Bonjour tout le monde,

Suite à une petite discussion dans le topic dynamisation de notre espace bio, je crée ce nouveau petit jeu.

But de jeu

Le but est d'apprendre, tout en s’amusant. Pour cela un membre pose une question, de préférence extrascolaire et dont la réponse n'est pas dans les premiers lien google, ensuite les autres membres doivent trouver la réponse à la question et le premier qui répond peut à son tour poser une question.

Règles du jeu

- Utiliser la balise "question", pour poser votre question.
- Il est possible de prendre la main 48h si l'auteur de la question ne réponds plus
- Si personne ne prend la main au bout de 24h, vous pouvez la prendre
- Vous ne pouvez poser qu'une seule question.

Exemple

Réponse : L'accélération des réactions chimiques du corps, donc un métabolisme plus productif/efficace ?

Liste des questions déjà paru.

Voici la liste des questions qui ont déjà été poser, si vous cliquez sur la question vous serez redirigé vers la réponse.



C'est parti !

Est-ce que c'est un animal très petit ?

Je demande ça parce que j'ai appris récemment que plus un animal est grand et gros (volume important), plus son cœur bat lentement.

Je penche donc pour un insecte, un rat ou une souris.

Non c'est n'est pas un insecte, ni un rat ou une souris.

Allez, je tente : c'est une variété de colibri !

D'où je sors un truc pareil ? Très simple : je repars de mon idée comme quoi notre animal doit être petit, et je me suis rappelé d'un truc : les oiseaux dépensent énormément d'énergie en volant. A tel point que ceux-ci ont dû recourir à des nombreuses adaptations pour alimenter leurs muscles en énergie (système respiratoire sans poumons et très efficace).

Je me suis donc dit que c'était un oiseau et j'ai pris le plus petit oiseau : le Colibri d'Hélène. De plus, quand internet me dit que certains colibris ont leur cœur qui bat à 1260 battements minutes, je dois être dans le vrai !

Oui c'est bien les oiseaux qui ont le cœur qui bat le plus vite

Citation

Oiseaux-mouches jusqu'à 1 200 fois par minute en vol pour certaines espèces

contre 60 à 120 fois par minute pour l'homme. Et comme tu la dit les espèces les plus grosse ont le cœur qui bat moins vite (avec 9 battement par minutes pour les baleines).

A mon tour de poser une question. En fait, je vais même en poser plusieurs ! J’espère que ça gène pas.

Vous avez certainement remarqués que dans de nombreuses espèces animales, il y a une proportion a peu-prêt égale de mâles et de femelles.

Néanmoins, du point de vue de la stricte reproduction, il paraitrait plus avantageux de faire naitre un grand nombre de femelles qui seront fécondées par juste ce qu'il faut de mâles : le nombre de femelles étant plus important, cela se traduirait par une fécondité plus élevée, un nombre de descendants plus grands et donc un avantage évolutif.



Certaines espèces ont adoptée cette stratégie de reproduction : un maximum de femelles avec juste ce qu'il faut de mâles. Mais elles ont une particularité dans la façon dont les mâles et les femelles se reproduisent que n'ont pas forcément les autres espèces.

1. Cela a t-il un rapport avec la sélection intersexuelle ? Le fait que la femelle préfère faire un choix de partenaire induit que justement ce nombre de partenaire est conséquent, ainsi, elle peux sélectionner ceux qui présente les meilleurs paramètres (en toute subjectivité pour elle =P ) ... une façon de conserver une courbe d'évolution constante, vu que le meilleur est isolé. Si plusieurs femelles devaient se contenter d'un seul mâle, il suffirait que ce mâle présente une mutation négative (dans le sens ou cela n’améliore pas l’espèce) pour que tous les descendants du groupe soit affectés.

=> ce n'est qu'une supposition bien entendu ( c'est déjà flou dans ma tête pas sur que vous compreniez ... ^^)

2. Comme chez les abeilles ? Ou le mâle a une durée de vie très courte, il meure après l'accouplement.

1 - Ça n'a pas rapport avec la sélection sexuelle, non.

Mais c'est bel et bien une conséquence de la sélection naturelle.

2 - Généralement, le mâle vit durant un moment et ne meurt pas après un accouplement. Et oui, il vaut mieux qu'un mâle féconde plusieurs femelles pour maximiser le nombre de descendants : un mâle n'a donc pas intérêt à mourir après un accouplement et doit donc rester en vie durant un moment. Ce n'est donc pas une généralité, contrairement à la particularité que je veux voir en réponse.

Je pensais à autre chose en fait : avec qui le mâle ou les femelles se reproduisent ?

Tout d'abord, je m'excuse pour mon faible niveau en Bio... (Seconde...)
C'est donc normal si ce n'est pas très clair...

1 - La réponse est génétique : il y a une chance sur 2 que les chromosomes sexuels soient XX ou XY...

2 - Je pense plutôt au cas des fourmis : la plupart des femelles sont stériles (les ouvrières) et juste la reine peut se reproduire...

nico11400 -> Explique un peu plus ta réponse 1, et détaille. Parce que je ne comprend pas trop. Mais il se pourrait que ce soit en partie du à ça.
Sinon ta réponse 2 est fausse.

