Bonjour,

Voici ma réflexion au premier travail:

La video Detox ne m'étonne pas, c'est juste se mettre dans un autre état d'esprit: Offrir ses compétences.
Le fait de rabaisser les jeunes diplômés c'est le jeu des entreprises : Elles prennent ce qu'il y a de bon dans un jeune, par ex: Volonté de bien faire, disponibilité ... en échange d'un bas salaire, il se "forme" au monde de l'entreprise.
Je suis partisan de l'offre de compétences, seulement il y a des codes à respecter lorsqu'on cherche un emploi (je suis dans les infrastructures informatiques), sinon vous êtes catégorisé comme "trop original" ou "ne respecte pas les procédures" !

Bonjour à tous,

Merci pour cette première partie de cours Julie. J’aurais beaucoup aimé avoir cette méthode à disposition quand je suis rentrée sur le marché du travail et suis contente de l’avoir trouvé aujourd’hui pour travailler sur ma reprise après la pause professionnel que je suis en train de faire.

La vidéo Detox est très bien menée, je me suis à la fois projetée dans le passé et ai trouvé des points de réflexion personnelle à développer. Mon environnement est un peut différent du marché du travail français car je vie en Angleterre mais il y a des points communs. Ce qui est nouveau pour moi c’est de dire que les aspirations personnelles peuvent être compatibles avec les exigences économiques de l’entreprise. Plus nous serons à réaliser ce pari, mieux l’économie se portera.

Bonne chance à tous pour trouver le job qui vous correspond.

Françoise

Cette vidéo est très pertinente et intéressante sur ce que vivent les jeunes lors de leur recherche. Cependant, il me semble que cela est aussi vrai pour les moins jeunes. Il aurait été important de nous informer que ce post est particulièrement pour les jeunes . Pour ma part, je pense aussi qu'il est préférable de se battre et rechercher le job qui nous correspond et qui nous permettra de nous épanoiuir en apportant nos qualités à une entreprise plutôt que de prendre par dépit un poste qui ne nous convient pas.

Malheureusement cela semble de plus en plus difficiles.

Bonjour tout le monde.

Suite au visionnage des vidéos de la première semaine dite "détox", voici mon ressenti.

J'ai 42 ans et après avoir effectué de nombreux jobs dans ma jeunesse, je suis actuellement assistante maternelle agréée depuis 13 ans. J'envisage fortement de me reconvertir très prochainement, ce travail ne me convenant plus totalement. Je pense qu'il ne faut pas se voiler la face : à l'heure actuelle, les temps sont durs et il n'est pas évident de trouver du travail, jeune ou moins jeune. Mais je pense qu'avant tout il faut positiver, être motivé, savoir exactement ce que l'on veux ou ne veux pas et mettre toutes les chances de son côté. Il faut savoir être réaliste et ne pas chercher le job parfait, idéal car il n'existe pas tout simplement. Chaque travail a ses avantages et ses inconvénients. Chacun doit faire des efforts pour trouver le job qui colle le plus à ses attentes. Moi, je suis hyper motivée et compte bien me lancer à la conquête du marché du travail.

Bonjour Julie, bonjour à toutes et à tous.

J'ai 25 ans, et suis dans le monde du travail depuis environ 3-4 ans. Cela fait plaisir de voir un peu d'espoir dans l'avenir de l'emploi, et surtout pour les jeunes.

Idée reçue 1 : "Les jeunes sont mal adaptés au monde du travail."

Je pense que ce ne sont pas les jeunes qui sont mal adaptés au monde du travail, mais plutôt les formations et les entreprises qui ne sont pas en phase. Il y a un tel écart que certaines entreprises réalisent elles-même leurs formations. Il n'y a pas de mauvais élèves, il n'y a que des mauvais professeurs. Le professeur dit, l'élève fait. De plus, les gens peuvent être formés par les entreprises s'ils sont si "mal adaptés". Qu'en pensez-vous ?

Idée reçue 2 : "Pour commencer, mieux vaut avoir l'ambition professionnelle raisonnable, surtout avec la crise."

