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Futur prix nobel , croisons les doigts

Anonyme
25 août 2011 à 14:43:46

Je reprend mon commentaire de DG sur le site science :


Citation : Luciolis

Ils on fait de nombreux test qui on fonctionné :/



Et ? C'est comme toutes chose qui est publié dans le monde scientifique !

Il faut attendre un peu pour avoir un avis des pairs du domaine.

On ne peut pas dire que quelque chose est révolutionnaire et mérite le Prix nobel a la lumière d'un seul article publié. Il faut attendre que cela puisse est reproduit.
De plus dans le milieux médical, il faut vraiment faire beaucoup de tests avant d'espérer conclure car on ne voit pas encore les effets secondaire. Imagine sa tue les virus ET les cellules cognitives ! On fait quoi ? On rend les gens débiles mentaux pour soigner une grippe ?
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Anonyme
25 août 2011 à 17:35:23

Citation : Luciolis

Imagine sa tue les virus ET les cellules cognitives ! On fait quoi ? On rend les gens débiles mentaux pour soigner une grippe ?




Citation : article

Quand un virus attaque les cellules saines, il s’approprie les capacités de celles-ci à se répliquer et les utilisent à ses fins pour se multiplier. Lors de ce processus, «le virus produit des ARN double-brin, un marqueur indiquant que la cellule est infectée», précise Time magazine



Ça ne cible que les cellules infectées.

Sinon si ça fonctionnent, on peut même imaginer guérir le cancer ou le sida o_O
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25 août 2011 à 18:06:47

Malikemal ---> Pour le cancer je ne pense pas. :D
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Anonyme
25 août 2011 à 18:13:22

Le cancer c'est pas une prolifération de cellules infectés ? Donc logiquement avec ce traitement c'est guérissable non ?
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25 août 2011 à 18:37:04

T'as raison j'ai rien dit. :honte:
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25 août 2011 à 19:07:59

Citation : Malikemal

Ça ne cible que les cellules infectées.


On aimerait que ça ne cible que les cellules infectées.

Des traitements spécifiquement conçus pour ne s’attaquer qu’à une cible précise, et qui finalement se révèlent moins précis qu’on ne le voulait, il y en a plein l’histoire de la recherche biomédicale.

Je ne dis pas que c’est une mauvaise idée, hein. Mais il est encore largement trop tôt pour crier victoire. De la preuve de concept à l’autorisation de mise sur le marché, il y en a pour des années, dizaines d’années même parfois.
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Anonyme
25 août 2011 à 20:03:52

Sinon, lutter contre le SIDA avec ça, ça ne me paraît pas trop faisable : détruire toutes les lymphocites et autres cellules infectées par le virus va mener le patient directement à la morgue parce qu'il va attraper une bête infection bactérienne en se coupant le doigt (enfin, moi ça me semble probable comme scénario, dites-moi si je me trompe).
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26 août 2011 à 12:29:43

Citation : Malikemal

Le cancer c'est pas une prolifération de cellules infectés ? Donc logiquement avec ce traitement c'est guérissable non ?


Ouais enfin le cancer n'est pas un virus... (même si certain virus peuvent le causer, pourcentage minime des causes).
Ce n'est pas la prolifération de cellules infectées, mais de cellules immortelles (dans le sens ou normalement, une cellule vieillissante ou défectueuse se "suicide" par apoptose, ce qui n'est pas le cas des cellules cancéreuses). Bon c'est résumé, mais en gros, c'pas un virus...
Or l'article parle bien d'apoptose, mais déclenchée en tête de voie de signalisation par de l'ARN double-brin, marqueur de l'infection virale et non du cancer...

Citation : Duarna

Sinon, lutter contre le SIDA avec ça, ça ne me paraît pas trop faisable : détruire toutes les lymphocites et autres cellules infectées par le virus va mener le patient directement à la morgue parce qu'il va attraper une bête infection bactérienne en se coupant le doigt (enfin, moi ça me semble probable comme scénario, dites-moi si je me trompe).


