L’entreprise se dévoile : elle montre volontiers non seulement les photos de son siège social ou de ses plus beaux produits, mais aussi des vidéos dans laquelle on découvre des visages avenants de collaborateurs ou collaboratrices souriants, des décors confortables, des couleurs accueillantes, voire même une partie de sa plus belle histoire de vie.
L’image de l’employeur sur le web s’entretient, se refait une beauté régulièrement : une vraie responsabilité à assumer.
Pourtant, les employeurs doivent quand même savoir garder raison dans leur promotion car il ne s’agit pas de décevoir le public avec des images ou des discours trop éloignés de la réalité. Non, on ne les poursuivra pas pour un délit de tromperie ! Mais le risque aujourd’hui pour l’entreprise c’est de se retrouver confrontée aux évaluations de ses salariés qui sont sollicités pour publier anonymement leurs opinions personnelles sur la RH et la gestion de l’entreprise, sur des sites comme Glassdoor ou Greatplace to work. C’est aussi le risque de vendre du rêve qui ne sera finalement qu’un leurre pouvant provoquer désillusion et mettre à mal la relation de confiance chez les nouveaux embauchés.
Côté Candidat, la technique du multiposting s’est répandue : les candidats postent aujourd’hui leur CV sur un maximum de sites de recrutement ; ils y ajoutent, sur demande et sans sourciller des vidéos les mettant en scène. Les candidats renseignent leur fiche en indiquant leurs centres d’intérêt, leurs cercles d’affiliation ; certains postent des articles, d’autres votent ou commentent des actualités semi ou para professionnelles sur les réseaux sociaux qui étaient initialement destinés à enrichir leurs contacts personnels.
Certes, les tout jeunes plus particulièrement se méfient de plus en plus des traces qu’ils laissent sur les réseaux sociaux, une façon aussi de prendre soin de leur image.