Je trouve que les jeunes ne sont pas mal adaptés, mais on leur indique mal ce vers quoi ils se dirigent. Quels sont réellement les postes accessibles à la sortie d'étude. L'ambition professionnelle doit être ni trop grande ni trop petite, mais cela varie selon les individus et leur perception. C'est sûr qu'il vaut mieux se positionner comme offreur que comme demandeur, et c'est plus efficace. Concernant "l'insertion durable", Certes il faut pouvoir rebondir, mais il faut quand même se trouver une voie, car ensuite il est assez difficile d'en changer à salaire équivalent.
"Trouver le job qui me correspond" est ma réponse , depuis la fin du collège, à la sempiternelle question : tu veux faire quoi?. J'ai donc persévéré dans ma recherche, mais pendant les moments de doute, j'ai suivi les conseils de "prudence" et cela n'a fait qu'assombrir ma vision et me décourager. Cette detox m'évoque le verre à moitié vide ou à moitié plein. En fonction de l’état d'esprit , l'éducation, les représentations, on se tourne du coté de la résignation ou de l'action. Je pense que l'on manque d'apprendre à se connaitre et s’écouter. L'introspection est difficile pour moi.
En regardant la vidéo, j'ai reconnu que je ne sais plus vraiment ce que j'apporte ni ce que je vaux...
Je me demande aussi ce qui en est de la prise de risque quant à la carrière.
Qu'en est-il de ceux qui n'aspirent pas ou plus à travailler dans les entreprises, le Corporate world?
Je reconnais que la façon dont on évolue dans ce monde c'est qu'on naît pour apprendre des théories à l'école pour se diriger dès la remise de diplôme vers les entreprises. J'essaye de trouver mes compétences afin de créer mon propre job, trouver une forme d'indépendance.
Pourquoi pas viser un job qui surpassent nos attentes? Rebondir et toujours rebondir veut-il aussi dire avancer, se développer, se recréer?
J'ai bien plus de questions que de'analyse ou de réaction par rapport à la vidéo Détox...
Je ne m'étais jamais fait toutes ces réfléxions car j'ai effectivement toujours été influencé et guidé par les propos de mes enseignants à l'école. Ce que je retiens principalement de cette vidéo, c'est la notion de demande et d'offre d'emploi. Désormais, lors de mes entretiens d'embauche, j'envisagerai de considérer ma candidature comme une offre plutôt qu'une demande, en essayant de "vendre" ce que je possède en matière de savoir, d'expérience et de compétences.
J'adhère à la plupart des idées présentées dans la vidéo. J'ai déjà écouté ce type de message mais cela fait du bien de le réentendre. Je reviens d'une expérience au Canada, et j'ai vraiment eu l'impression là bas que les gens se mettent moins de barrières, "tout est possible", les gens encouragent les entrepreneurs, je n'ai ressenti aucun jugement de valeur sur mes choix personnels. Par ailleurs,depuis des années je cherche à définir quel est le job qui me correspond et je suis bien motivée pour avancer sur cette question. J'ai hâte de découvrir la méthode proposée.
Deux points m'ont en particulier interpellée dans la vidéo DETOX. Le premier, c'est l'évocation du conditionnement dans lequel nous sommes, personnes ne travaillant pas ou cherchant à nous reconvertir professionnellement, qualifiés de "demandeurs", comme si le marché du travail n'était jam ais demandeur de compétences. En changeant ce point de vue, le "demandeur" regagne un peu de confiance en lui et sera beaucoup moins enclin à prendre un travail par défaut. Ensuite, nous n'avons pas à rougir de vouloir être mobile et en reconversion.
Je viens de m'inscrire! OUI Julie d'accord avec vous!
