J'ai longtemps refusé le travail comme projet de vie à long terme. Travailler m'a toujours paru être un fardeau plus qu'un quelconque mérite à évoquer ou éthique à développer. Le marché du travail m'a toujours évoqué une zone de guerre incessante où l'on ne peut jamais se reposer. Aucune de mes connaissances ne m'a jamais prouvé le contraire. Que m'évoque cette vidéo? Je n'aime pas travailler et je n'aimerai sans doute jamais ça. Mais au moins sur le court terme, il semble possible de créer un projet professionnel viable avec un projet de vie qui ne soit pas aliénant.
je suis actuellement "Demandeur d'emploi" comme on nous prénomme. Je recherche un emploi comme animateur cyber-base, mais à chaque fois il y as aucun poste ou alors ils sont trop loin ou alors ils demandent plein de diplôme
Du coup je donne des cours à domicile de "bureautique, d'informatique et d'aide à la recherche d'emploi", et je me suis aperçu que de ne pas avoir de patron, j'adore ça, être libre de gérer son temps comme on le souhaite.
Le souci c'est que j'ai un peu peur de m'engager car je me pose plein de question en autre "vais-je trouver assez de client pour en vivre ?"
En réaction avec la vidéo Detox, je trouve certains points très pertinents. Notamment sur le fait de mettre en valeur ses qualités et de les proposer sur le marché du travail. Certaines ne sont pas incompatibles avec nos métiers. Pour prendre mon propre exemple, je suis ingénieur mécanique et mes passions sont le dessin (dessin d'art et dessin technique) ainsi que l'informatique. Il est important de ne pas oublier que certaines de nos passions peuvent être un plus, et qu'il ne faut pas s'en cacher mais plutôt les proposer comme une valeur ajoutée. Ainsi on n'est pas seulement des "demandeurs d'emplois", mais on utilise nos compétences/nos valeurs comme un levier pour créer des opportunités etc. Se mettre dans une démarche positive, de propositions de compétences, afin de trouver un métier qui nous plait.
Même si je n'appartiens plus à la catégorie des jeunes, cette vidéo m'interpelle. J'ai connu le sentiment d'être face à un labyrinthe pour choisir mes études puis mon 1er job ; et ce sont les croyances limitantes, répertoriées dans la vidéo, qui l'ont emporté. Résultat : aujourd'hui ennui au travail, démotivation et démobilisation. Face à ce constat, j'ai décidé de devenir pro-active dans mon parcours professionnel. Ce qui m'anime dans la vie en général c'est bien l'idée de mouvement et de progression et c'est pour ça que je ne veux plus ressentir la frustration que je ressens actuellement dans mon job.
Merci Julie pour ce cours qui je l'espère m'aidera à trouver le job qui me correspond vraiment.
En visionnant cette vidéo, je n'ai pas eu l'impression d'un gros choc, mais plutôt d'entendre quelqu'un dire tout haut et expliquer ce que je ressens au fond de moi depuis plusieurs années sans jamais vraiment avoir pris le temps de l'analyser.
En effet je pense qu'en France nous sommes bercés depuis bien longtemps par ce genre de préjugés et d'idées reçues qui nous empêchent de progresser dans notre vie professionnelle.
Résultat pour moi : Je quitte mon emploi à 30 ans pour rejoindre ma compagne dans sa région, après avoir été banquier pendant 7 ans et concepteur de cuisines pendant 2 ans, et je ne sais toujours pas vers quel métier me tourner aujourd'hui (une chose de sure, pas les deux précédents). Pourtant j'aime travailler en règle générale, apprendre, et me rendre utile. Je n'aspire qu'a une chose : trouver un job dans lequel je puisse vraiment m'épanouir, ce que je n'ai pas réussi à faire jusqu'à maintenant.
J'ai d'ailleurs l'impression, à la lecture de plusieurs retours qu'il s'agit d'un sentiment partagé par beaucoup. Je compte sur ce cours pour nous proposer les outils nécessaires à l'atteinte du Graal : un job épanouissant.
Bonne continuation et belle réussite pour la suite.
