Désolé de le dire franchement, mais c'est la vérité !
Je galère sur la mise en page d'un livre de 300 pages et de 32 chapitres.
1. Mes chapitres doivent démarrer sur une page impaire. Je mets donc à la fin du chapitre précédent un saut de section page impaire. Or il est systématiquement remplacé par un saut de section page suivante.
2. Les numéros de pages dans le pied de page : je veux donc que les numéros de pages impaires soient à droite et les numéros des pages paires à gauche. Or Word me met une salade dans ces dispositions.
3. Les distances des en-têtes et des pieds de page ne sont pas conservées. Je dois les retoucher sans cesse (1,2 cm pour l'en-tête, 1,4 cm pour le pied de page). Il me le remet à 2,5 cm haut et bas.
J'ai passé l'après midi à essayer de corriger ça et j'ai perdu mon temps. Je suis donc très mécontent de ce Word. Pourtant je reçois des MAJ Office 2016 presque une fois par semaine. Qu'est-ce que ça corrige ???
Ultime hypothèse : mon modèle serait pourri ? Je vais tenter d'en refaire un autre avec des chapitres bidons et du texte bidon et voir si les 3 points cités plus haut sont corrects ou non.
Si ça s'avère être véritablement Word le fautif que devrais-je utiliser pour des livres ? Publisher (que j'ai dans le package office 2016) ?
Tous vos avis sur la question sont les bienvenus.
- Edité par williamhoustra 27 décembre 2018 à 1:05:17
En effet comme l'a mentionné Typhlos, beaucoup d'éditeurs professionnels utilisent LaTeX. C'est ce qui se fait de mieux dans le domaine, et c'est gratuit.
L'inconvénient est que c'est très technique et que ça va demander quelques heures pour apprendre.
LaTeX et pourquoi pas vi pendant que tu y es ? D'autant que ce que j'ai écrit pendant ces 300 pages c'est du texte de S-F en bon français. Même pas de dessin à part la photo de la page de couverture. Dans le texte il n'y a que quelques citations et notes de bas de page, c'est très classique.
Je crois avoir compris d'où venait le problème : en refaisant un modèle avec du texte bidon. Si je demande un saut de page impaire à la fin du texte d'un chapitre il est bien conservé. Je vais approfondir le test mais je suis un peu surmené par d'autres choses en ce moment.
Ce qui est irritant c'est que Microsoft aurait dû prévoir un analyseur de fichiers altérés et, si possible, un correcteur de ces altérations
La chose importante est que le modèle pour e-book et pour version imprimée pour Amazon est OK. Les deux formats ont été acceptés par le robot (exigeant) de la mise en forme. Heureusement car il y a 4 volumes au total.
Bah parce que LaTeX est très puissant et permet de faire quasiment tout ce qu'on veut en terme de mise en page. Alors comme l'a dit @Bibou34, il faut un peu de temps pour le prendre en main. Et si tu as dans l'idée que tu perds en fonctionnalités, je t'invite à te renseigner un peu plus sur LaTeX, d'autant plus que je suis sûr qu'on peut trouver éditeurs très sympa avec des fonctionnalités simplifiant la vie. Tu demandais des alternatives à Word, tu en as eu. Si cela ne te convient pas, personne ne t'empêche d'utiliser Word même si, et je te cite, ce n'est pas fait pour écrire un livre.
Je ne critique pas en soit LaTeX que je ne connais pas et je crois qu'il est assez puissant pour écrire des formules mathématiques, mais ça ne correspond pas à ma pratique. Il me faut un traitement de texte wyziwigueu cliquodromesque (comme disent les archéo linuxiens) où je n'ai aucune question à me poser sur l'écriture pour écrire mes bouquins. Et avec un correcteur orthographique pour les fôtes courantes.
Bon j'ai résolu mon problème : il fallu que je refasse un modèle ce qui n'a pas été compliqué en soi et que je fasse du copier collé de tous mes chapitres. Le saut de page impaire à la fin de chacun s'est bien conservé à l'usage, et les numéros de pages étaient à la bonne place. Bon cela a nécessité du temps.
On va donc considérer le problème comme résolu avec cette leçon : gaffe au modèle !
- Edité par williamhoustra 1 janvier 2019 à 23:57:38
Je suis prêt à parier que peu d'écrivains savent utiliser LaTeX. En fait, c'est le rôle d'une maison d'édition de mettre en page et de corriger les fautes, pas celui de l'écrivain (pas techniquement tout du moins).
Je suis prêt à parier que peu d'écrivains savent utiliser LaTeX. En fait, c'est le rôle d'une maison d'édition de mettre en page et de corriger les fautes, pas celui de l'écrivain (pas techniquement tout du moins).
@Kaotao : J'imagine sans doute que beaucoup d'écrivains utilisent Word par soucis de praticité, ce que je comprends tout à fait et ce passage était en l’occurrence ironique, ce que j'avais essayé de souligner par les quelques mots juste avant, pour montrer que la comparaison par @williamhoustra de LaTeX à Vi était totalement à côté de la plaque et que râler que Word ce n'est pas fait pour écrire un livre et de demander des alternatives c'est bien mais si c'est pour rejeter les alternatives qu'on lui propose sans aucun autre argument que "pourquoi pas Vi pendant que j'y suis" c'est limite je trouve.
williamhoustra a écrit:
Je ne critique pas en soit LaTeX que je ne connais pas et je crois qu'il est assez puissant pour écrire des formules mathématiques, mais ça ne correspond pas à ma pratique. Il me faut un traitement de texte wyziwigueu cliquodromesque (comme disent les archéo linuxiens) où je n'ai aucune question à me poser sur l'écriture pour écrire mes bouquins. Et avec un correcteur orthographique pour les fôtes courantes.
