Bonjour

Dans cette vidéo, j'ai trouvé particulièrement intéressant le fait de considérer positivement sa position en passant de "demandeur d'emploi" à "apporteur de compétences". C'est vrai que lorsque l'on est en recherche d'emploi, on a du mal à se sentir en position de force et ceci est encore plus vrai qu'on n'a pas d'emploi au moment de la recherche.

J'ai également trouvé intéressant le fait de présenter la carrière professionnelle aujourd'hui comme une succession de mobilité qu'il faut préparer pour ne pas les subir.

Merci pour ces vidéos.

dagnade cornulier a écrit:

Bonjour

Je suis passée par plusieurs écoles et effectivement aucune ne m'a appris à me vendre, pas plus que je n'ai appris à vendre mes compétences. Seules comptaient les compétences techniques. Se présenter en "offreur de compétences ou de service" plutôt qu'en demandeur de travail aurait pourtant été beaucoup plus valorisant pour moi, et aurait facilité la justification de mes demandes salariales.

En revanche, je pense qu'accepter de baisser ses exigences, et de passer par un poste moins intéressant pour accéder plus tard à ce qui nous intéresse n'est pas forcément un mauvais calcul. On ne devient pas papillon en un jour !

Calcul que je commence à faire...surtout en ces temps de crises où pour rassurer les entreprises il faut non plus seulement de l'expérience ou des compétences, mais plutôt des noms connus dans son CV. Il ne me reste plus qu'à "oublier" certaines de mes compétences pour rentrer par la petite porte. Avec pour option B : l'Asie.

Bonsoir,

Je viens de m'inscrire mais je n'ai pas commencé à visionner le cours (à minuit, trop dur!!)

A la recherche d'un job, je suis au fond du trou après deux entretiens dans la même entreprise et un Xième refus. Enfin non, pas un refus , paraît que la DRH va me proposer un intérim, alors que j'étais venue pour un CDI. Elle veut m'imposer à mon futur supérieur qui a mis en doute mes capacités. Il faudrait sans doute que je dise "merci Madame " et que j’accoure dès le lendemain, pour être virée le jour où ils auront trouvé "la perle rare", pendant que je bouchais le trou! J'en ai assez de faire des intérims, je VEUX un CDI, et retrouver confiance parce que tous ces refus sape la confiance en soi

A bientôt pour un commentaire sur le visionnage du cours

Effectivement partir de l'idée qu'on offre nos compétences et non pas qu'on quémande un job est un angle tout à fait différent qui redonne confiance et nous redonne la main.

Mais si les compétences ne sont pas aussi importantes que celles demandées, comment faire?

Je ne suis pas une jeune, plutôt une "vielle chômeuse" qui ne sait pas se vendre et perd confiance au fur et à mesure des mois qui passent et des entretiens qui n'aboutissent pas. Et pas facile de ne pas céder au choix par défaut quand il n'y a pas trop de choix et qu'il faut bien payer ses charges?

Bonsoir,

Inscrite et n'ayant pas eu le temps de regarder les vidéos, je poste mon avis sur la vidéo "détox".

Pendant mes cours, je bossais en usine, je gardais des enfants, je servais... J'avais plein de boulot.

Puis à la fin de mes études, je n'ai pas cherché du travail, là où je bossais en usine, ils m'ont prise pour un CDD.

A la fin du CDD, j'ai commencé à galérer pour chercher un poste. Il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Mes compétences n'étaient pas en doute. Mais c'était pour des remplacements...

J'ai fini par avoir un CDI et là, c'est mon supérieur hiérarchique qui m'a bien rabaissée comme il le faut. Licenciement éco ok. J'ai demandé le licenciement éco quand ils ont commencé à en parler.

Et pour la énième fois, je redevenais demandeur d'emploi. Et là, je ne me suis pas démontée. J'ai demandé une formation (au détour, j'ai eu que ma 1ère année de financer et le reste de ma poche) acceptée mais quand j'ai refait la demande la 2eme année, pole emploi n'était plus là. J'adorai ce que j'étudiais et que j'étudie encore et donc financement perso avec énormément de concession. Ouf, je termine ma licence RH cette année. J'ai fait les comptes des cours, des déplacements, des encres, des feuilles... Je fais aie aie aie mais ça m'a permis de décrocher mon stage de 6 mois en RH et surtout un CDD de pratiquement 14 mois à temps partiel mais c'est déjà ça. Mon estime est bien remontée et je me dis que je ne suis pas si nulle que ça.