Olivier M a écrit:
Bonjour à tous,
Merci Julie pour ce cours qui je l'espère m'aidera à trouver le job qui me correspond vraiment.
En visionnant cette vidéo, je n'ai pas eu l'impression d'un gros choc, mais plutôt d'entendre quelqu'un dire tout haut et expliquer ce que je ressens au fond de moi depuis plusieurs années sans jamais vraiment avoir pris le temps de l'analyser.
En effet je pense qu'en France nous sommes bercés depuis bien longtemps par ce genre de préjugés et d'idées reçues qui nous empêchent de progresser dans notre vie professionnelle.
Résultat pour moi : Je quitte mon emploi à 30 ans pour rejoindre ma compagne dans sa région, après avoir été banquier pendant 7 ans et concepteur de cuisines pendant 2 ans, et je ne sais toujours pas vers quel métier me tourner aujourd'hui (une chose de sure, pas les deux précédents). Pourtant j'aime travailler en règle générale, apprendre, et me rendre utile. Je n'aspire qu'a une chose : trouver un job dans lequel je puisse vraiment m'épanouir, ce que je n'ai pas réussi à faire jusqu'à maintenant.
c'est vrai qu'il est difficile de se mettre en mouvement et de devenir acteur de notre projet.
Il s'agit de prendre du recul et d'affronter parfois certaines peurs, ce qui est loin d'être évident. Mais je pense que si l'on s'inscrit à ce type de MOOC on est sur la bonne voie. Belle réussite pour la suite.
Amandine (92) a écrit:
Bonjour,
A mon tour de réagir sur ces vidéos "detox" que je trouve également positive !
De part ma profession actuelle, ie conseillère stage dans un service d'orientation et d'insertion professionnelle dans une université parisienne, voici une position que je défends déjà actuellement auprès des étudiants en recherche de stage. Le message que je diffuse auprès d'eux étant sensiblement le même "vous êtes le recruteur de votre propre organisme d'accueil de stage".
La difficulté étant de transposer cette méthode pour soi et dans une nouvelle recherche d'emploi. On a beau avoir des outils, savoir se les approprier et devenir nous même acteur de notre projet est parfois plus difficile.
Je me retrouve tout à fait dans l'impression de labyrinthe lors du choix des études. J'ai d'ailleurs suivi d'autres plus que je n'ai choisi ce que je voulais faire. Pour la suite, j'ai déjà changé 3 fois de métier au sein de la même entreprise mais je me sens aujourd'hui limitée par les évolutions qui me sont proposées. C'est notament dû aux autres idées reçues exprimées dans la vidéo : "c'est la crise, tu es jeune, tu as tout le temps devant toi". Sauf que moi je ne veux pas tout le temps, je veux apporter une vision différente maintenant... En fait, je pense qu'il est temps de faire mon job!
ElsaArias a écrit:
Je suis conseillère en insertion professionnelle et je réponds à la première vidéo de ce mooc.
Les périodes de crises sont bien sources d'innovations. C'est alors le "danger" qui nous fait inventer des solutions pour s'en sortir. Et c'est bien. Soyons ambitieux!
Je suis horrifiée de ce terme "demandeur" d'emploi. Je table sur le terme "chercheur" car cela replace l'action chez la personne plutôt que l'employeur, considéré alors comme tout-puissant (non mais ça va pas?! il fait comment sans travailleurs???)
A mon sens, le monde du travail comme il est aujourd'hui n'est pas adapté aux personnes mais aux entreprises (les grosses)! C'est un système qui convient à peu de personnes, sinon comment expliquer tant de mal-être dans l'emploi?!
Je me suis toujours demandé si ca convenait à si peu de personnes en réalité. Certains profitent bien de ce système quand d'autres sont heureux dans leur job mais les gens heureux ont toujours fait moins de bruit que ceux qui ne le sont pas. Peut-être que les grandes entreprises ont un peu trop pressé le citron et qu'il est temps aussi pour elles de s'adapter et de devenir demandeuses de compétences...
Nessun a écrit:
Bonjour Olivier,
je me retrouve tout à fait dans ton commentaire.