Notre vision des choses est imprégnée d'années de discours autoritaires depuis la prime enfance ( écoles, parents, conseillers d'orientation, articles de presse, émissions tv, managers,etc) sur ce qui serait bien pour nous en fonction des représentations de chacun.Arrêtons-nous, déconstruisons ces préjugés, questionnons-nous avec méthode, dessinons nos réussites et fonçons vers une identité pro qui nous correspond vraiment!
Je suis d'accord avec le contenu de la vidéo. Je ne cherche pas le job idéal mais un job qui me convienne et qui réponde à des critères importants pour moi (sens, équilibre vie pro/vie perso, revenus). J'ai 48 ans et je me suis pas mal laissé porté dans mes évolutions. J'ai fait des choix, mais en partie par défaut. D'où mon insatisfaction actuelle et mes doutes. Les questions les plus importantes pour moi aujourd'hui, qui représentent des freins, sont ma capacité à sortir de ma zone de confort, à trouver une activité qui me plaise, à convaincre recruteurs ou clients de me donner du travail.
Pour faire suite à la vidéo Détox, voici mes impressions :
J'ai reconnu beaucoup de réactions de mes proches, qui m'empêchent aujourd'hui d'avancer dans cette logique de "Job Maker" et me font simplement me sentir comme une "demandeuse d'emploi" qui passe ses journées à ne rien faire. En réalité je me pose énormément de questions sur le job qui est réellement fait pour moi, et la valeur que je peux apporter aujourd'hui à une entreprise. Suis-je dans un domaine d'activité qui me correspond réellement ? Ne devrais-je pas changer ? Comment pourrais-je changer de voie et être légitime ?
J'ai été agréablement surprise par le fait d'assumer cette situation et d'en faire une force.
Il est vrai que j'ai du mal, en tant que jeune diplômée, à me positionner comme une personne qui OFFRE. En effet, dans le cadre de ma recherche d'emploi je suis en permanence confrontée à des recruteurs qui me disent que mon profil est très intéressant du fait de ma double casquette, qui est rare dans mon secteur d'activité, et que si j'avais eu 5 ans d’expérience ils auraient été très heureux de collaborer avec moi... Pour ma part je n'ai jamais perçu ma jeunesse et ma courte expérience comme un frein mais comme une richesse car je suis souple et en mesure de m'adapter, je ne suis pas encrée dans des schèmes ou des habitudes et je suis avide d'apprendre et de faire mes preuves. Cependant, je me rend bien compte que les 40ans et plus ne partagent pas ma vision et ne veulent pas prendre le "risques" de faire confiance à une jeune diplômée, or, j'ai parfaitement conscience de mon potentiel et de ce que je pourrait leur apporter.
De même pour ce qui est de la mobilité et du changement, pour moi cela à toujours été une évidence, quelque chose de normal. Pour autant lorsque j'en ai parlé à ma tutrice de stage elle à tout de suite prit la mouche en m'expliquant que je n'avais pas les pieds sur terre.
Au final, il semble que le noeud du problème ne se situe pas dans l'image que les jeunes peuvent avoir d'eux-même mais bien dans l'image que nos parents ont de nous et de ce que devrait être, selon eux, le marché de l'emploi.
Je suis demandeur d'emploi depuis 2015, depuis quelque temps et avec la pression des "nouvelles chasses" aux demandeurs d'emplois. Je me demande quelles sont les exigences des employeurs ? Que cherchent-ils en nous ? On ne sait jamais avec eux ! On me propose des coaching à droite à gauche pour trouver un job, mais on ne regarde pas mes valeurs. Je me souviens encore d'un accompagnateur à l'emploi, qui me dit que si je veux être embauchée, il faudrait que mon enfant soit au collège, pour être plus disponible ! Difficile ne d'être positive !