Vu que je ne veux pas en rester là, je vais continuer avec le master 1 et 2 rh. En même temps que la licence, je fais le DCG et là idem aie aie aie aie... Mais c'est pour une bonne cause. J'adore étudier, j'adore mon job, mais je ne pense pas rester assistante RH tout le temps.

Je veux voir si en comptabilité et en rh, je peux avoir un poste avec des responsabilités dans ces 2 domaines là.

Pendant que j'étais demandeur d'emploi, j'ai fait tout ce qu'ils m'ont demandé, des ateliers, des candidatures, des réponses aux offres... Et j'ai toujours trouvé par moi-même sans l'aide de personne.

Une réponse négative, ok mais pourquoi ??? Je n'ai pas hésité à prendre mon téléphone et à contacter les recruteurs pour savoir le pourquoi du comment, ou je renvoyais un mail à leur réponse.

Je les harcelais jusqu'à ce qu'ils me disent ce qui n'allait pas dans mon cv ou ma lettre et au bout de 8 à 10 jours, pas de réponse eh ben je les rappelais.

Là, à chaque fois, je n'ai jamais eu les mêmes réponses. J'en ai pris et j'en ai laissé. J'ai fait à ma sauce.

Bonne soirée

Virginie

Bonjour à tous, 

Cette vidéo et les idées qu'elle développe m'ont aidée à prendre conscience que, même en tant que jeune diplômée, nous avons le droit de nous faire entendre. Nous sommes une source de compétences, une nouvelle vision de l'entreprise, un oeil neuf, qui ne peut qu'apporter un plus à l'entreprise qui nous embauche. En tant que tel il ne tient qu'à nous de faire évoluer la vision actuelle de la majorité, en se montrant plus sûrs de nous et de notre place dans l'entreprise, quel que soit le job que nous recherchons. 

Le "bon" job n'est plus un cdi stable ad vitam eternam. C'est celui qui nous donnera envie de se lever le matin et de donner le meilleur de nous mêmes. 

beacout a écrit:

Bonsoir,

Je viens de m'inscrire mais je n'ai pas commencé à visionner le cours (à minuit, trop dur!!)

A la recherche d'un job, je suis au fond du trou après deux entretiens dans la même entreprise et un Xième refus. Enfin non, pas un refus , paraît que la DRH va me proposer un intérim, alors que j'étais venue pour un CDI. Elle veut m'imposer à mon futur supérieur qui a mis en doute mes capacités. Il faudrait sans doute que je dise "merci Madame " et que j’accoure dès le lendemain, pour être virée le jour où ils auront trouvé "la perle rare", pendant que je bouchais le trou! J'en ai assez de faire des intérims, je VEUX un CDI, et retrouver confiance parce que tous ces refus sape la confiance en soi

A bientôt pour un commentaire sur le visionnage du cours

Bonjour Béatrice,

Je pense que nous vivons une mutation de la société et le CDI est presque révolu. P

Par contre je comprends bien la problématique de confiance en soi. Dur d'arriver à rester motivée. Moi le secteur associatif m'a beaucoup apporté : je m'y suis sentie utile et j'ai pu y mener beaucoup de projets et y acquérir beaucoup de compétences que je commence seulement à valoriser.

Pour l'autre côté, côté soutien, il y a SNC, une chouette association qui aide les demandeur d'emploi longue durée à reprendre confiance et à se repositionner face aux employeurs. C'est une sorte de coaching gratuit. Les accompagnants sont formés et ont eux-même des référents. Le retour à l'emploi devient un vrai travail d'équipe c'est plus motivant !

Cedricfabbri a écrit:

bonjour a tous.

j'ai 38 ans et déjà qq expériences, aussi je ne me retrouve pas dans les 2 premiers points. j'ai beaucoup apprécié le 3eme point et je suis entièrement d'accord sur le principe de se positionner comme actif avec des compétences a offrir, plutôt que demandeur passif .

le fait est qu'aujourd'hui la demande est plus forte que l'offre,donc les employeurs sont en position de force sachant qu'ils possèdent une "réserve" de candidats prêt a tout pour se faire embaucher! comment sortir du lot? comment s'imposer comme une solution a l'entreprise parmi une pile de CV? 

Bonjour Cédric, 

Je suis sur le même questionnement, à parcours apparement égal. 