J'ai d'ailleurs l'impression, à la lecture de plusieurs retours qu'il s'agit d'un sentiment partagé par beaucoup. Je compte sur ce cours pour nous proposer les outils nécessaires à l'atteinte du Graal : un job épanouissant.
Bonne continuation et belle réussite pour la suite.
Olivier M a écrit:
Bonjour à tous,
Merci Julie pour ce cours qui je l'espère m'aidera à trouver le job qui me correspond vraiment.
En visionnant cette vidéo, je n'ai pas eu l'impression d'un gros choc, mais plutôt d'entendre quelqu'un dire tout haut et expliquer ce que je ressens au fond de moi depuis plusieurs années sans jamais vraiment avoir pris le temps de l'analyser.
En effet je pense qu'en France nous sommes bercés depuis bien longtemps par ce genre de préjugés et d'idées reçues qui nous empêchent de progresser dans notre vie professionnelle.
Résultat pour moi : Je quitte mon emploi à 30 ans pour rejoindre ma compagne dans sa région, après avoir été banquier pendant 7 ans et concepteur de cuisines pendant 2 ans, et je ne sais toujours pas vers quel métier me tourner aujourd'hui (une chose de sure, pas les deux précédents). Pourtant j'aime travailler en règle générale, apprendre, et me rendre utile. Je n'aspire qu'a une chose : trouver un job dans lequel je puisse vraiment m'épanouir, ce que je n'ai pas réussi à faire jusqu'à maintenant.
Assez d'accord avec Nessun (et Olivier du coup :)), c'est parti !
Je suis d'accord avec la métaphore faite avec le labyrinthe, comme beaucoup d'autres personnes à ce que j'ai pu voir. Selon moi, les jeunes sont encouragés à faire certaines études par défaut sans qu'ils aient pu réaliser leur propre projet professionnel, le construire. C'est peut-être pour ça que nous ne savons pas quel chemin emprunter, le cours JobMaker me semble être une bonne solution pour remédier à cela.
Pour en faire l'expérience actuellement, il est clair que l'on nous pousse à rentrer dans le cadre "demandeur d'emploi". Pour avoir pendant une période retourné mon CV dans tous les sens, afin de l'adapter en proposant mon savoir-faire aux entreprises, exposant ma motivation la plus sincère en sortant totalement des sentiers battus sans aucun retour au final, j'attends beaucoup de cette méthode. En revanche, je reste persuadée qu'elle devrait aussi être adaptée et soumise aux chefs d'entreprise et responsables RH, car tout en sachant pertinement que cette méthode est la bonne, nous nous heurtons la majorité du temps à une méthode de recrutement archaïque qui consiste à cocher des cases "diplôme" et "expérience" bien définies. Méthode de recrutement archaïque qui participe aux fausses idées reçues déclinées dans la vidéo.
« The only way to do great job is to love what you do. » - Steve Jobs
Je suis diplômée en Bachelor Concepteur 3D et Effets spéciaux, après avoir reçu mon diplôme j'ai cherché du travail pendant un an et je n'ai pu compter sur aucun organisme pour me sortir de là. On me disait '' ben .. faudrait peut être penser à changer de voie ? Trouver un autre travail ??? A force qu'on vous le rabache .. Et ben au bout d'un an vous perdez tout espoir, et vous perdez surtout confiance en vous. C'est ce qui m'est arrivé. Aujourd'hui je suis à un stade de ma vie ou je dois retrouver le bon chemin , faire ce que j'aime.
Tout à fait d'accord pour le labyrinthe, lors de ma scolarité on m'a toujours dit '' tu n'es pas bonne la dedans, va ici , prend plutôt cette voie... '' et je pense qu'au final je suis perdue plus qu'autre chose.. Je trouve que nous les jeunes on nous laisse pas de place dans les entreprises, combien m'ont dit '' vous n'avez pas assez d'expériences " " expériences exigées '' .. on ne me laisse pas avoir d’expériences... alors qu'a la base j'étais plus motivée que quiconque .. Après je parle dans ma branche bien sur.
J'espère que les pensées positives et la méthode Jobmaker va m'aidé car la vidéo m'a redonné un espoir de trouver un travail dans lequel je peux m'épanouir.
