De nouvelles relations de travail sont en cours ; les gens sont connectés parfois sans barrières, à tout moment tous les jours ; on peut être surpris par un « smile» ou un « hello, où es-tu ? » « Regarde moi je travaille dans mon lit » même si je suis au Brésil et toi en Italie. Les collaborateurs peuvent se mettre en relation c’est-à-dire faire des observations, se ré-unir, exprimer des demandes, poser des questions d’une façon très formelle ou au contraire de manière inédite. Le concept d’intimité évolue, les gens pénètrent l’espace personnel de l’autre « any time any where » sans limite ou logique. Que devient la frontière, l’intimité des individus, lorsque deux ou plusieurs personnes sont en conversation grâce à internet, en visio- conférence ou avec un webinar?
On peut penser que les phénomènes d’inhibition ou de refoulement et les contraintes peuvent être surmontées dans ces nouvelles configurations de relations digitales ; dans ce sens les collaborateurs peuvent s’impliquer d’avantage, se rapprocher et rester en contact grâce au digital.
Le DRH doit habiller ce nouveau lien à coups de proximité comme des évènements collectifs, des opérations de team building ou autre dispositif susceptible de construire un sentiment d’appartenance à un collectif doté de valeurs et d’identité commune. Les « savoir-faire-travailler-en équipe- à-distance » sont à l’étude, ils vont se vendre cher. La fonction de community manager se développe. Les plates-formes collaboratives s’ergonomisent, il s’agit de partager la connaissance, d’augmenter le savoir ensemble ; n’est plus fort celui qui garde l’information, mais bien celui qui est le plus vu, lu, suivi.