J'ai déjà entendu des gens dire "vu la conjoncture actuelle, je ne vais pas faire la fine bouche." Et cela rejoint parfaitement ce qui est dit dans la vidéo. Mais lorsque les factures tombent et que le salaire ne rentre pas, on est obligé d'accepter des jobs par défaut le temps de trouver mieux. Comment faire autrement ? On peut vouloir une belle carrière, lorsque les ronds ne rentrent pas, on est obligé de voir les choses autrement. Qu'en pensez-vous ?

Idée reçue 3 : "Quand on ne travaille pas, on est demandeur d'emploi."

Quand on est au chômage, au début, on peut refuser telle ou telle offre car elle ne nous correspond pas. C'est à dire que ce que nous avons à offrir ne correspond pas aux besoins des entreprises. Mais avec le temps, on devient obligé de se plier aux exigences des entreprises pour pour ne pas finir dans le rouge à la banque. Et ceux qui se plient, ce sont les demandeurs. Ceux qui sont dans le besoin sont ceux qui se plient. J'avoue que c'est horrible à écrire. Comment voir les choses autrement lorsqu'on est au chômage ? Tout tourne autour de la question "Qui a besoin de qui ?". Si ce sont les entreprises qui ont besoin de telle personne, le demandeur n'est plus l'employé, mais l'employeur. Qu'en pensez-vous ? En tout cas, l'idée de se mettre en tant qu'offreur de compétences et de services plutôt que de demandeur d'emploi me plait.

Idée reçue 4 : "Dans le monde du travail, il faut rechercher la stabilité et s'insérer durablement."

Comment faire pour allier "fonder une famille" et "changer de travail tous les 4 ans (environ)" ? Quand on est célibataire (= sans accroche), c'est facile de bouger pour le travail. Mais quand on souhaite fonder une famille, comment faire ?

jfroots a écrit:

Bonjour,

Voici ma réflexion au premier travail:

La video Detox ne m'étonne pas, c'est juste se mettre dans un autre état d'esprit: Offrir ses compétences.
Le fait de rabaisser les jeunes diplômés c'est le jeu des entreprises : Elles prennent ce qu'il y a de bon dans un jeune, par ex: Volonté de bien faire, disponibilité ... en échange d'un bas salaire, il se "forme" au monde de l'entreprise.
Je suis partisan de l'offre de compétences, seulement il y a des codes à respecter lorsqu'on cherche un emploi (je suis dans les infrastructures informatiques), sinon vous êtes catégorisé comme "trop original" ou "ne respecte pas les procédures" !

C'est vrai que trouver sa place dans une entreprise est difficile. De savoir correspondre à l'image que celle-ci veut qu'on lui renvoit.

MAIS n'est-ce pas se mettre des barrières limitantes que de penser, sans la connaître réellement, au code à respecter pour se conformer uniquement à ses attentes? Celle-ci veut un potentiel. Elle souhaite découvrir une personne qui pourrait lui apporter une "valeur ajoutée" et l'accompagner dans son avenir. Alors peut être veut-elle que tu sois toi même aussi pour que tu t'y sentes à ton aise et que tu développes ton potentiel. Exemple vécu : C'est une réflexion que je te partage car j'ai vu des collègues être eux-mêmes et heureux à leur poste, qu'ils occupent encore aujourd'hui alors qu'avec mes propres "codes" et donc barrière limitante, je n'y trouvais pas ma place pourtant elle m'était bien offerte cette place là... (Il n'y a pas de regrets car j'ai profondément changé mais mine de rien c'est un constat utile à partager).

Par contre, c'est bien au jeune de montrer à l'entreprise qu'il a des compétences à lui vendre et qu'il connaît sa propre valeur. Le professionnel devant lui le lui reconnaîtra de manière légitime s'il ressent que c'est bien le cas. Donc tout est une question de confiance en soi et de savoir ce que l'on propose. L'entreprise a reconnu son besoin en plaçant la proposition de poste et donc ouvre un budget pour un recrutement avec une tranche salariale dans laquelle nous rentrons si nous savons y faire. Exemple vécu : J'ai vu une demoiselle avec des compétences moindre que les miennes obtenir un salaire plus élevé que par tchatche... 

Du coup, autant prendre toutes ses réflexions pour un job qui nous convient.

Ps : Je parle de "jeune" mais il s'agit plutôt de l'offreur de compétences.