On m'a souvent conseillée d'accepter n'importe quel travail sous prétexte que les temps sont durs et que "c'est mieux que rien". Après avoir enchaîné plusieurs jobs alimentaires, je pense qu'il est important de se sentir bien dans son travail et surtout d'y trouver un intérêt. Aujourd'hui on ne reste plus dans la même entreprise ni au même poste toute sa vie et c'est tant mieux. Le changement, c'est plutôt stimulant même si cela peut aussi paraître effrayant. Vous ne parlez que des jeunes dans votre vidéo, c'est un peu dommage. Je trouve votre point de vue sur la position de "demandeur d'emploi" intéressant. Le fait de se positionner comme quelqu'un qui offre des compétences est sans doute un bon exercice lorsqu'on manque de confiance en soi et qu'on a tendance à se dévaloriser. Merci pour cette vidéo.
La vidéo Détox, c'est comme si elle disait "Pense out of the box" : c'est vrai, mais c'est très difficile. Surtout si vous êtes quelqu'un qui manque cruellement de confiance en soi. Se battre contre les idées reçues dominantes, se manger des réactions négatives quand on décide de commencer un nouveau projet, bah ça démoralise : "Tu es trop exigente, prends ce qu'il y a et tu trouveras un meilleur boulot plus tard" ou "si tu te réorientes maintenant, tu perdras toutes tes années d'études ... autant continuer". La vidéo m'a fait du bien et j'aimerais vraiment pouvoir éliminer ces idées toxiques!
Aujourd'hui rechercher du travail c'est être comme une denrée dans un rayon d'hypermarché.
Il faut travailler sur le packaging, mettre en valeur nos compétences, notre savoir faire et effacer, atténuer nos défauts ou les transformer en qualité.
Garder une attitude positive dans la continuité n'est pas un challenge, c'est un art de vivre.
Il faut avoir une soupape pour toujours pouvoir prendre du recule et du coup, un train d'avance.
Nous ne sommes pas des bouts de viandes, mais c'est à nous de faire l'effort d'attirer les autres personnes sur ce que nous allons, pouvons construire.
- Edité par baptisteCOUBLE 20 novembre 2018 à 13:02:42
Je trouve très intéressant de voir la recherche d'un emploi comme une offre à proposer à une entreprise, plutôt que comme une demande à laquelle on répond. On devient "offreur" et non pas "demandeur". Cela permet de se mettre dans l'état d'esprit d'une réponse que l'on apporte, tout en invitant l'entreprise, qui cherche une réponse à son besoin, en position d'écoute. Il est stimulant d'envisager d'être entendu pour apporter une réponse, plutôt que d'être accepté pour répondre à un besoin. L'on devient acteur de notre scénario, et non plus figurant d'un casting.
Merci pour la vidéo :-) Je trouve l'approche très correcte: enlever les "fausses données" afin de pouvoir les réévaluer, les jeter ou les remplacer.
Exp. perso: depuis toujours je m'intéresse aux métier des arts numériques (graphisme et vidéo) ainsi qu'au monde du marketing, communication et relation publique et c'est vrai que j'ai été très souvent attaqué par l'idée reçue "Mieux vaut avoir une ambition professionnelle raisonnable". On m'a dit qu'il n'y avait pas beaucoup de job dans ce domaine et que si j'en trouvais un par chance, je serais payé au lance-pierre en tant que gentil stagiaire. Et j'ai donc laissé tomber.
Je ne suis peut-être pas la première cible car pas jeune, mais justement je vois exactement les limites de la vieille méhode du "Va là où il y a des débouchés" et 10 ans après, un rejet total du travail en entreprise, une frustration, un non épanouissement.
Par contre plus on vieillit plus la peur de ne pas avoir de travail se fait sentir et donc on rentre dans un système de vite un Cdi même si cela ne me convient pas, il faut acheter une maison etc...
L'idée d'être job maker est super mais en France la mentalité n'est pas à la prise de risques
J'ai eu des réactions différentes après avoir visionné la vidéo détox.
Il y avait de la vérité liée à mon expérience et certains avis de mes proches mais aussi un certain étonnement car se voir changer de job tous les 5 ans lorsqu'on a peut-être une famille ou des contraintes plus lourdes cela ne peut pas être évident j'imagine.