Je suis dans un secteur créatif, et j'ai pris le parti cette année de me faire reconnaître à travers des projets personnels percutants, qui me permettront de rencontrer plus de professionnels, et rendre mon CV toujours moins lisse.

Je pense aussi à m'expatrier. L'Europe est très morose et le marché statique, ce qui ne favorise pas mon secteur. Je pense d'ailleurs que les générations de maintenant doivent penser leur carrière professionnelle de façon internationale. Les opportunités sont souvent plus intéressantes ailleurs. Et les français ont une excellente réputation, et pas que dans le domaine amoureux

Cette vidéo évoque  pour moi un ensemble d'idées reçues sur le monde du travail en France et les valeurs véhiculées auprès des jeunes que ce soit par l'éducation des parents ou par l’'Éducation nationale et quelque soit la génération, post mai 1968 à maintenant. Dans notre pays, la notion de "cases" est encore bien flagrante sur le marché du travail.

J'aime évoquer en entretien que rechercher du travail est un plan d'action commercial, que le produit à vendre c'est nous, savoir être et savoir faire et que notre CV constitue notre carte de visite. J'aime cette dynamique que nous sommes des offreurs de compétences.

beacout a écrit:

Effectivement partir de l'idée qu'on offre nos compétences et non pas qu'on quémande un job est un angle tout à fait différent qui redonne confiance et nous redonne la main.

Mais si les compétences ne sont pas aussi importantes que celles demandées, comment faire?

Je ne suis pas une jeune, plutôt une "vielle chômeuse" qui ne sait pas se vendre et perd confiance au fur et à mesure des mois qui passent et des entretiens qui n'aboutissent pas. Et pas facile de ne pas céder au choix par défaut quand il n'y a pas trop de choix et qu'il faut bien payer ses charges?

Bonsoir beacout, votre témoignage m'a touchée car je rencontre beaucoup de gens démotivés par de nombreuses démarches qui ne payent pas et je suis moi-même passée par là. Aujourd'hui ce que j'ai envie de vous dire c'est qu'il y a une place pour chacun et que pour se remotiver il faut prendre conscience de sa valeur professionnelle. Cette méthode de coaching peut être d'une grande aide car l'état d'esprit avec lequel on aborde le marché du travail est très important dans une démarche professionnelle. Après ou en même temps, s'il vous est possible de réaliser un bilan de compétences pour faire un break et prendre le temps de vous recentrer sur vos savoirs faire et réajuster si besoin par une formation complémentaire pour atteindre votre objectif. 

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Edité par LOLproject 17 février 2015 à 0:16:08

Bonjour à tous,

Voici ma réaction à la vidéo:

J'ai un diplôme d'ingénieur généraliste, et j'ai ressenti que je ne savais pas exactement ce que je pourrai faire dans une entreprise. Cependant, j'étais bien préparé, et j'ai rapidement appris à être en phase avec les deux entreprises qui m'ont employées plus tard.

J'ai beaucoup aimé l'idée d'être "proposeur de compétences" plutôt que "demandeur d'emploi". Malheureusement, en suivant un cursus standard en France, on ne sait pas exactement ce qui nous différencie des autres. Il faut apprendre à se connaître, il faut faire des tests de personnalité. On devrait ajouter ça dans le cursus !

catherineGabriele a écrit:

il est vrai que les 4 propositions de la vidéo detox sont vrais et l'on ne cesse de nous les surinées parce que c'est le modèle le plus utilisé.

Sauf que le vrai acteur du marché de l'emploi c'est "le demandeur" d'emploi" qui est en fait le moteur de toute l'activité.

Il doit se mettre en avant avec ses talents et ses particularités et rester le maître de ce marché, les entreprises n'étant que le demandeur de talent.

Dans ce système où il faut rester en perpétuelle évolution, le jobmaker et celui qui va de l'avant en créant le besoin et l'envie chez les entreprises.

Bonjour Catherine,

Je suis tout à fait d'accord; c'est pour cela que j'ajouterai: il faut mieux préparer les jeunes diplômés à la recherche d'emploi ! 

Je suis passé par la case "tu peux déjà être content d'avoir un emploi", pour travailler dur avec une rémunération pas correcte lors de mes débuts. J'ai ensuite rattrapé mon retard, mais en suivant cette logique, il y a chaque année une génération de "jeunes" manipulée par le système...