-
Edité par AlexandrieD 10 novembre 2015 à 21:07:54

TetianaSHAMANOVSKA a écrit:

Bonjour,

La vidéo "Détox" m'a beaucoup plue, car évidemment je me suis reconnue dans plusieurs idées bien connues quand on cherche un emploi, comme "c'est mieux que rien", "c'est un emploi stable et tu t'inscrit dans la durée", "c'est la crise, prend n'importe quel travail qu'on te propose", etc. C'est vraiment triste de voir les choses de ce point de vue...

Par contre, j'ai adoré l'idée de changer nommer les demandeurs d'emploi en "offreurs de compétences"! Ca change tout! On se sent plus valorisé, demandé et utile! Ce qu'est vraiment nécessaire pour notre motivation pendant nos recherches!

Tetiana

À 35 ans, et après une réorientation professionnelle, je me considère comme une " jeune" désireuse de trouver un job qui me correspond. 

Par expérience, ma vision des choses colle avec 3 points abordés (jeunes adaptés au monde du travail, ambition professionnelle et mobilité dans l'emploi). 

La grande découverte concerne le point concernant le fait de se considérer " apporteur de compétences " plutôt que " demandeur d'emploi ", cela m'amène à un état d'esprit bien plus positif. Merci pour ça.  

Beau travail Julie et merci beaucoup pour cet l'investissement. 

Cette vidéo détox résonne fortement à mes oreilles puisque j'ai suivi certaines idées reçues ces dernières années comme "travailler toujours plus". Mais je me suis surtout éloignée insidieusement de ce qui faisait sens pour moi et finalement, je fais un burn out.

Dernièrement, mon corps m'a dit stop ! J'étais vidée, je n'avais plus d'énergie, plus rien n'avait de sens et je me détruisais. Moi qui ai toujours été volontaire, travailleuse, enthousiaste et déterminée, je ne l'étais plus.

Alors, garder le cap sur mes aspirations profondes et loin des attentes extérieures ou des pensées négatives qui m'éloignent d'une vie professionnelle et personnelle épanouie et mobiliser toute mon énergie pour un travail qui a du sens pour moi :

Oui, c'est tentant et çà redonne le moral !

Voyons la suite, je veux bien essayer.

Bonjour à toutes et tous,

Je viens d'arriver sur ce MOOC et je trouve agréable de constater que le forum est actif et les posts constructifs. Cela me donne envie de continuer à avancer.

Voici ma contribution pour la première activité:

Le contenu de la vidéo Détox me permet d'approfondir des réflexions que je m'étais faites il y a plusieurs mois, notamment concernant :
- le fait de se présenter à une entreprise en tant que personne/personalité ayant des compétences à apporter -> beaucoup plus attrayant qu'un "demandeur" (état d'esprit dans lequel j'ai malheureusement l'impression d'être retombé ces derniers temps...),
- la notion de "période de crise" perçue majoritairement comme négative qui pourrait (devrait?) être perçue pour les opportunités nouvelles qu'elle ouvre.
 "Rien n'est permanent, sauf le changement" Héraclite... ~5 siècles av JC si je me souviens bien ;-)

Cordialement,

Marine

Bonjour Julie, Bonjour à tous,

Je partage sans conteste la vision portée dans ce discours : après 8 années d’exercice professionnel en politique de santé, puis une pause de 2 ans pour aller vivre à l’étranger, je suis en effet étiquetée en France « demandeuse d’emploi ». Pour autant je me sens bien davantage « offreuse de valeurs, de compétences ». Si mon 1^er poste après mon Master, a été un choix de « demandeuse d’emploi » : « on ne sait jamais, je n’aurai peut être rien d’autre (de mieux) ! », « un CDI, ça ne se refuse pas (pour louer, acheter un bien entre autre) ! »; prendre du recul sur ma vie professionnelle m’a permis d’entamer une réflexion sur mon avenir professionnel. Et oui, je ne ferai de choix par défaut, je me sens forte de nombreuses expériences et réalisations, offreuse de compétences, à moi de les utiliser de la meilleur façon dans mon projet professionnel. Ce module de formation m’aidera certainement dans ce sens !

Voici ma réaction à la vidéo "detox"!

