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J'ai tout compris !

Mis à jour le 08/11/2022

Écrivez votre code 

Modélisez l’objet Employee

L’objectif du code de ce projet sera de :

  1. Communiquer avec l’API REST pour récupérer ou modifier les données des employés.

  2. Appliquer des traitements métiers spécifiques à l’application web.

  3. Afficher les pages web permettant de lister les employés, créer un nouvel employé, modifier un employé existant et supprimer un employé existant.

Les bonnes pratiques de programmation nous amènent à avoir une approche MVC pour ce type d’application : Modèle - Vue - Contrôleur.

1. Le contrôleur reçoit une demande d'un utilisateur, envoyée depuis le navigateur 2. Le contrôleur demande les données au modèle 3. Le contrôleur transmet les données à la vue 4. La vue affiche le résultat sur le navigateur
Modèle MVC

En quelques mots, on découpe notre code en 2 pôles : le code “Modèle” permet de décrire les données, le code “Vue” permet d’afficher les données ; le code “Contrôleur” traite les requêtes en interrogeant le “Modèle” et en demandant à la “Vue” de s’afficher. Si on reprend le schéma, voici donc les étapes :

  1. Le contrôleur reçoit une demande d'un utilisateur, envoyée depuis le navigateur.

  2. Le contrôleur demande les données au modèle.

  3. Le contrôleur transmet les données à la vue.

  4. La vue affiche le résultat sur le navigateur.

Pour suivre ce principe de programmation, nous devons identifier la ou les données que nous manipulons. Je vous laisse y réfléchir 2 minutes…

C’est trouvé ? Mais oui, c’était assez facile . En l'occurrence, la donnée que nous manipulons est un employé 

D’ailleurs, une observation du code de l’API nous confirme cela : la classe com.openclassrooms.api.controller.EmployeeController contient des méthodes dont le type retour est un objet “Employee” ou bien “Iterable<Employee>”.

À vous de jouer !

À vous de jouer, écrivez une classe Java de type POJO qui modélise un employé.

Prêt à voir mon code ? Le voici :

package com.openclassrooms.webapp.model;

import lombok.Data;

@Data
public class Employee {

    private Integer id;

    private String firstName;

    private String lastName;

    private String mail;

    private String password;

}

Quelle simplicité, n’est-ce pas ?!

Je me suis inspiré de la classe com.openclassrooms.api.model.Employee. J’ai donc mes 5 attributs mis à disposition par l’API :

  • id ;

  • firstName ;

  • lastName ;

  • mail ;

  • password.

L’annotation @Data permet de générer automatiquement les getters et setters pour chaque attribut.

Notre classe Employee étant prête, on peut s’intéresser à la communication entre l’application web et l’API.

Implémentez la communication entre l’application web et l’API REST

Pour ceux qui ont suivi la partie 3 de ce cours, vous avez certainement à l’esprit que la couche “repository” a permis de communiquer avec la base de données. Dans cette situation, la base de données correspondait à notre source de données.

Mais pour l’application web, quelle est la source de ces données ? Le contexte de cette application vous l’a fait comprendre, c’est bien évidemment l’API !

Résultat, notre objectif va être de faire communiquer l’application web avec l’API REST.

Comment réussir ?

Le starter Spring Web nous fournit tout le code nécessaire pour cela (décidément, Spring Boot ne nous déçoit jamais ! ). Nous allons nous servir de la classe RestTemplate.

Vous ne pouvez pas deviner l’utilisation de RestTemplate, et je n’ai pas envie que vous passiez des heures à chercher ; alors laissez-moi vous montrer directement comment nous en servir :

package com.openclassrooms.webapp.repository;

import org.springframework.beans.factory.annotation.Autowired;
import org.springframework.core.ParameterizedTypeReference;
import org.springframework.http.HttpMethod;
import org.springframework.http.ResponseEntity;
import org.springframework.stereotype.Component;
import org.springframework.web.client.RestTemplate;

import com.openclassrooms.webapp.CustomProperties;
import com.openclassrooms.webapp.model.Employee;

import lombok.extern.slf4j.Slf4j;

@Slf4j
@Component
public class EmployeeProxy {

    @Autowired
    private CustomProperties props;