Bonjour,

je trouve que cette vidéo évoque des points très importants,

les deux points que je trouve particulièrement intéressants sont:

 le statut de demandeur d'emploi que je pense nous met dans une situation d'accepter n'importe quel travail et non le travail qui nous correspond.

le deuxième point c'est la durabilité de l'emploi que je trouve trop limitant car la situation de la personne change au cours de sa vie et ce qui nous convient aujourd'hui peut ne pas l’être dans le futur donc accepter la mobilité nous ouvre d'autres horizons.

merci.

Bonjour à tous,

Je suis assez d'accord avec le fond de la vidéo. On veut nous faire rentrer dans des cases, on nous intime de prendre telle ou telle voie sans nous demander ce qui nous plait vraiment. Je suis passée par plusieurs écoles, et si maintenant on nous aide un peu plus a savoir ce que l'on souhaite faire, voire quelques tests de personnalité pour savoir quel type d'entreprises ou de jobs pourraient nous correspondre, on ne nous apprend pas assez à nous mettre en valeur et à vendre nos attributs.

Pour avoir un projet professionnel assez original et hors normes, je me suis faite à l'idée que je ne pouvais pas commencer au niveau souhaité, directement dans la branche car elle n'existe qu'à peine, mais qu'il fallait plutôt que j'y pense a plus long terme pour commencer "doucement"... À cause de ce type de discours !

C'est très intéressant de penser autrement, de renverser le schéma : je trouve l'idée brillante, et si je commence à le comprendre, mettre des mots dessus permet aussi de prendre du recul. J'aime l'idée de ne pas être totalement tributaire des offres d'emploi mais d'en être en quelques sortes "actrice".

Bonjour à tous,

La réalité de la vie professionnelle est telle que l'a décrite Mlle Coudry. Ces quatres points sur les idées reçues sont vrais, et...sont amplifiés selon la personne et ses origines, sa couleur, son apparence, son lieu d'habitation, son parler...merci au psy de l'éducation ! Au delà des diplômes, des compétences, de l'envie, de l'esprit frais et nouveau, que peuvent apporter les jeunes, et plus largement toutes personnes qui souhaitent s'investir, l'image prime sur les compétences. Open your mind ! le monde est vaste et proche tout à la fois.

je trouve la réflexion sur le fait qu'on est offreur et non demandeur d'emploi très énergisante, C'est une vision qui pousse a "agir" plutôt qu'a "subir".

Je vis sur l’île de la réunion et le contexte économique fais que 30 % des jeunes sont au chômages 

Je suis moi même en plein doute car je ne sais pas a qu'elle métier j'aspire particulièrement. je n'ai donc pas d'objectif et par conséquent pas d’évolution envisageable. Mais je fais mon propre bilan de compétence afin de mieux me connaitre et j’espère que vos cours apporteront des outils pour être plus efficace dans mon parcours professionnelle. 

je partage parfaitement l'idée de pouvoir offrir des compétences. Mon premier emploi, je l'ai eu à l'âge de 30 ans et je l'ai gardé depuis 12 ans. Dans ce boulot, c'est ma passion que je vivais avec certaine autonomie et c'est presque comme si on me demandait de choisir ce que je pouvais apporter. Cette situation de pleinitude a duré 6 ans. La vie n'est plus pareille depuis les 6 dernières années quand la direction a décidé de tracer des lignes d'action pour chacun. l'ambiance s'est dégradé et aujourd'hui j'ai envie de rebondir ailleur. je ne suis plus jeune, mais je m'y reconnais

Bonjour

Malgré de longues études, je n'ai jamais appris à me vendre. On nous enseignait des compétences techniques uniquement. Avec le recul et après le visionnage de cette vidéo détox, je réalise qu'il nous manque un apprentissage de base pour toute situation : savoir se présenter et se regarder de manière positive. Au lieu de cela, nous sommes en demande d'aide, en recherche de travail, en attente d'une réponse...

Même l'expérience est parfois limitative : le recruteur regarde vos compétences acquises, mais quid de vos capacités d'adaptation et d'apprentissage ?

Bonjour,

Ancienne fonctionnaire, ayant repris mes études et aujourd’hui auto-entrepreneur et développant ma propre activité, cette vidéo m’interpelle.

En effet, je me rends compte que nous sommes dans un schéma de « demande » et non « d’offre ».  Les formations suivies ne correspondent pas au marché de l’emploi. Mais les offres proposées ne correspondent pas à mes aspirations.