Pour ma part, je suis ce cours alors que cela fait 6 ans que je travaille. Mais j'ai été victime d'un licenciement économique et j'ai presque envie de dire qu'il est "bien tombé" tellement le secteur dans lequel je travaillais ne me ressemblais plus. J'ai fais mes études par rapport à ce secteur, mais la réalité est bien différente de ce qu'on lit dans les brochures d'orientation. Et je rejoins ce qui a été dit au début de la vidéo. A 16 ans, on nous met des brochures entre les mains et on nous demande de choisir notre métier, sans savoir à quoi cela ressemblera. Je cherche désormais à me reconvertir professionnellement. Bien sûr, je n'ai pas la formation qu'il faut pour exercer ce nouveau métier, et j'ai l'impression que cela représente le plus gros obstacle. Sans même évaluer votre motivation, on se limite à regarder votre CV et à vous répondre que vous n'avez pas le bon profil. Et là, même si vous rêvez de mobilité, on vous condamne à l'immobilisme. Vous vous êtes mis dans une case quand vous aviez 16 ans, et on vous donne l'impression qu'il sera impossible d'en changer. C'est pour moi le plus grand challenge d'une reconversion professionnelle: changer de case...

Je ne sais pas où trouver des personnes compétentes qui donneraient la chance aux personnes qui souhaitent se reconvertir... C'est très décourageant, et souvent je me dis: "Bon, et bien il ne te reste plus qu'à retourner dans le secteur qui ne te plaît plus, au moins, tu auras le profil recherché..."

LGI a écrit:

Cette vidéo détox résonne fortement à mes oreilles puisque j'ai suivi certaines idées reçues ces dernières années comme "travailler toujours plus". Mais je me suis surtout éloignée insidieusement de ce qui faisait sens pour moi et finalement, je fais un burn out.

Dernièrement, mon corps m'a dit stop ! J'étais vidée, je n'avais plus d'énergie, plus rien n'avait de sens et je me détruisais. Moi qui ai toujours été volontaire, travailleuse, enthousiaste et déterminée, je ne l'étais plus.

Alors, garder le cap sur mes aspirations profondes et loin des attentes extérieures ou des pensées négatives qui m'éloignent d'une vie professionnelle et personnelle épanouie et mobiliser toute mon énergie pour un travail qui a du sens pour moi [...]

Luke 07 a écrit:

Idée reçue 3 : "Quand on ne travaille pas, on est demandeur d'emploi."

Quand on est au chômage, au début, on peut refuser telle ou telle offre car elle ne nous correspond pas. C'est à dire que ce que nous avons à offrir ne correspond pas aux besoins des entreprises. Mais avec le temps, on devient obligé de se plier aux exigences des entreprises pour pour ne pas finir dans le rouge à la banque. Et ceux qui se plient, ce sont les demandeurs. Ceux qui sont dans le besoin sont ceux qui se plient. J'avoue que c'est horrible à écrire. Comment voir les choses autrement lorsqu'on est au chômage ? Tout tourne autour de la question "Qui a besoin de qui ?". Si ce sont les entreprises qui ont besoin de telle personne, le demandeur n'est plus l'employé, mais l'employeur. Qu'en pensez-vous ? En tout cas, l'idée de se mettre en tant qu'offreur de compétences et de services plutôt que de demandeur d'emploi me plait.

Idée reçue 4 : "Dans le monde du travail, il faut rechercher la stabilité et s'insérer durablement."

Comment faire pour allier "fonder une famille" et "changer de travail tous les 4 ans (environ)" ? Quand on est célibataire (= sans accroche), c'est facile de bouger pour le travail. Mais quand on souhaite fonder une famille, comment faire ?

Je suis d'accord avec toi Luke 07. Parfois, nous n'avons pas le choix d'accepter un poste. Quel qu'il soit. Je vais prendre un quelconque travail, comme caissier par exemple, puisque les assedics ne me suffiront pas à vivre décemment. Ça me laissera le temps de travailler sur ma façon de rebondir dans la vie grâce à ce superbe cours.

Horrible à écrire ? Tu es lucide, tu reconnais la réalité. Elle fait partie intégrante des paramètres à prendre en compte dans ce grand jeu qu'est la Vie.