Il est vrai que je ne m'étais pas imaginée que certaines idées reçues étaient fausses comme chercher une insertion durable ou avoir une ambition professionnelle raisonnable.
Je me demande si beaucoup de personnes sont faces à ces problématiques d'emploi.
Je commence par le point le plus négatif de la vidéo : pourquoi que les jeunes ? Je pense à contrario que c'est aux plus vieux d'apprendre (de réapprendre?) ce qu'ils ont à offrir.
J'adhère pleinement au concept : demandeur d'emploi et "offreur" de compétences. Aujourd'hui, les entreprises sont en demande de compétences, voir de compétences transversales.
Je vous remercie pour le thème du "revoir à la baisse ses exigences" Ca m'a réconfortée et confortée dans mes choix.
La vidéo "Détox" est une excellente introduction quant au développement de nos réflexions. Ma vision du monde du travail n'est pas relatif a celle que la majorité de la population adopte. En effet, nous avons tous suivi la même " méthode" scolaire, la même façon d'apprendre, les mêmes codes, or nous sommes tous différents. Notre vision des choses personnelles à été bâclée et mise de coté afin quelle puisse être façonnée de façon a convenir à la société actuel. Ce qui à le plus attiré mon attention c'est la notion "d'offre et de demande", cela devrait effectivement être l'inverse.
Quant aux jeunes, je n'ai que 21 ans et je me suis sentie concernée en visionnant cette vidéo, il est totalement vrai que nous possédons une détermination sans faille et une volonté incroyable, mais nous sommes malheureusement très souvent incompris face aux employeurs.
Concernant la question de "mobilité", je suis en totale harmonie avec ce procéder, sortie du système scolaire il y a peu, on ne nous apprend qu'a obtenir un CDI, et à trouver une stabilité. On ne nous apprend pas forcement à développer nos envies personnelles, à trouver un job qui nous correspond..
Je pense que je suis moi même un exemple de la mobilité. Mon but n'étant pas de trouver un job coûte que coûte et d'y rester très longtemps, mais plutôt d’essayer, tester plusieurs expériences, plusieurs domaine,et de la faire un choix et définir ce qui m'a le plus convenu.
Je me sens différente face à la société, je ne me retrouve pas totalement dans le monde salariale.. Je suis donc aspirante à la voix entrepreneuriale, j'y pense depuis longtemps, j'ai une envie folle de me lancer mais encore une fois, le problème est que n'avons aucunes bases, nous n'avons suivis aucuns cours pendant notre scolarité, et c'est bien dommage car énormément de jeunes comme moi, ne savent pas ni comment faire, ni par quoi commencer, ni dans quoi se lancer.
Un nom revient souvent dans cette vidéo: JEUNE. Trouver un job ne s'adresse pas uniquement à une catégorie d'âge, même si certains éléments de réflexion sont transgénérationnels. D'autres critères même en les présentant comme des valeurs ajoutées peuvent nous être retournés comme des handicaps par des employeurs : Trop de compétences, trop de changements de poste, trop de prise d’habitude dans son travail, trop de responsabilités dans ses anciens postes par rapport au nouveau propos Attention, ce propos ne reflète pas mon état d’esprit, mais des éléments a prendre en compte pour y faire face.
Bien que n'étant pas "jeune" (43 ans), j'ai été particulièrement interpellée par les idées reçues suivantes :
- lorsqu'on ne travaille pas on est "demandeur d'emploi": plus valorisant de considérer que l'on a quelque chose à offrir (mais quoi? pour moi c'est une vraie question )
- mieux vaut avoir avoir une ambition raisonnable et chercher une insertion durable : Reconnaître l'importance de la mobilité lorsque celle-ci est nécessaire... C'est exactement ce que je me refuse à faire depuis trop longtemps (bloquée par la peur du changement et le caractère "déraisonnable" de quitter l'emploi de "rêve" que j'occupe actuellement).