Allez, je vais donner un indice pour chaque question.

Question 2 : Ces espèces sont consanguines ?

PS : Très bien ce petit jeu, il serait intéressant de l'exporter dans les autres forums.

Gaimon, tu y es presque, il y a bien une certaine forme de consanguinité bien particulière dans le cas qui nous intéresse.

Consanguinité signifie que les accouplements se font entre membres de la même famille. Dans le cas qui nous intéresse, c'est vrai mais on ne trouve pas d'accouplements entre cousins ou entre un fil et sa mère pour ne citer des exemples.

Question 2 : Consanguinité entre frères et soeurs alors ?

Tu as trouvé pour la question 2 !

Le pire, c'est qu'il existe une explication à cet état de fait intégralement basée sur la théorie de la sélection naturelle. Mais pour la comprendre, il va falloir répondre à la question 1.

Je crois avoir trouver pour la réponse 1 également, grâce à un article sur Wikipedia sur la mouche Drosophila melanogaster :

Citation : Wikipedia

C'est le rapport entre le nombre de gènes autosomaux déterminant le caractère mâle et le nombre de gènes femelles portés sur le ou les chromosomes X qui importe. Ainsi une mouche XY peut phénotypiquement être une femelle si la balance entre le nombre de gènes déterminant mâle et femelle penche en faveur du déterminisme femelle.

Incroyable la nautre !

Ça ne me semble pas vraiment être ça, ce que tu dis a un lien indirect avec notre histoire.

Bon, je donne un autre indice : rappelez-vous mon premier indice et regardez ce qui se passe lorsque l'on se retrouve avec un déficit important en mâles ou en femelles.

Je poste pour suivre, désolé

Citation : galactose

Je poste pour suivre, désolé

Idem.


Très bonne initiative j3r3my-M

Un autre indice peut être mewtow ?

Citation : Lorek

Un autre indice peut être mewtow ?

+1

Je ne vois pas trop quoi donner comme autre indice. Et si je donnais carrément la réponse ? La question était peut-être un peu trop dure.

Oui pourquoi pas, si tu n'a pas d'autres indice

Pour comprendre pourquoi on a autant de mâles que de femelles, il va falloir rappeler une chose : certains gènes favorisent la naissance de descendants mâles et d'autres versions de ces gènes favorisent une descendance femelle.

Maintenant, supposons que le nombre de mâles et de femelles ne s'équilibre pas et qu'on a un surplus de mâles ou de femelles. On va prendre un gros surplus de femelles, par exemple.

Dans ce cas, un mâle aura plus de chance de s'accoupler et il aura plus de chance de s'accoupler avec plusieurs femelles. Si ceux-ci favorisent la naissance d'un mâle, ils seront avantagés dans une telle situation : le nombre de mâles dans la descendance du mâle augmentera . A la génération suivante, ces mâles pourront eux-aussi féconder une ou plusieurs femelles, donner à nouveau plusieurs mâles, qui pourront transmettre leurs gènes à une ou plusieurs femelles

Ceux favorisant la naissance d'une femelle ne seront pas avantagés : si un gène donne naissance à un nombre plus élevé de femelles dans une génération, ces femelles ne pourront statistiquement presque pas se reproduire avec plusieurs mâles, mais avec un seul. Ce gène se transmettra donc en un seul exemplaire après une génération.

Réponse courte : si les mâles manquent, les gènes favorisant la naissance de mâles se transmettrons aux descendants de plusieurs femelles dans plusieurs génération, tandis que ceux favorisant les femelles se transmettrons aux descendants d'une seule femelle. Et ça marche dans l'autre sens : avec un nombre de femelles > nombre mâles et les gènes favorisant la naissance des femelles.

Le seul problème, c'est qu'il faut que cet avantage ne marche pas quand on se retrouve avec de la consanguinité frère-sœur. En effet, dans ce cas, c'est la même version du gène qui se retrouve dans le patrimoine génétique des frères et sœurs, et la compétition entre gènes favorisant les femelles et ceux favorisant les mâles ne tient plus : c'est le même gène qui est transmit aux descendants. ON n'a donc pas de situation du style : le gène favorisant la naissance des femelles est avantagé quand le nombre de mâles est supérieur et l'autre quand le nombre de femelles est supérieur. On a un seul gène qui est le seul à se transmettre à la descendance et qui n'est pas concurrencé par un autre gène au effets contraires.

J'aime ce jeu, j'ai appris un nouveau truc aujourd'hui !

Maintenant que tu l'expliques ça parait logique mais il faut le savoir ...

Oui, ce jeu est vraiment super car il permet vraiment d'enrichir ces connaissances.
Euh, comme j'avais répondu à la première réponse, c'est à moi de poser une question. Je préfère laisser la main.

Personne pour poser une question ?

Je tente :

Car les enzymes ne savent pas lire en 3' => 5' ? (c'est la question en fait nan ? )

Non, c’est une question de synthèse et non de lecture.

(Et comme tu le devines, une réponse du type « parce que les enzymes ne savent pas synthétiser un brin dans le sens 5’ → 3’ » ne sera pas satisfaisante, même si c’est exact. Je demande justement pourquoi elles ne peuvent pas le faire.)

car c'est interdit par la loi lol