@williamhoustra : tu ne l'as pas précisé au départ que tu voulais un éditeur wysiwyg avec un correcteur orthographique, effectivement je ne t'aurais jamais proposé LaTeX dans ce cas-là. Au passage je tiens à souligner que tu as totalement ignoré ma proposition d'ignorer LibreOffice qui lui est bien un éditeur wysiwyg avec un correcteur orthographique. Par ailleurs, m'attaquer sur le fait que je suis un utilisateur de Linux (en dual-boot avec Windows pour les jeux et deux, trois autres bricoles parce que je suis tout à fait conscient que Linux n'est pas adapté à toutes les utilisations) qui passerait son temps à utiliser la console et qui resterai avec des outils archaïques parce que les GUI c'est le mal et qui serai donc déconnecté de la réalité des utilisateurs normaux, c'est sympa aussi. J'apprécie tout à fait d'avoir une belle interface graphique fonctionnelle et de pouvoir cliquer sur des boutons un peu partout sur mon écran.
Enfin bref, tu as trouvée une solution à ton problème, c'est ce qui compte.
Oui, une fois qu'on a rectifié les choses ça se passe très bien...
Donc un après-midi à m'arracher ce qui me reste de cheveux parce que tout était mis de travers.
Et un autre après midi quand j'ai compris que le fichier modèle était altéré et qu'il fallait que je le refasse et que j'y copie un à un tous les chapitres.
A Typhlos : Malheureux qui croit qu'on peut se faire éditer comme ça ! Mais c'est un petit monde très fermé qui se coopte entre eux. Qu'on écrive du bon ou du moins bon inutile de leur envoyer son fichier Word il ne sera jamais lu. C'est comme les "candidatures spontanées" dans une ville où règne le népotisme (comme Toulouse que je connais bien).
En fait des projets de bouquins j'en avais dans ma petite tête mais à quoi bon tartiner du manuscrit si c'est pour rien.
Ce qui m'a décidé à passer à l'acte c'est KDE Amazon et Kobo FNAC. Avec eux on s'auto édite. C'est très exigeant techniquement car il faut se charger de toute la mise en page des e-books comme des livres brochés, mais c'est gratifiant sur la forme à défaut de l'être sur le fond (la vente). Ouahou ! J'ai quand même vendu 11 ebooks ! J'en suis très fier.
En plus c'est très bien pour le lecteur potentiel : la page d'accueil de l'auteur a une bonne présentation et on peut lire en ligne 10 % du bouquin. Comme ça on peut savoir si le livre va vous plaire ou pas.
Je crois que les librairies classiques qui, de plus, ne vendent que les "office" à savoir des palettes de bouquins de politicards que personne n'achète sont condamnées. Et, petit détail écologique, les livres brochés sont imprimés uniquement à la demande chez Amazon alors que les palettes des livres de François Hollande finissent coûteusement au pilon.
- Edité par williamhoustra 2 janvier 2019 à 12:55:15
Je ne croyais pas que l'on pouvait se faire éditer comme ça : je ne connais que très peu le monde de l'édition littéraire mais j'imagine que comme pour les autres facettes de l'art, c'est un milieu assez concurrentiel et rare sont ceux qui ont la chance de pouvoir vivre de leur art. Et j'imagine qu'effectivement pouvoir s'auto-éditer sur des plateformes comme Amazon ou Fnac aide à se lancer. Et tant mieux pour toi, si ça te t'a permis de te lancer
Du coup j'ai lu l'extrait gratuit de ton premier tome et il a l'air sympa donc, si j'arrive à confirmer que le format Kindle est un format ouvert (epub à tout hasard?) qui peut se lire avec un autre support qu'une Kindle que je n'ai pas, je le prendrai sans doute
Pour les e-books en général il y a Calibre (gratuit) qui est un gestionnaire de bibliothèque merveilleux (et qui cause français) heureusement qu'il est là car dans mon patelin il n'y a pas lerche de bouquins français (ou même espagnols, d'ailleurs, vu le niveau culturel). Donc, comme un bon frère de la Côte j'ai engrangé 10.300 e-books francophones au total. Laquelle bibliothèque est sur mon serveur et mes postes clients peuvent s'y connecter.
Mais ce n'est pas tout pour Calibre : il sait convertir les formats sans souci dans tous les sens et gérer un lecteur. Le format e-book est le format universel, mais Amazon utilise un format spécial, pas à vraiment parlé propriétaire. Sur le site ils mettent tout en mobi, mais le format le plus évolué pour le lecteur Kindle paperwhite (le meilleur lecteur, à mon avis) est azw3. Et Calibre convertit n'importe quel format en n'importe quel autre.
Bien sûr mes bouquins en ligne n'ont pas de DRM ils peuvent donc se diffuser. J'écris plus pour faire plaisir à d'autres lecteurs avec mes histoires que pour gagner véritablement des sous. Enfin si je peux aussi en gagner aussi je ne vais faire ni le difficile, ni l'hypocrite.
Word 2016 ce n'est pas fait pour écrire un livre !
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