Que faire ? Changer son état d’esprit est plus que nécessaire car nous sommes formatés dans une certaine logique. Comment trouver le job qui nous correspond ? Comment peut-être inventer le job qui nous correspond ???

Merci pour ce MOOC qui ouvre les yeux et l'esprit. 

 Bonjour et merci Julie Coudry pour cette vidéo très instructive.

Bonjour à toutes et tous.  Suite à la vidéo Détox, je suis très heureuse qu'enfin quelqu'un démonte un par un les mythes... Ils sont tellement ancrés dans les esprits qu'on les croit vrais.

Je suis en ce moment sans emploi, mais je ne perds pas mon temps assise sur le canapé, j'ai depuis novembre 2014 fait 2 MOOC qui m'ont redonné confiance, ouvert l'esprit et donner l'envie d'avancer pour m'améliorer.

Ce MOOC "trouver un Job qui vous correspond" me semble être la cerise sur le gâteau pour me donner enfin les moyens de retrouver le monde du travail en étant "porteuse d'offre/compétence". J'ai adoré cette formule, elle nous réhabilite face à l'employeur.

J'ai travaillé autant dans le public que le privé, toujours dans l'administration, à chaque fois des CDD. Je me suis toujours investie, adaptée...  Mais au fond de moi, je me sentais comme "un objet jetable" c'est à dire appelée en renfort pour résoudre les problèmes et remettre les choses en place et lorsque c'était fini même si vous receviez les félicitations car vous êtes compétente, il n'y avait jamais de place ou vous n'aviez pas le profil, le diplôme... pour rester dans la société.

J'espère que les cours vont me permettre de trouver mes failles et les colmater pour qu'enfin je  me sente gagnante/gagnant face à un futur employeur.

Il est vrai que dans le cursus des études, l'option "se vendre" n'existe pas, c'est un concept venant des Etats-Unis. Ici, en France, on nous martèle le cerveau sur les études mais pas la réalité du marché.

Mais une question me turlupine, dans la plupart des messages, j'ai l'impression que la question de la mobilité n'est pas souvent abordée. La plupart font référence  à des jobs en France, or ce n'est pas un pays exemplaire en matière de recrutement. Mais je peux me tromper.

Bonjour à tous,

Trouver un job qui me correspond signifierait donc d'abord de changer de point de vue ? En cela, je suis plutôt d'accord  mais peut-être n'est-ce pas la première étape. Qu'est-ce qui me correspond ? Pour quel métier suis-je faite ? Comment mettre mes compétences au service d'un nouveau métier ? Ou comment acquérir de nouvelles compétences ?
Une chose est sûre, et je suis d'accord avec Julie : un état d'esprit différent, comme le fait de se percevoir comme offreur de compétences et non demandeur d'emploi est une bonne première idée.

Au plaisir d'échanger...

S.L.

Tout à  fait, de manière générale, positiver et croire en ses compétences permettent d'aller de l'avant

Je suis enchantée par la véracité du discours qui m'a donnée plus de clairvoyance sur mon cas en 5 minutes. Je me suis retrouvée exactement dans cette situation de labyrinthe au moment de faire des choix stratégiques dans mon parcours de jeune adulte. On nous  incite à faire des choix de raison, on ne connaît pas toujours bien l'économie, les métiers et on choisit une voie en fonction d'une matière ou deux que l'on préfère... On oublie sa vraie personnalité, on ne nous apprend pas à travailler sur nous-même ou sur nos qualité personnelles. Résutat, on fait des faux choix la tête dans le guidon et on se retrouve comme moi, à 40 ans passé, à suivre ce programme pour retrouver une voie ou tout simplement SA voie!!

J'aime beaucoup l'approche "offreur de compétences" qui serait en effet plus pertinente. Même si cela fait du bien de se sentir offreur de compétences plutôt qe demandeur d'emploi, il n'en reste pas moins, que les entreprises  ont toujours besoin de vous mettre dans une case et ont toujours des doutes si vous mettez en avant des compétences qui n'ont pas fait partie de votre parcours professionnel, en gros si vous n'avez pas d'exprience dans le domaine recherché. 

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Edité par fraiz 24 février 2015 à 16:41:05

dagnade cornulier a écrit:

Bonjour

Malgré de longues études, je n'ai jamais appris à me vendre. On nous enseignait des compétences techniques uniquement. Avec le recul et après le visionnage de cette vidéo détox, je réalise qu'il nous manque un apprentissage de base pour toute situation : savoir se présenter et se regarder de manière positive. Au lieu de cela, nous sommes en demande d'aide, en recherche de travail, en attente d'une réponse...