Mmh, oui c'est un peu le problème de tout virus s’attaquant au système immunitaire... Même en ne détruisant QUE les cellules infectées, là ça pause un pb. Après ça dépend du stade je suppose : si on s'y prend tôt, la population de T4 infectée est encore assez limitée... Et au pire y'a tjrs les salle stériles le temps du traitement. M'enfin aux vues de l'article, on est pas encore à ce stade du tout.



Sinon, question : quand ils disent ARN double brin, c'est du double brin réel, ou du simple replié/stabilisé formant des portions double un peu comme sur la photo ci-dessous (désolé pas trouvé mieux) ?
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Anonyme
26 août 2011 à 13:10:59

Citation : Lucky-Strike


Ouais enfin le cancer n'est pas un virus... (même si certain virus peuvent le causer, pourcentage minime des causes).
Ce n'est pas la prolifération de cellules infectées, mais de cellules immortelles (dans le sens ou normalement, une cellule vieillissante ou défectueuse se "suicide" par apoptose, ce qui n'est pas le cas des cellules cancéreuses). Bon c'est résumé, mais en gros, c'pas un virus...
Or l'article parle bien d'apoptose, mais déclenchée en tête de voei de signalisation par de l'ARN double-brin, marqueur de l'infection virale et non du cancer...



Autant pour moi.

Citation : Lucky-Strike

.

Sinon, question : quand ils disent ARN double brin, c'est du double brin réel, ou du simple replié/stabilisé formant des portions double un peu comme sur la photo ci-dessous (désolé pas trouvé mieux) ?



A tes souhaits !
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26 août 2011 à 17:59:09

Citation : Lucky-Strike

Sinon, question : quand ils disent ARN double brin, c'est du double brin réel, ou du simple replié/stabilisé formant des portions double un peu comme sur la photo ci-dessous (désolé pas trouvé mieux) ?


Du « double-brin réel ». L’idée est de reconnaître les longues molécules d’ARN double-brin qui se forment lors de la réplication ou de la transcription du génome viral. Il faut au contraire éviter de reconnaître les ARN double-brin courts formés par le repliement d’une molécule qui serait normalement imple-brin, puisque de tels ARN existent de façon tout-à-fait normale dans une cellule eucaryote (ARN ribosomiques, de transferts, microARN, etc.).
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2 septembre 2011 à 1:18:47

Comme je le disais dans le topic d'en-dessous, cet article est très mal organisé et n'est pas publié dans une grande revue scientifique. Pour une découverte de cette envergure, ça fait un peu tâche.

En relisant, ce qui me choque c'est la façon dont l'article est mené : on a plein de résultats, on met tout en vrac et on conclut alors qu'on n'a scientifiquement pas la possibilité de le faire (y a même pas de groupe témoin pour les tests sur les souris !!!).

Une découverte de cette envergure avec un article aussi mal mené, ça pue.
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2 septembre 2011 à 17:02:33

Citation : gouttegd

Citation : Lucky-Strike

Sinon, question : quand ils disent ARN double brin, c'est du double brin réel, ou du simple replié/stabilisé formant des portions double un peu comme sur la photo ci-dessous (désolé pas trouvé mieux) ?


Du « double-brin réel ». L’idée est de reconnaître les longues molécules d’ARN double-brin qui se forment lors de la réplication ou de la transcription du génome viral. Il faut au contraire éviter de reconnaître les ARN double-brin courts formés par le repliement d’une molécule qui serait normalement imple-brin, puisque de tels ARN existent de façon tout-à-fait normale dans une cellule eucaryote (ARN ribosomiques, de transferts, microARN, etc.).



Erf, logique, chui con :D merci !
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2 septembre 2011 à 18:04:02

Citation : galactose

Comme je le disais dans le topic d'en-dessous, cet article est très mal organisé et n'est pas publié dans une grande revue scientifique. Pour une découverte de cette envergure, ça fait un peu tâche.


Je ne me prononcerai pas sur l’organisation ou la qualité du papier, puisque je ne l’ai pas lu (j’ai survolé rapidement l’abstract et l’introduction). Mais indépendamment de ça, je ne suis pas sûr de te suivre sur le critère de la « grande revue ».

D’une part, si PLoS ONE n’est pas Nature ou Cell, il n’a quand même pas à rougir face à eux (du moins, si on accorde un quelconque crédit à l’Impact Factor).

