurez à attendre des plombes, le moment du chapitre 7 venu.

                                            Oui ceci est une forme de up, mais aussi une information rapport à la petite phrase inquiétante dans mon post précédent.
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                                              10 juin 2010 à 13:01:52

                                              Au faite, imagine tu lis un livre, et un personnage que tu vois tout le temps et puis tu ne connais rien de lui. Enfin bref, j'imagine pas que tu vas aller change meme si se serait bien.
                                              Enfin bref, je trouve que c'est bien sinon. Mais j'attendrais certainement la fin de ton Roman pour me donner un avis.
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                                                10 juin 2010 à 13:23:12

                                                Tu peux détailler, s'il te plaît ? Parce que là dit comme ça, c'est très très flou.
                                                (et préciser ce que tu voulais dire dans ton message précédent, cf ce post, s'il te plaît).

                                                Sinon, pas besoin d'attendre une éventuelle fin (qui arrivera peut-être dans très longtemps) pour dire ce que tu as à dire ; au contraire, tant que c'est frais, tu n'oublie pas les détails.
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                                                  10 juin 2010 à 13:39:33

                                                  Mais c'est que tu m'ignore sur msn :p
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                                                    10 juin 2010 à 15:03:39

                                                    1. Je m'étais trompé, ne t'en préoccupe pas.
                                                    2.Oui mais sa fait mauvais a entendre mais bon, c'est toi l'auteur.

                                                    1.Moi quand je lis un livre j'aime bien savoir les personnages important ou qu'on voit dans toute l'histoire.
                                                    2.Tu parle bien le francais donc aucune remarque a faire, au contraire.
                                                    3.J'attends vivement Mardi pour la suite car plus je lis plus j'ai envi de continuer, mais c'est un peu frustrant de ne pas lire tout comme sa. Ne t'inquiete pas je ne te dis pas, donne tout ce que t'as mis car sinon je vais devoir attendre plus longtemps pour le lire.
                                                    Bonne insspiration et au revoir.
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                                                      10 juin 2010 à 15:18:26

                                                      J'ai lu le premier chapitre, et je dois dire que j'ai assez aimé, mais j'ai quelques remarques à faire :

                                                      - Le prologue m'a fait un peu peur, j'ai d'ailleurs failli arrêter de lire à ce moment là, alors que le début d'un livre est censé accrocher le lecteur. Certaines figures de style sont trop flagrantes, ça fait donne un aspect artificiel et peu fluide pas très agréable. Le dialogue est trop joyeux, la jeune femme viens d'assister à un enterrement quand même! Un sourire, je veut bien, mais là ça part en éclat de rire, ça m'a paru très bizarre sur le coup.

                                                      - Le premier chapitre je l'ai trouvé bien mieux, le style est plus fluide, bien que certaines phrases sont ou trop longues ou trop compliqués. Fin bref ça se lit bien quand même, c'est là que j'ai commencé à accrocher.

                                                      Tu fais pas mal d'anachronismes : le "fusible" (déjà cité dans le topic) est le plus visible, mais il y en a d'autres qui sont moins gênants mais ne favorisent pas l'immersion dans le roman (comme le chocolat chaud, qui peut facilement être remplacé par n'importe quelle boisson "plus médiévale"). Bon tu me diras que c'est du chipotage...

                                                      Par contre ce qui me gène vraiment ce sont les dialogues, qui font pas mal "discutions de bistro avec les potes", trop familiers, trop contemporains. Genre le démon qui dit "mec", ça m'a choqué.

                                                      Sinon globalement ça me plait bien, je vais surement lire le reste bientôt.

                                                      EDIT : j'ai lu la suite, et j'ai trouvé ça pas mal, j'ai hâte que la suite sorte.
                                                      • Partager sur Facebook
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                                                        10 juin 2010 à 20:14:20

                                                        Bon, alors allons-y pour une remarque construite sur l'histoire :

                                                        La trame générale


                                                        L'histoire est bien trouvée, on ne se perd quasiment pas entre le temps "présent" et le "passé".
                                                        De plus, on s'imagine bien Andemnia allant de désastre en désastre, je trouve que ses sentiments sont dans l'ensemble bien retranscrits.
                                                        L'ensemble reste très cohérent, à l'exception du passage avec les trappeurs -- que je vais développer incessamment sous peu
                                                        De plus, je dirais que les villageois sont un peu simples d'esprits (vu comme ils se font manipuler en permanence)... Pourquoi pas, mais moi de mon côté ça me dérange un peu (et comme ma parole a force de loi... :p )

                                                        Les aspects particuliers


                                                        Pour reprendre des petites choses, chapitre par chapitre.