Même l'expérience est parfois limitative : le recruteur regarde vos compétences acquises, mais quid de vos capacités d'adaptation et d'apprentissage ?

Bonjour, 

je ne pense pas que l'expérience puisse être limitative. Il faut savoir en tirer profit, expliquer ses réussites mais aussi ses échecs. Le plus important selon moi est de rester cohérent.

Et si vous avez fait de longues études vous êtes alors tout à fait capable de vous adapter à n'importe quelle situation, chercher et trouver des réponses même si vous ne maitrisez pas parfaitement un sujet.

guilapierre a écrit:

Bonjour à tous,

Voici ma réaction à la vidéo:

J'ai un diplôme d'ingénieur généraliste, et j'ai ressenti que je ne savais pas exactement ce que je pourrai faire dans une entreprise. Cependant, j'étais bien préparé, et j'ai rapidement appris à être en phase avec les deux entreprises qui m'ont employées plus tard.

J'ai beaucoup aimé l'idée d'être "proposeur de compétences" plutôt que "demandeur d'emploi". Malheureusement, en suivant un cursus standard en France, on ne sait pas exactement ce qui nous différencie des autres. Il faut apprendre à se connaître, il faut faire des tests de personnalité. On devrait ajouter ça dans le cursus !

Bonjour,

Je trouve qu'il est difficile de "se connaitre" avant même d'avoir commencer à travailler. Par contre il est clair que lorsque l'on fait des études, on oublie l'importance des stages, c'est finalement le meilleur moyen pour se projeter, chercher à donner un sens au parcours que l'on veut suivre et apprendre à se connaitre en tant que "travailleur". Et c'est bien dommage que ce point fondamental soit laissé de côté.

Nathaly_d21 a écrit:

J'aime beaucoup l'approche "offreur de compétences" qui serait en effet plus pertinente. Même si cela fait du bien de se sentir offreur de compétences plutôt qe demandeur d'emploi, il n'en reste pas moins, que les entreprises  ont toujours besoin de vous mettre dans une case et ont toujours des doutes si vous mettez en avant des compétences qui n'ont pas fait partie de votre parcours professionnel, en gros si vous n'avez pas d'exprience dans le domaine recherché. 

Je pense en effet qu'il est mieux d'avoir une expérience qui démontre le domaine de compétence que l'on met en avant et que l'on prétend vendre. Mais je n'ai jamais rencontré de cas, où des compétences maitrisées par une personne n'avaient jamais été mise en oeuvre. Seulement elles ne le sont pas forcément dans le cadre professionnel.

Or il est tout a fait possible de marketer dans une perspective professionnelle, une réalisation qui vient d'une expérience non professionnelle. Nous le travaillons dans la partie 2 de ce parcours.

Rare sont les employeurs qui seront totalement fermés à cela, si c'est pertinent, et s'ils le sont c'est qu'ils ne sont pas prêts à employer des jobmakers et c'est tant pis pour eux, d'autres le feront !

Bonne continuation !

Bonjour à tous et merci pour ce premier cours.
Changer de point de vue sur le monde du travail (notamment le positionnement en tant qu'offreur de compétences et non-plus demandeur d'emploi) m'apparaît comme une réflexion innovante que beaucoup d'employeurs ou d'acteurs de l'éducation nationale ne sont pas encore prêts à avoir. Pourtant, après avoir poussé de nombreux jeunes à faire des études "généralistes" du type "métiers de l'entreprise", beaucoup n'ont pas un métier qui correspond à une offre d'emploi mais des compétences à offrir et qui seront transposables dans différents jobs.

Bonjour

Je suis en congé parental et je ne travaille plus depuis 2009. La réaction que j'entends souvent, c'est que cela fait trop longtemps que je ne travaille plus et que cela va être difficile de retrouver un emploi. A force d'entendre cela, je me suis mise dans la tête que je devrais arrêter mon congé parental pour tout de suite chercher un travail!
Après réflexion, je me dis que quand je chercherai un emploi, ayant déjà 3 enfants, je ne risque pas de tomber enceinte au bout de 6 mois et être en arrêt. Par conséquent, un employeur pourra compter sur ma présence au travail et mon assiduité.