    /**
    * Get all employees
    * @return An iterable of all employees
    */

    public Iterable<Employee> getEmployees() {
        String baseApiUrl = props.getApiUrl();
        String getEmployeesUrl = baseApiUrl + "/employees";

        RestTemplate restTemplate = new RestTemplate();
        ResponseEntity<Iterable<Employee>> response = restTemplate.exchange(
                getEmployeesUrl,
                HttpMethod.GET,
                null,
                new ParameterizedTypeReference<Iterable<Employee>>() {}
                );

        log.debug("Get Employees call " + response.getStatusCode().toString());
        
        return response.getBody();
    }

}

Le concept est le suivant : RestTemplate permet d’exécuter une requête HTTP. On a donc besoin de fournir l’URL, le type de requête (GET, POST, etc.), et pour finir le type d’objet qui sera retourné.

Ce dernier point est très important, RestTemplate non seulement fait la requête à l’API mais en plus convertit le résultat JSON en objet Java et ça, c’est top pour nous !

Si on détaille le code, voici les explications :

  • Ligne 28 : grâce à notre objet CustomProperties, on récupère l’URL de l’API.

  • Ligne 29 : on complète l’URL de l’API par le path de l'endpoint à joindre.

  • Ligne 31 : on instancie notre objet RestTemplate.

  • Ligne 32 : on appelle la méthode exchange en transmettant :

    • l’URL ;

    • la méthode HTTP (grâce à l’enum HttpMethod) ;

    • Null en lieu et place d’un objet HttpEntity, ainsi on laisse un comportement par défaut ;

    • le type retour, ici je suis obligé d’utiliser un objet ParameterizedTypeReference car /employees renvoie un objet Iterable<Employee>. Mais si l’endpoint renvoie un objet simple, alors il suffira d’indiquer <Object>.class. 

  • Ligne 41 : on récupère notre objet Iterable<Employee> grâce à la méthode getBody() de l’objet Response.

Vous pouvez tester ce code et constater la bonne récupération des données (n’oubliez pas de démarrer l’API avant ) !

Très bien, mais comment faire si on souhaite également fournir une donnée ? Par exemple, si je veux créer un employé, comment faire pour envoyer à l'API les informations du nouvel employé ?

Le code sera très similaire :

public Employee createEmployee(Employee e) {
    String baseApiUrl = props.getApiUrl();
    String createEmployeeUrl = baseApiUrl + "/employee";

    RestTemplate restTemplate = new RestTemplate();
    HttpEntity<Employee> request = new HttpEntity<Employee>(e);
    ResponseEntity<Employee> response = restTemplate.exchange(
        createEmployeeUrl,
        HttpMethod.POST,
        request,
        Employee.class);

    log.debug("Create Employee call " + response.getStatusCode().toString());

    return response.getBody();
}

On retrouve notre objet RestTemplate et on fournit toujours l’URL, la méthode HTTP (cette fois POST) et le type retour (en l’occurrence Employee.class).

La grande différence correspond au nouvel objet HttpEntity qui, comme vous le constatez, a été instancié avec en paramètre du constructeur l’objet Employee (nommé e). 

Je transmets ensuite cet objet HttpEntity comme 3e paramètre de la méthode exchange (ce paramètre que nous avions mis à null précédemment).

Le tour est joué !

Passons maintenant au traitement métier !

Créez un service métier

Le couche service a un double objectif :

  1. Exécuter les traitements métiers.

  2. Faire le relais vers la couche repository.

Souvenez-vous de ce tableau, partagé dans un précédent chapitre :

Couche

Objectif

controller

Réceptionner la requête et fournir la réponse 

service

Exécuter les traitements métiers

repository

Communiquer avec la source de données

model

Contenir les objets métiers

Nous avons réalisé les couches model et repository, et la couche service est la suivante. Maintenant que nous avons contextualisé notre tâche, mettons-nous au travail.

Nous allons créer une classe nommée EmployeeService dans le package com.openclassrooms.webapp.service.

Bien évidemment, cette classe devra être identifiée comme étant un bean. L’annotation utilisée sera @Service, qui est une spécialisation de l’annotation @Component que vous connaissez déjà.