                                                        Le chapitre 2


                                                        *Personnellement, je trouve que les trappeurs arrivent un peu trop à point nommé pour que ce soit crédible, et surtout "En fait, je comptais la confier à des gens, quand on reviendra dans un bourg." Au fait, 4 lignes plus haut : pas de "s" à "Ecoute", et "près" ;) Honnêtement, c'est franchement vague comme idée, "des gens" ça peut vouloir dire tout et rien, et surtout pour une personne qui a de nobles sentiments, Jarem aurait pu au moins chercher à en savoir plus sur elle avant de décider de l'emmener (genre si justement sa famille la cherche, et même la laisser reprendre un minimum de forces --dans le chapitre suivant tu dis qu'elle était considérablement affaiblie).
                                                        *Dans le même passage, je trouve que Soham est tantôt persuadé que c'est une weslesse, tantôt pas. C'est un peu bizarre comme changement d'avis.

                                                        Chapitre 3


                                                        *Un passage avec une faute de tournure : Ce couple, Ivoliéna et Rolumbert s'est bien occupé de moi. J'ai beau retourner la phrase dans tous les sens, j'ai du mal à en comprendre la logique.
                                                        *Pour reprendre la liste des expressions non médiévales : "Un partout, la balle au centre" Le football (ainsi que l'ensemble des sports ou presque) n'était pas inventé à cette époque !
                                                        *Je trouvez qu'on ne sent pas assez la haine des citoyens envers Andemnia, alors qu'apparemment elle est presque palpable.

                                                        chapitre 4


                                                        *La manière dont Andemnia interprète les visages est tout bonnement époustouflante. Même si elle possède a capacité de lire dans les pensées, là elle n'en fait pas mention (elle parle juste du visage du chef)
                                                        *Le chef hésite pas mal entre haine et protection, ça fait un peu météo ("Et alors demain, un temps plutôt orageux sur toute la partie Andemnia. Fort heureusement, la perturbation sera de courte durée et nous retrouverons une chaleur plus élevée en fin d'après-midi". Enfin, bref)

                                                        Donc voilà, fin de la critique qui je l'espère pourra t'aider :)


                                                        PS: pourquoi il n'y a que moi pour aimer le prologue :euh:
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                                                          10 juin 2010 à 20:30:06

                                                          Citation : matheod

                                                          Mais c'est que tu m'ignore sur msn :p


                                                          Du tout, c'est que je laisse mon PC tourner en oubliant de me déconnecter. Et donc comme je suis pas devant, je peux pas te répondre.

                                                          Citation : voldayoub

                                                          1.Moi quand je lis un livre j'aime bien savoir les personnages important ou qu'on voit dans toute l'histoire.


                                                          Quel personnage ? Quelles informations supplémentaires tu veux ?


                                                          Je vous rassure sur un point : je ne suis pas non plus spécialement satisfait du prologue, surtout dans son style.

                                                          Citation : Thêta tau tau (ce qui est quand même un jeu de mots parfaitement atroce)

                                                          Tu fais pas mal d'anachronismes : le "fusible" (déjà cité dans le topic) est le plus visible, mais il y en a d'autres qui sont moins gênants mais ne favorisent pas l'immersion dans le roman (comme le chocolat chaud, qui peut facilement être remplacé par n'importe quelle boisson "plus médiévale").


                                                          Hmmm, mis à part le fusible qui implique de l'électricité, je n'ai pas vu d'autre anachronisme (mis à part la "machine à spaghetti", mais c'est juste une question de vocabulaire, le concept est le bon).
                                                          Et oui, il y a bien du chocolat chaud dans mon histoire, c'est pas un anachronisme du tout.
                                                          Je tiens à rappeler qu'il s'agit d'une histoire fantastique, dans un univers imaginaire ; et pas d'une histoire réaliste dans le haut moyen-âge européen.
                                                          D'ailleurs, si je devais faire une correspondance avec l'histoire réelle de l'Europe, on serait plus à la fin de la Renaissance que dans le moyen-âge (même si la comparaison est biaisée par la magie).

                                                          Citation : Thêta tau tau

                                                          Par contre ce qui me gène vraiment ce sont les dialogues, qui font pas mal "discutions de bistro avec les potes", trop familiers, trop contemporains. Genre le démon qui dit "mec", ça m'a choqué.


                                                          Le démon est volontairement très familier.

                                                          D'autre part, je trouve cette association (hélas courante) "fantasy = peudo langage médiéval" infondée, ridicule et à tendance exaspérante.
                                                          Pourquoi ?

                                                          Parce que d'abord, ça ne correspond à rien. Personne n'a sans doute jamais parlé dans le "pseudo langage médiéval" auquel je fais allusion.
                                                          Si je voulais vraiment utiliser un langage non moderne, j'utiliserais le français de la renaissance. Ce qui donnerait quelque chose comme ça :

                                                          Citation : François Rabelais, Pantagruel, Chapitre 2 (le premier dialogue du bouquin)

                                                          Voicy bonne provision. Aussy bien ne bevyons nous que lachement, non en lancement. Cecy n'est que bon signe, ce sont aguillons de vin.