Cela dit, c'est mon avis de célibataire. Tu l'as bien souligné, j'ai donc des facilités. Je peux me payer de luxe de ne penser "qu'à moi" en quelque sorte. Pour moi, faire un enfant par les temps qui courent revient à suicider ses aspirations professionnels au détriment d'une famille. Donc, d'accepter n'importe quel boulot pour subvenir aux besoins de la famille. Je trouve aussi que ça, c'est encore une réalité horrible à écrire. 

Pour finir sur une note positive, il est certain qu'avec un état d'esprit en béton, n'importe qui peut arriver à tendre vers un mieux-être. Bien s'entourer, se former le soir, être content de vivre. Être détoxifier, comme là dit Julie !

Sieulin a écrit:

Bonjour,

Le visionnage de la vidéo "détox" m'a motivé pour aller de l'avant et pour changer mon état d'esprit qui est en partie forgé par les idées reçues exposées. Je trouve que ce qui a été dit est criant de vérité !

Je me retrouve complètement dans cette "appellation" de demandeur d'emploi plutôt dévalorisante. Elle renvoie une vision négative à soi-même et aux yeux des autres, et nous met en position d'infériorité par rapport à un employeur. Je trouve beaucoup plus valorisant de se positionner en tant qu'offreur et apporteur de compétences.

On a tous des choses à apporter à la société, quelque soit notre âge, faudrait-il encore que le système dans lequel on évolue nous donne l'optimisme pour répondre à ses exigences !

Bonne journéee

je suis totalement d'accord mot pour mot avec sieulin.

Bonjour,

Je suis en attente d'un dernier exercice pour pouvoir valider cette deuxième semaine. Comment ça se passe si je n'ai pas eu une troisième correction à valider? Et si je ne suis pas corrigée à temps? 

Merci par avance de votre réponse.

Bonne journée.

Bonjour AlexandrieD,

Les devoirs et corrections arriveront lorsque de nouveaux apprenants s'inscriront au cours, j'ai été dans le même cas que vous, il faut un peu de patience et dans tous les cas vous pouvez continuer le parcours sans problème.

Bon, je me lance aussi :

Tout comme dans la vidéo, à l'adolescence, l'orientation a été une chose mainte fois rabâchée et répétée mais au final baclée. Malheureusement, je me suis rendue compte qu'une fois à la fac le nombre assez fous de formation qui s'offre à moi. Puis ce n'est qu'à Bac +2, lors d'une petite option, qu'une professeure a mis le doigt sûr un lien entre ma personnalité (et certains traits qui se développés vitesse grand V) et mon "avenir professionnel".

J'ai (malheureusement) autour de moi beaucoup de gens proches très "focussés" sur leur travail, sans loisir ou passion autour. Et inconsciemment j'ai intégrer ce modèle dont je veux me débarrasser. Pourquoi le travail devrait être le sens de tout ? Et puisqu'il y est, oui il faut qu'il soit en rapport avec nos valeurs, notre personnalités ... Mais cela est il vraiment possible ? Ne doit pas ton faire quelques concessions dans ce si merveilleux monde du travail ?

Et quand on ne se connait pas bien, qu'on a du mal à cerné sa propre personnalité (surement du à un grand manque de confiance en soi), késako ?

jfroots a écrit:

Bonjour AlexandrieD,

Les devoirs et corrections arriveront lorsque de nouveaux apprenants s'inscriront au cours, j'ai été dans le même cas que vous, il faut un peu de patience et dans tous les cas vous pouvez continuer le parcours sans problème.

Bonjour à tous, 

Merci Julie pour ce cours et ces vidéos inspirantes.

Je partage ce sentiment de mise en boite et de limite que l'on colle aux demandeurs d'emploi dans le cadre de la conjoncture actuelle  de"crise". L'idée de passer de demandeur à offreur de compétences et de savoir-être, me parait un excellente approche, un bon moyen de rééquilibrer la balance, de se redéfinir de manière positive. J'espère que ce cours nous aidera à redéfinir notre qualité "d'offre".