En ce qui concerne le contenu de la classe, nous allons écrire des méthodes qui correspondront aux services mis à disposition. Vu que nous restons dans la dynamique du CRUD, voilà un résultat possible :

package com.openclassrooms.webapp.service;

import org.springframework.beans.factory.annotation.Autowired;
import org.springframework.stereotype.Service;

import com.openclassrooms.webapp.model.Employee;
import com.openclassrooms.webapp.repository.EmployeeProxy;

import lombok.Data;

@Data
@Service
public class EmployeeService {

    @Autowired
    private EmployeeProxy employeeProxy;

    public Employee getEmployee(final int id) {
        return employeeProxy.getEmployee(id);
    }

    public Iterable<Employee> getEmployees() {
        return employeeProxy.getEmployees();
    }

    public void deleteEmployee(final int id) {
        employeeProxy.deleteEmployee(id);;
    }

     public Employee saveEmployee(Employee employee) {
        Employee savedEmployee;

        // Règle de gestion : Le nom de famille doit être mis en majuscule.
        employee.setLastName(employee.getLastName().toUpperCase());

        if(employee.getId() == null) {
            // Si l'id est nul, alors c'est un nouvel employé.
            savedEmployee = employeeProxy.createEmployee(employee);
        } else {
            savedEmployee = employeeProxy.updateEmployee(employee);
        }
    
        return savedEmployee;
    }

}

Bien que cette classe ne soit pas complexe, analysons les points clés :

  • Ligne 12 : annotation @Service, point clé comme expliqué précédemment.

  • Lignes 15/16 : l’objet EmployeeProxy est injecté, ainsi cette classe pourra faire appel à la source de données à travers le proxy.

  • Les méthodes getEmployees(), getEmployee(final int id), deleteEmployee(final int id) sont de simples relais.

  • Lignes 30 à 44 : je vous ai simulé un traitement métier pour vous montrer la pertinence de cette couche. En l'occurrence, on met en majuscules le nom de famille. Cette règle de gestion est dictée par un besoin fonctionnel, et c’est l’endroit parfait pour modifier notre objet avant qu’il ne soit sauvegardé en base de données.

Je ne m’étends pas plus sur cette partie du code, qui revêtira toute son importance en fonction de la complexité fonctionnelle des applications que vous implémenterez.

Renvoyez les pages HTML

Au début de ce chapitre, je vous ai parlé de l’approche MVC. Pour suivre cette approche, nous avons besoin de nous pencher sur la séparation entre le code “contrôleur” (traiter les requêtes entrantes) et le code “vue” (construction du résultat visuel à fournir à l’utilisateur).

Comment renvoyer des pages HTML avec Spring Boot ?

C’est la question à laquelle nous allons maintenant répondre !

Lors du choix des starters, nous avons bien évidemment sélectionné Spring Web, mais également le moteur de template Thymeleaf

Il nous faut apprendre à :

  • Utiliser Spring Web pour traiter une requête qui nous parvient.

  • Utiliser Spring Web pour renvoyer une réponse HTML.

  • Formater notre réponse HTML avec Thymeleaf.

Vous vous en doutez, Spring Boot va encore entrer en action pour nous simplifier la tâche.

Quel est notre point de départ ?

Un utilisateur va utiliser son navigateur web pour visualiser une page web de notre application. Pour cela, l’utilisateur saisit une URL.

Notre application web doit donc déclencher un traitement différent en fonction de l’URL saisie (par exemple, un appel à l’URL http://www.monsite.com/ doit afficher la page d’accueil, tandis qu’un appel à http://www.monsite.com/contact doit afficher la page de contact).

C’est ici que les classes de type ‘controller’ vont entrer en jeu. Pour chaque URL, nous allons pouvoir implémenter une méthode qui contiendra le code à exécuter.

Ces méthodes devront :

  1. Récupérer les données en entrée (s’il y en a).

  2. Faire appel aux traitements métiers (en l'occurrence, communiquer avec la couche service).

  3. Retourner une vue HTML.

Mais attention, pour qu’une méthode d’un ‘controller’ puisse retourner une page HTML, il faut que cette dernière existe.

Mais où écrire notre code HTML ? Pas dans des classes Java, tout de même ?

Vous avez raison, pas dans une classe Java ! Nous allons écrire le HTML dans des fichiers .html que l’on nomme également les templates. Et Spring Boot avait tout prévu, regardez de plus près votre structure de projet :

Le répertoire src/main/resources contient les répertoires static, templates, et aussi un fichier nommé application.properties.
Arborescence du répertoire src/main/java

Il y a ici un répertoire Templates qui a pour vocation à contenir vos fichiers HTML. Voici les étapes à suivre :

  • Ajoutons un fichier home.html qui servira de page d’accueil. Je reviendrai sur ce fichier un peu après. Notez que cela correspond à écrire le code ‘Vue’ de notre concept MVC.