                                                          Vous êtes toujours d'accord pour lire un bouquin avec tous les dialogues comme ça ?
                                                          Moi pas.

                                                          D'autre part, l'idée d'un livre est aussi de vous faire ressentir les émotions d'un personnage. Et qu'est-ce qui est le plus efficace pour ça :
                                                          1. Des dialogues ponctués d'inserts du genre "il dit cela sur un ton véhément et résolument moderne" ou "il utilisa un langage antique et poussiéreux, comme s'il avait appris à parler 200 ans auparavant" ?
                                                          2. Un personnage qui utilise des locutions contemporaines (genre "mec"), et un autre qui utilise des tournures de phrase désuètes ?

                                                          Personnellement je choisis l'option 2.
                                                          Mais effectivement ça peut être surprenant quand on est pas habitué.

                                                          --

                                                          Et puisque melepe poste avant que je puisse poster, je continue et vous inflige un pavé supplémentaire !

                                                          Concernant le chapitre 2, y'a des choses à éclaircir, principalement sur les points que tu mentionnes.

                                                          Pour le chapitre 3 :
                                                          Il manque une virgule dans la phrase :

                                                          Citation : Moi

                                                          Ce couple, Ivoliéna et Rolumbert, s'est bien occupé de moi.


                                                          L'expression avec la balle pourrait se rapporter à un jeu quelconque, mais là je suis d'accord pour dire qu'elle est un peu trop "limite".
                                                          Je note pour le ressenti de la haine des citoyens.

                                                          Et le chapitre 4 :

                                                          Citation : melepe

                                                          La manière dont Andemnia interprète les visages est tout bonnement époustouflante. Même si elle possède a capacité de lire dans les pensées, là elle n'en fait pas mention (elle parle juste du visage du chef)


                                                          Oui, mais elle n'en a pas encore conscience.
                                                          La scène du début du chapitre 3 n'est pas là par hasard (celle où elle explique justement qu'elle sait lire dans les pensées).

                                                          Il faudra que je me relise en détail pour le coup de "Le chef hésite pas mal entre haine et protection, ça fait un peu météo" parce que là je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Le chef ne la hait jamais, d'ailleurs c'est bien l'un des rares dans ce village.

                                                          PS : Attends de voir le chapitre 5 avant de cracher sur les villageois ^^
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                                                            10 juin 2010 à 21:31:35

                                                            Citation : SpaceFox


                                                            Hmmm, mis à part le fusible qui implique de l'électricité, je n'ai pas vu d'autre anachronisme (mis à part la "machine à spaghetti", mais c'est juste une question de vocabulaire, le concept est le bon).
                                                            Et oui, il y a bien du chocolat chaud dans mon histoire, c'est pas un anachronisme du tout.
                                                            Je tiens à rappeler qu'il s'agit d'une histoire fantastique, dans un univers imaginaire ; et pas d'une histoire réaliste dans le haut moyen-âge européen.
                                                            D'ailleurs, si je devais faire une correspondance avec l'histoire réelle de l'Europe, on serait plus à la fin de la Renaissance que dans le moyen-âge (même si la comparaison est biaisée par la magie).



                                                            Il est vrai que le chocolat chaud existe depuis le XVIème siècle, mais c'était une boisson de luxe.
                                                            De même la douche du début du chapitre 2, effectivement ça existe depuis l'antiquité, mais ça ne s'est répandu que début XXème.
                                                            etc.
                                                            Bon bref, si tu veux pas que je dise "anachronisme", ok, d'autant plus que, comme tu le dis, tu n'as pas a respecter la chronologie dans un univers inventé. Mais il est très facile de remplacer tout ça de façon a créer une "ambiance" qui correspond plus à ton univers. Tu dit que le niveau technologique s'approche de celui de la renaissance, mais en fait on a pratiquement pas d'infos sur ton monde (à par un passage d'ailleurs assez intéressant sur les Wezless).

                                                            De la même façon la race des elfes n'apparait que lorsqu'Andemmia entre à l'école (sauf si j'ai raté un truc), alors que logiquement on devrait être au courant dès qu'elle entre dans le village. Enfin bref je trouve que ton univers est trop flou, même si c'est un peu normal au début d'un roman.

                                                            Citation : SpaceFox

                                                            D'autre part, je trouve cette association (hélas courante) "fantasy = peudo langage médiéval" infondée, ridicule et à tendance exaspérante.



                                                            Il ne faut pas non plus déformer mes paroles, il est évident que le langage contemporain est inévitable. Mais c'est les mots ou expressions très modernes qui me gênent. Là ton démon il parle comme une racaille de banlieue, pas comme un démon qui se fout de la gueule de son invocateur. Enfin bon c'est pas tant ce passage qui me gène, mais on est constamment dans un registre familier, ce qui rend toujours bizarre dans un roman (même qui se déroule dans une époque plus contemporaine).
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