La question de la mobilité et du poste stable est pour moi très complexe. C'est à la fois une idée ancrée dans un modèle familiale de vie stable financièrement parlant : un CDI  ! on en parle plus,  prévoyons l'échéancier de remboursement du crédit, et une source d'angoisse. Angoisse  1 : de ne pas arriver à décrocher le saint Graal et de ne pas rentrer dans la norme attendue ( par d'autres... par moi, un peu de deux ... ) Angoisse 2 : faire un choix par défaut et perdre le sens de son activité, se perdre.

Le travail, s'il ne peut être enrichissant et épanouissant, peut-il n'être qu'un process de financement pour tout ce qui fait le reste de ma vie ? " un simple vecteur d'épanouissement personnel" dont parle souleymanesyll .

Je me pose aujourd'hui cette question, parce que j'ai jusque là, essayer de choisir des études puis des postes porteurs de sens, qui correspondent à mes valeurs, à ce que je suis. Mais malheureusement, la culture, le patrimoine architectural, la valorisation de ces projets ne sont pas des secteurs "porteurs". 10 ans de postes précaires et je ne parle pas de faire le choix de sa mobilité ou de gagner 4000 euros par mois, mais juste de pouvoir payer son loyer et vivre sans épée de Damoclès au dessus de la tête.

Que faire donc quand nos valeurs et compétences ne correspondent pas à un marché du travail porteur d'un minimum de stabilité ? Redéfinir son projet professionnel ? Je crois être au bon endroit !

Bonjour,

suite à la première vidéo sur le detox, voici mon retour :

Je ne suis pas jeune diplômée, mais j'ai vécu certaines situations évoquées : baisse de l'ambition, manque d'expérience surtout.
Ce qui m'aura causé le plus de tord a été  de me résigner et de revoir à la baisse mon ambition professionnelle. J'ai ainsi choisi mon premier job parce que je n'avais pas décroché un seul entretien pendant 6 mois et que c'était le seul poste que j'ai réussi à obtenir bien qu'à l'opposé de ce que je voulais faire.

Aujourd'hui je galère pour essayer de réorienter ma carrière dans la direction que je voulais prendre au départ.
Je suis curieuse de connaître les méthodes enseignées car j'ai l'impression qu'une fois parti dans la mauvaise direction, tout est perdu.

Un problème que je constate au quotidien et qui n'est pas évoqué, c'est la loi des diplômes. Dans ma branche, c'est : Tu viens de telle ou telle grande école, bravo, on va t'embaucher, tu viens de la fac ? mais pourquoi tu postules chez nous, les universitaires ne savent rien faire ! et les doctorats ne sont pas valorisés du tout. Comment faire pour passer au-delà des a priori qu'ont les entreprises sur les diplômes des gens ? Est-ce que c'est seulement dans ma branche (aéronautique) ou bien c'est partout comme ça ?

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Edité par altestaltest 22 novembre 2015 à 0:01:36

PikaPino a écrit:

Bon, je me lance aussi :

Tout comme dans la vidéo, à l'adolescence, l'orientation a été une chose mainte fois rabâchée et répétée mais au final baclée. Malheureusement, je me suis rendue compte qu'une fois à la fac le nombre assez fous de formation qui s'offre à moi. Puis ce n'est qu'à Bac +2, lors d'une petite option, qu'une professeure a mis le doigt sûr un lien entre ma personnalité (et certains traits qui se développés vitesse grand V) et mon "avenir professionnel".

J'ai (malheureusement) autour de moi beaucoup de gens proches très "focussés" sur leur travail, sans loisir ou passion autour. Et inconsciemment j'ai intégrer ce modèle dont je veux me débarrasser. Pourquoi le travail devrait être le sens de tout ? Et puisqu'il y est, oui il faut qu'il soit en rapport avec nos valeurs, notre personnalités ... Mais cela est il vraiment possible ? Ne doit pas ton faire quelques concessions dans ce si merveilleux monde du travail ?

Et quand on ne se connait pas bien, qu'on a du mal à cerné sa propre personnalité (surement du à un grand manque de confiance en soi), késako ?

Bonjour Julie, bonjour à tous et à toutes,

Voici ma réaction à la vidéo Détox.

Idée reçue 1 : "Les jeunes sont mal adaptés au monde du travail "

Je crois que les jeunes sont mal adaptés au monde du travail car on ne leur fournit pas les outils pour entrer dans le monde du travail et des formations en adéquation avec les besoins des entreprises. Pourquoi de nombreuses entreprises créent elles-mêmes des formations ? Ils ne trouvent pas de personnes qualifiées par rapport à leurs besoins.