Bonjour, personnellement j'ai été à la fac de l'Université de Bordeaux 1 à faire un cursus qui ne me plaisait pas. Avant de finir par me réorienter dans le web en alternance au CESI de Blanquefort afin de faire quelque chose qui me plaisait vraiment. J'avais déjà pas mal travaillé dans mon coin en autodidacte pour apprendre des choses sympas. J'ai voulu consolider le tout en faisant une formation accélérée payante afin de consolider mes compétences et trouver rapidement un travail et avoir un diplôme. La seule chose que j'aurai jamais pu demander à quelqu'un aurait été de m'aider pour le financement de la formation. La moitié de ma promo a eu cette aide de la part de Pôle Emploi (qui de toute façon a reçu beaucoup d'aide de la part de l'état sur cet aspect là, cette année, pas de soucis particulier à en fournir donc). Je n'ai pas eu l'aide. Eh oui, car si je veux vite rebondir dans la vie, avoir des projets/etc, eh bien je peux aller me faire voir. Car oui, l'administration en France est LEEEEEENTE et donc un formulaire que l'on va taper sur son ordi, sera retapé 3 semaines plus tard à un RDV inutile, le tout rédigé par un conseiller inutile qui n'est même pas foutu de ne pas faire de fautes de français dans ce qu'il tape. Hm, on s'étonne après que la France galère au niveau de l'embauche, quand on voit la réactivité de la structure principale où les gens vont chercher du taf... (sans parler de mes connaissances/famille qui ne trouve pas davantage) Bref, cette formation me permettra de me remettre essentiellement en valeur afin de reprendre confiance en moi pour les prochains RDV professionnels que j'aurai. Et plus tard, j'irai certainement travailler dans un autre pays ET surtout dans une boîte libre et non dans des boîtes à la con du genre Apple/Micro$oft ou autre car je n'ai pas envie de simplement obéir à un supérieur qui ne comprend rien, qui ne fait que donner des ordres à la con et qui ne pense qu'à la thune (exactement comme chez les géants du jeux vidéo). La liberté, la création et les petites boîtes sont celles qui font la plupart du temps des choses merveilleuses. Et parfois, en grandissant, elles gardent leur créativité et leur libre arbitre sans penser à 100% de la thune (faut bien sûr différencier gagner de la thune car on est une entreprise et gagner de l'argent au détriment d'autre chose). Voilà, un peu long sorry.
Venez voir mon super site sur: pokemongo-tips.fr !
C'est vrai que le statut de demandeur d'emploi est très péjorative et démotivant.
C'est vrai qu'il y a beaucoup d'idées préconçues qui nous enduit en erreur, nous bloque, nous empêche d'avancer et au final on s'y perd, on prend ce qui vient.
Au final, on s'aperçoit que ça ne nous correspond pas, ça nous fait douter de nos capacités et l'estime de soi en prend un coup.
De ce fait je veux passer de demandeur d'emploi à offreur de services et rebondir.
Avant d'être maman,j'avais le job qui me correspond. J'ai souvent changé d'entreprise, grâce à cette vidéo je vois comment je peux valoriser ses changements comme ma capacité à rebondir et à saisir les opportunités. Je ne peux plus exercer mon job idéal, faute de pouvoir découcher comme avant. depuis 6mois je cherche activement un job et je viens de prendre conscience que j'étais résignée et accablée par la nécessité de subvenir à mes besoins et j'étais prête à accepter n'importe quoi. Je me sens prête à offrir mes compétences et à voir ma nouvelle situation comme une opportunité de changement
Je suis totalement d'accord avec le principe de se voir comme "offreur de compétences". Mais quand on début dans la vie il est parfois difficile de trouver ce que l'on peut offrir concrètement à une entreprise.
Je pense que de trouver sa voie est l'une des choses les plus difficiles qu'il soit. Selon moi cela implique 2 choses :
- de l'expérience. Il faut essayer, tester, goûter, rater, etc.
- et être honnête avec soi même. Il faut faire taire l'égo, qui nous pousse à suivre tel ou tel chemin pour les autres (rendre fière ses parents, sa famille,...)