Je pense qu'il est essentiel aujourd'hui pour nous jeunes d'aller au-delà des idées reçues et de se positionner sur le marché des demandeurs d'emplois avec conviction. Cela est justement le point central évoqué dans la vidéo. Passer de la posture de demandeur à celle d'apporteur de compétences. Le conditionnement forgé et renforcé par ces idées reçues rend difficile ce travail de déconstruction de ces idées et d'acceptation de sa propre réalité (qualité et défauts) pour avancer vers son objectif professionnel. Pour ma part, cette vidéo est un excellent outil pour déclencher la réflexion.
Trouver un job idéal serait donc une question de posture! J'ai hâte de savoir comment l'adapter face à des codes de l'entreprise opaques. En tous cas cette vidéo inspirante me donne envie de valoriser mes compétences et de devenir "offreur"
Recherchant du travail depuis maintenant au moins 5 mois, cela m'a permis de me dire que peut-être ma façon d'aborder mon futur parcours pro n'était pas la bonne. Je me voyais poser dans un endroit sans bouger, mais j'ai peut-être pas abordé la bonne façon de voir les choses. Et de fait, je ne pouvais qu'être d'accord sur le fait qu'au fond, à notre époque, on ne donne pas assez de confiance aux jeunes, qui, même sans expériences, ont quelque chose à apporter, et sont peut être ceux qui peuvent évoluer le plus vite.
Dommage que la detox vise uniquement les jeunes car ce sont des discours qui peuvent s'élargir à beaucoup de situation: femmes, personnes expérimentées...
Dans tous les cas, on est souvent amener à se poser la question de prendre un job même si ce n'est pas le job idéal...on changera après si ça ne plaît pas...bien qu'on sache que ce n'est toujours le cas.
Effectivement il faudrait changer le point de vue du statut demandeur d'emploi. Et je suis d'accord qu'il faut se poster en porteur de compétences. Mais pourquoi est il si difficile d'être plus crédible quand on n'est pas en poste !
Le point me parlant le plus est l'utilisation du terme "demandeur d'emploi", j'ai appris au cours de mes études qu'il faut bien garder en tête que nous apportons autant (ou plus) à une entreprise que ce qu'elle nous apporte, et je l'avais oublié ! Je vais tenter de me remettre dans la posture "j'ai de bonnes compétences, vous avez un bon poste, nous devrions nous entendre !"
Sur un autre point, je rejoins un commentaire précédent, cette vidéo est peut-être malheureusement un peu trop tournée vers les jeunes... d'autres publics peuvent également être concernés !
J'ai toujours considéré mon travail comme un plaisir. Et je conçois qu'à certains moments de notre vie nous ayons envie de stabilité ou au contraire plus de flexibilité et que nous n'avons pas tous l'âme d'un entrepreneur.
Ce qui m'a toujours insupporté dans mon parcours pro c'est lorsque l'employeur vous "offre" gentiment un travail avec le sentiment que vous êtes dans le besoin. Alors qu'un job est avant tout une collaboration, un échange.
J'aime beaucoup la position d'"offreur de compétences" plutôt que demandeur d'emploi. J'en avais conscience mais je l'avais oublié.
3 points de cette vidéo me sont apparues particulièrement significatifs.
J'ai envie de les retenir et de les mettre en pratique. Mon expérience personnel m'avait conduit à penser que ces points étaient vrais mais je ne les avais jamais formulés ou vus formuler clairement:
Le premier est l'idée qu'il faut être moteur et ne pas accepter de choix par défaut.
Le deuxième est qu'il faut changer la donne et non pas se positionner comme demandeur d'emplois mais offreur de compétences.
Le dernier que l'objectif n'est pas de s'insérer de manière durable mais d'apprendre à rebondir d'étapes en étapes.
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Laurent Méroz
Raevara