Le numérique s'est petit à petit glissé dans notre quotidien : services, loisirs, santé, culture, etc. Le visionnaire Steve Jobs avait raison : l'informatique est devenu un objet convivial et familial.
Être “geek” n’est donc plus uniquement le lot des informaticiens ! C’est devenu notre mode de vie et un puissant instrument de socialisation.
Pourquoi faut-il se mettre au numérique ?
Une révolution qui touche tout le monde
Les technologies numérique font partie du quotidien des jeunes, que ce soit pour leurs études ou pour leurs loisirs. Mais cette révolution ne touche pas que les moins de 25 ans, elle touche toutes les tranches d’âge et de population.
Les avancées technologiques vont bon train, les équipements sont de moins en moins coûteux et les interfaces utilisateurs de plus en plus simples d'utilisation. Les pratiques numériques deviennent donc de plus en plus accessibles au grand public. Ces outils sont maintenant conçus comme un prolongement de l’individu, une extension de lui-même. Ils donnent l’opportunité de se créer une nouvelle identité numérique.
Le virtuel est désormais aussi important que le réel. Nous parlons de plus en plus de “digital humanities”.
Maîtriser ces compétences devient donc essentiel. Nous en faisons usage pour vivre et travailler dans cette société profondément transformée par les usages du numérique, de l’internet et des réseaux sociaux.
Numérique et emploi
Le numérique possède un fort impact sur l’emploi et les compétences professionnelles. Et pas seulement pour les moins de 25 ans. Tous les publics, et toutes les industries sont impactés par cette transfomation digitale.
Formation continue : une étape essentielle pour passer le virage du numérique
«Le numérique qui était présent dans la plupart des structures des entreprises est en train de modifier le cœur de métier de ces dernières. Cela touche tous les secteurs, le tourisme, l’agriculture, les transports le développement durable... et depuis les cinq ou dix dernières années, le numérique est devenu le cœur de métier de pratiquement tous les métiers industriels.»
Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'internet au ministère de l'Enseignement et de la Recherche
En France, 10% des emplois s'avèrent être maintenant vulnérables et le contenu d'un emploi sur deux va fortement évoluer dans les années à venir.
Les entreprises qui ont su tirer partie des nouvelles technologies sont devenues plus compétitives, avec une augmentation de leur chiffre d'affaire et par conséquent une hausse du nombre d'emplois disponibles au sein de leur société.
Les entreprises qui ne prennent pas ce "virage numérique" peuvent présager d'un avenir plus qu'incertain pour leurs employés.
L’exemple le plus emblématique de notre époque, un cas d'école du manquement à ce "virage numérique" : Kodak, inventeur du premier appareil photo grand public. L’entreprise qui atteignait les 140 000 salariés dans les années 1980 a aujourd'hui perdu de son éclat : en 2013, un an après avoir déposer le bilan, Kodak repart avec seulement 8500 salariés.
A l’inverse, une entreprise comme Instagram, encore inconnue il y a 6 ans, est valorisé à des millions de dollars et ne compte qu’environ 300 salariés.
La création de nouveaux emplois avec le numérique est difficile à prévoir. Cependant on peut être certains d'une chose : la demande de profils de plus en plus qualifiés sur le marché de l'emploi est inévitable.
Ce phénomène fait écho aux révolutions industrielles précédentes, et touche particulièrement les métiers aux tâches les plus répétitives. Les emplois peu ou pas qualifiés sont remplacés par des outils numériques plus performants et plus économique. Mais ne paniquez pas tout de suite
Si l’automatisation de certaines tâches conduit à repenser l’activité de certains employés, la grande majorité des emplois vont principalement devoir s’adapter à une évolution et une transformation de leur travail. En effet, l'arrivée des nouvelles technologies au sein d'un emploi ne signifie pas nécessairement que la machine va se substituer à l'humain. Les deux peuvent être complémentaires. Ces technologies permettent notamment aux travailleurs d'effectuer des tâches plus complexes et/ou d'être plus efficace.
Ces bouleversements profonds entraînent en France une vision nouvelle de la place de la formation au sein même de l'emploi. Traditionnellement, à chaque tranche d'âge correspondait une étape de vie : quand on est jeune on se forme, quand on est adulte on travaille et quand on est à la retraite on se repose.
Alors qu’avant il fallait une vie professionnelle entière pour que ses compétences deviennent obsolètes, les progrès techniques semblent avoir accéléré le processus. L’impact du numérique sur les emplois dépendra donc essentiellement de la faculté de tou.te.s à acquérir de nouvelles compétences et à se faire accompagner vers des formations initiales ou continues, et ce quelque soit le niveau de qualification.