Quand on entend des experts, ils disent tous que le système scolaire est inadapté et qu'il faudrait le reconstruire entièrement.

Pour ma part, je n’ai jamais été orientée. On m’a juste dit : " Vu tes notes en dessin, tu dois aller en section littéraire pour faire l’option arts plastiques."

On ne m’a même pas demandé ce que je souhaitais faire comme métier.

Idée reçue 2 : "Pour commencer, mieux vaut avoir l’ambition professionnelle raisonnable, surtout avec la crise "

C’est la réalité économique qui finit par nous amener à penser cela.

Une fois, j'ai vu une caméra cachée où un directeur d'agence PE disait aux conseillers qu'ils étaient là pour casser les ambitions pour que les "demandeurs d'emplois" acceptent n'importe quoi. Quand on entend cela, on se dit qu'il y a un problème.

Idée reçue 3 : "Quand on ne travaille pas, on est demandeur d’emploi "

La société a tendance à diminuer ceux qui sont en bas et survaloriser ceux qui sont en haut.

Le statut de "demandeur d’emploi" met en position d’infériorité et donne l’impression qu’on fait la quête puisqu’on est demandeur. Si on disait « offreur de compétences » l’angle de vue ne serait pas le même. Par exemple, je ne vois pas pourquoi on dit " Bonjour Maître " ou "Bonjour Professeur". C’est valoriser des personnes pour un statut qui ne les rend pas meilleur que d’autres.

Le souci c’est qu’en France, on aime mettre les gens dans des cases. Il faut des statuts qui rabaissent et d’autres qui survalorisent. La Révolution française n’a pas vraiment modifié les choses.

Idée reçue 4 : "Dans le monde du travail, il faut rechercher la stabilité et s’insérer durablement "

Dans un monde où tout évolue très vite c’est compliqué de trouver de la stabilité.

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Edité par afournier 22 novembre 2015 à 16:31:19

bonjour,

Je suis d’accord sur certaine situation et d’autres situations non. Durant mon parcours scolaire, on m’a imposé de choisir la filière STT, et j’ai choisi S. Puis durant mon parcours universitaire, tout était bref, très mal dirigé. On ne m’a pas jamais appris, mes talents, mes capacités. J’ai dû faire toute ses démarches après mon diplôme. Il fallait que je choisisse une filière avec des débouchés. On ne m’a jamais expliqué le lien avec le marché du travail. Quels sont les secteurs porteurs ?Je me pose même la question à quoi faire un bac +5 et rien au retour ? Certains réussissent avec un bac +2 ?Pour les entretiens, j’ai l’impression dès que les entreprises ont un quota. On est dans une case. Et on aimerait donner une chance.Je suis d’accord, sur le fait que la rencontre entre les deux (entreprise et candidat) «  c’est une belle réussite » mais comment on peut avoir la chance pour avoir ça ? Jobmaker : «  vendre ce que l’on peut apporter ? «  Mais comment ? Quel est le lien ? Pour les quatre idées reçues :1. les jeunes sont mal adaptés au monde du travail.Vrai, on n’a plus de motivation après deux entretiens au sein d’une même entreprise.2. pour commencer, mieux vaut avoir l’ambition professionnelle raisonnable, surtout avec la crise.Rabaisser ces exigences, pas de soutien résignation.3. quand on ne bosse pas on est demandeur emploi. Je suis d’accord car les entreprises postent des offres et sont donc en recherche de personnes.

Bonjour, merci beaucoup pour cette détox, le contenu est très intéressant, et donne envie de continuer la suite. 

Pour ma part, j'aime beaucoup le fait de devoir se positionner comme apporteur de compétences. Ce n'est pas si évident à mettre en place encore pour ma part, mais le peu de fois où j'ai réussi à l'orienter de cette façon, les échanges étaient beaucoup plus intéressant, et c'était aussi très valorisant. Cela n'est malheureusement pas encore naturel.

Je suis complètement d'accord avec le 3 autres idées, et de les voir formuler ainsi est très rassurant.

Hâte de découvrir la suite du cours,

Merci