  • Créons une classe nommée EmployeeController dans le package controller.

  • Annotons la classe EmployeeController afin qu’elle soit détectée comme un bean, en utilisant l’annotation @Controller. De nouveau c’est une spécialisation de @Component.

Je vous ai indiqué précédemment que lors de l’appel d’une URL, une des méthodes du controller est exécutée. Mais comment savoir quelle méthode utiliser ?

De nouveau grâce à une annotation. Voici un exemple :

@Controller
public class EmployeeController {

    @GetMapping("/")
    public String home() {
        return "home";
    }

}

Le concept est le suivant :

  1. L’annotation spécifie le type de requête HTTP et l’URL correspondante.

  2. Le texte “home” retourné correspond au nom du fichier HTML.

C’est là que la magie de Spring Boot opère ! À l’appel de l’URL racine (via le type GET, qui est utilisé par défaut dans les navigateurs) de mon application web, la méthode home() sera automatiquement exécutée, et Spring renverra automatiquement une réponse HTTP contenant dans son corps (donc le body HTTP) le contenu du fichier home.html. Tadaa !

À vous de jouer !

Petit exercice pour vous :

  1. Ajoutez un fichier home.html dans le répertoire Template. 

  2. Mettez un petit bout de HTML dedans (qu’importe). 

  3. Créez la classe EmployeeController avec le code ci-dessus.

  4. Exécutez votre webapp.

  5. Allez sur http://localhost:9001/

  6. Constatez le résultat.

Alors, pas mal, hein ?

C’est un bon début, mais nous avons besoin d’aller plus loin ! Vous devez certainement vous poser les questions suivantes :

Comment afficher dans le HTML une donnée provenant du Java (par exemple une donnée récupérée grâce à la couche service) ?

Comment le code Java peut-il récupérer une donnée provenant de la page web source (par exemple, ce qu’un utilisateur a saisi dans un formulaire) ?

Je vais vous expliquer comment faire ! Dans les deux cas, Spring Web nous fournit des objets pour réussir, et Thymeleaf nous facilite la tâche.

Fournissez des données à la vue

Premièrement : Comment fournir des données à la vue ?

Spring met à disposition différentes classes pour cela. Regardez cet exemple :

@GetMapping("/")
public String home(Model model) {
    Iterable<Employee> listEmployee = service.getEmployees();
    model.addAttribute("employees", listEmployee);
    
    return "home";
}

L’objet Model (org.springframework.ui.Model) a été ajouté en paramètre de la méthode home(). Grâce à cela, Spring se charge de nous fournir une instance de cet objet.

Puis, dans le corps de la méthode, j’utilise une méthode addAttribute qui permet d’ajouter à mon Model un objet. Le premier paramètre spécifie le nom (de mon choix) et le deuxième l’objet (ici, la liste des employés en Iterable). 

Ajouter des attributs au Model me permet d’y accéder dans la vue HTML. Comment ? Grâce à Thymeleaf.

<!DOCTYPE html>
<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhml" xmlns:th="http://www.thymeleaf.org">
    
    <head>
        <meta charset="UTF-8">
        <title>Employee Web Application</title>
    </head>
    <body>
        <h2 class="h2">Liste des employées</h2>
        <table>
            <thead>
                <tr>
                    <th>Prénom</th>
                    <th>Nom</th>
                </tr>
            </thead>
            <tbody>
                <tr th:if="${employees.empty}">
                    <td colspan="3">Aucun employée en base de données</td>
                </tr>
                <tr th:each="employee: ${employees}">
                    <td><span th:text="${employee.firstName}"> Prénom </span></td>
                    <td><span th:text="${employee.lastName}"> Nom </span></td>
                </tr>
            </tbody>
        </table>
    </body>
</html>

Je souhaite mettre en lumière 2 aspects de ce code HTML :

  1. Les instructions th:if et th:each qui permettent respectivement d’implémenter une condition et une itération, fonctionnalités non présentes en HTML. Thymeleaf me fournit donc la capacité d’écrire un code HTML dynamique.