D’autre part, des articles mal fichus, j’en ai déjà vu publiés dans Nature & Co… L’Impact Factor ou plus généralement le prestige de la revue ne permet pas de présager quoi que ce soit sur la qualité des papiers qui y sont publiés. Je ne peux pas m’empêcher de citer mon directeur de thèse : « Ce n’est pas parce qu’un article est publié dans Nature que c’est forcément n’importe quoi » (non, il ne dit pas ça parce qu’il n’a jamais publié dans Nature :p).
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3 septembre 2011 à 0:35:49

Lol. Nan mais si, la revue compte quand même, surtout pour une découverte de ce type qui apparaîtrait comme majeure. Évidemment Nature n'a pas le monopole des articles de qualité, mais passer le comité d'acceptation des articles gage tout de même d'une certaine qualité.

Et c'est un ensemble de choses : ça + l'organisation calamiteuse de l'article + le fait qu'il n'ait aucun objectif pré-établi + la rigueur scientifique quasi inexistante concernant les souris (je n'ai pas lu en entier les tests sur les cellules parce que c'est assez compliqué, mal écrit, très rébarbatif et en anglais :-D mais j'imagine que c'est la même chose : aucun groupe témoin, aucun insu, et on conclut quand même...). L'avenir me donnera peut-être tort mais pour moi cet article n'est qu'une succession de résultats obtenus on ne sait pas trop comment, avec des biais monstres, et ne permet donc de conclure à rien. In vivo en tout cas. Et in vitro très certainement.

Et puis il ne faut pas oublier que ce genre d'annonces dans le monde scientifique c'est comme les annonces de fin du monde (2004, toussa...), il y en a plein et ça ne mène à rien.
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3 septembre 2011 à 1:34:01

Citation : galactose

Évidemment Nature n'a pas le monopole des articles de qualité, mais passer le comité d'acceptation des articles gage tout de même d'une certaine qualité.


Certainement pas. La qualité doit se juger au contenu du papier uniquement, pas sur la réputation de la revue.

Est-ce qu’une revue est une grande revue parce qu’elle publie de très bons papiers, ou est-ce qu’un papier est un très bon papier parce qu’il est publié dans une grande revue ?

(Oui, je sais qu’en pratique tout le monde — les financeurs, notamment — juge sur la réputation de la revue. Il n’empêche, c’est stupide.)

Citation : galactose

l'organisation calamiteuse de l'article + le fait qu'il n'ait aucun objectif pré-établi + la rigueur scientifique quasi inexistante concernant les souris (je n'ai pas lu en entier les tests sur les cellules parce que c'est assez compliqué, mal écrit, très rébarbatif


Je ne t’ai pas contredit là-dessus.

Que ce papier soit un torchon, c’est tout-à-fait possible, mais là n’est pas mon point. Mon point est que la seule chose permettant de dire si c’est ou non un torchon, c’est de le lire avec un œil critique (ce que tu as justement fait, du moins plus que moi). Et ce, qu’il soit publié dans le Korean Journal of Biochemistry, PLoS ONE ou Nature.

Citation : galactose

Et puis il ne faut pas oublier que ce genre d'annonces dans le monde scientifique c'est comme les annonces de fin du monde (2004, toussa...), il y en a plein et ça ne mène à rien.


Certes. Nature en a publié sa part, d’ailleurs. Sa ligne éditoriale favorise explicitement tout ce qui est « original », « surprenant », « inattendu » — en gros, ce qui peut faire du bruit.

On peut d’ailleurs se demander si un papier dans Nature fait du bruit parce qu’il est réellement « ground-breaking » ou… parce qu’il est publié dans Nature !
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3 septembre 2011 à 9:32:14

Nan mais t'as raison et tu as certainement plus d'expérience que moi vis-à-vis des revues scientifique. C'est pour ça qu'avant de crier qu'il falllait beaucoup se méfier de cet article, je l'ai lu en entier. Avec un oeil méfiant certes ^^ mais il ne m'a fallu aucun effort pour trouver des erreurs grossières de méthodologie.
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