  2. La syntaxe ${nom de l’attribut} permet d’accéder à un objet placé comme attribut dans le Model. Notons également que Thymeleaf comprend la programmation objet, et que la syntaxe ${$objet.attribut} fonctionne. C’est d’ailleurs ce que je fais pour accéder aux prénom et nom de l’employé.

Vous pouvez tester ce code ;-)

Récupérez une donnée provenant de la page web source

Deuxièmement : Comment le code Java peut-il, à l’inverse, récupérer une donnée provenant de la page web source ?

Voyons 2 situations : une donnée transmise par URL (donc en GET) et une donnée transmise par formulaire (donc en POST).

Situation n° 1 : la donnée est transmise par URL

Intéressons-nous d’abord au cas d’une donnée transmise par URL :

@GetMapping("/deleteEmployee/{id}")
public ModelAndView deleteEmployee(@PathVariable("id") final int id) {
    service.deleteEmployee(id);
    return new ModelAndView("redirect:/");
}

La méthode deleteEmployee possède un paramètre nommé id de type int ; cependant le point clé est l’annotation @PathVariable qui signifie que ce paramètre est présent dans l’URL de requête (par exemple http://localhost:9001/deleteEmployee/1). Je peux ensuite me servir de la variable id dans le code : service.deleteEmployee(id);

Côté Thymeleaf, voici le code correspondant :

<a th:href="@{/deleteEmployee/{id}(id=${employee.id})}">Supprimer</a>

On utilise l’attribut th:href de Thymeleaf, et la syntaxe @{} permet de définir une URL. Le chemin /deleteEmployee/ est complété par l’id à fournir grâce à la syntaxe : {id}(id==${employee.id}).

Passons maintenant au cas d’une donnée transmise par un formulaire.

Situation n° 2 : la donnée est transmise par un formulaire

@PostMapping("/saveEmployee")
public ModelAndView saveEmployee(@ModelAttribute Employee employee) {
    service.saveEmployee(employee);
    return new ModelAndView("redirect:/");
}

La méthode saveEmployee est annotée @PostMapping et non @GetMapping. Effectivement, il s’agit ici de traiter la validation d’un formulaire, et généralement les formulaires exécutent des requêtes POST.

L’autre point clé est le paramètre de la méthode “@ModelAttribute Employee employee”. @ModelAttribute est l’annotation magique. Cette annotation permet à Spring de récupérer les données saisies dans les champs du formulaire et de construire un objet Employee avec.

Côté Thymeleaf :

<form method="post" th:action="@{/saveEmployee}" th:object="${employee}">
    <input type="text" th:field="*{firstName}">
    <input type="text" th:field="*{lastName}">
    <input type="text" th:field="*{mail}">
    <input type="password" th:field="*{password}">
    <button type="submit" c>Créer</button>
</form>
  • th: object=${employee} fait le lien avec le ModelAttribute.

  • th:field donne la correspondance avec les attributs de l’objet associé. Vous pouvez noter la syntaxe particulière : “*{firstName}”.

Je vais m’arrêter là pour les explications pour ce chapitre. Il a été très dense, et j’ai dû vous transmettre de nombreuses notions. La majorité sont d’ailleurs à approfondir et c’est normal, ici l’objectif était de vous lancer sur les rails, et non pas de vous accompagner jusqu’au bout du chemin.

Le plus important est que vous avez pu constater comment Spring Boot vous rend plus performant pour réaliser une application web !

En résumé

  • Créer une application web avec Spring Boot correspond à suivre l’architecture MVC :

    • le modèle correspond aux classes Java qui représentent les données à manipuler ;

    • la vue correspond aux fichiers HTML qui seront retournés à l’utilisateur ;

    • le contrôleur correspond aux classes Java annotées @Controleur qui font du mapping d’URL (avec par exemple @GetMapping) ;

    • les couches service et repository sont utilisées par les contrôleurs pour obtenir les données à fournir à la vue.

  • RestTemplate est l’objet clé pour communiquer avec une API. Non seulement il exécute des requêtes HTTP, mais en plus il transforme le résultat JSON en objet Java.

Dernier arrêt de notre train qui file à toute vitesse vers l’acquisition des compétences Spring Boot : tester et déployer le projet web !

Exemple de certificat de réussite
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