-Je me sens encore jeune. J’ai encore l’impression d’avoir toute ma vie professionnelle devant moi. Ayant travaillé dans 4 entreprises différentes sur des secteurs différents, je crois au mouvement et je crois aux opportunités. La phrase « en période de crise qu’il a plus de création de job » est une phrase qui me redonne espoir et me faire avancer.
-J’ai déjà entendu ces commentaires le président de l’agence dans laquelle je travaille ou par mes parents sur la stabilité. J’ai eu le droit à «mathilde tu es trop ambitieuse »
L'idée d'être apporteur de ses compétences est une idée que j'avais totalement enterrée depuis que j'occupe mon poste actuel, depuis plus de 6 ans... Beaucoup de discours familiaux notamment qui instillent la peur du lendemain, savoir se contenter de ce qu'on a et qui est déjà une chance, soi-disant...
J'en étais réduite à croire que le salarié a des devoirs mais aucun droit, bien triste, donc forcément un manager qui en profite...
Cette idée donc d'être fort de ses compétences, d'être en mesure de jouer sur un pied d'égalité avec un recruteur me redonne de l'énergie pour repartir de l'avant.
Cette séance de détox est très réaliste. Ces quatre points sont importants car ils recontextualisent la recherche d'emploi.
Recentrer cette recherche sur ses compétences et son offre de service est bénéfique mais les entreprises ont des oeillères et préfèrent souvent recruter des "clones". La jeunesse n'est pas vu comme un atout (j'ai déjà eu des refus avec pour motif : vous êtes trop jeune).
Le monde des entreprises (très hiérarchique et avec des cases qui ont été crées) ne laisse pas beaucoup de place pour s'intégrer avec ses spécificités.
Concernant l'orientation des jeunes dans leur parcours professionnel, je trouve personnellement qu'il devrait y avoir un "bilan de compétences" aux intersections afin de les aider à comprendre et à choisir leur job et éviter les erreurs d'aiguillages. Concernant le terme "demandeur d'emploi", moi j'utilise le terme "chercheur d'emploi", je trouve que c'est plus proactif. Dans ma recherche d'emploi, je souffre de l'enfermement que l'on m'impose du fait de mon parcours. J'aime le changement et la découverte et je veux pouvoir apprendre et faire de nouvelles choses.
Bonjour Julie et tous les "forumeurs" et "forumeuses"
En premier, je remercie Julie Coudry pour son intervention, claire, nette et concise.
En second, j'ai déjà cet état d'esprit, mais, un petit rappel ne fait de mal à personne. aujourd'hui j'ai besoin de faire le bilan sur ma carrière professionnelle. Et ne plus être demandeur d'emploi mais proposer une compétence, un savoir faire et un savoir être.
Enfin, j'ai choisi ce cours pour améliorer mes chances de trouver le job qui me convient par une méthodologie efficace et fidèle à ce que je suis.
Merci
- Edité par AubépiNeAubépIne 26 août 2016 à 12:15:25
Le visionnage de cette vidéo donne un éclairage notamment sur les aspects idées reçues.
Je suis ravie d’entendre le soucis réel d'une synergie plus grande entre l'école et le monde du travail. Je suis d'accord avec l'évolution du monde professionnel le digital et la flexibilité des parcours.
Je suis dans un phase de repositionnement, et reprendre les bases d'une méthode simple pour être acteur de ses choix, cela est très utile.
J'ai l'impression que ma vie se déroule à l'envers : j'ai fait un métier de ma passion : la photographie et en ai bien vécu. C'était au XXe siècle et le numérique est arrivé ! Au XXe siècle, j'ai été employé dans un bureau de change durant plus de 10 ans : l'euro passe par là ! Au XXIe siècle, rien ne va plus. Impossible de retrouver un emploi. A 53 ans j'ai repris des études dans un domaine qui me plait et me semble être dans le sens du courant: MASTER gestion info doc ! Il est évident pour moi que face à l'accélération des évolutions de la société, de l'environnement économique et technologique, les "offreurs de compétences" doivent développer toute leur vie de nouvelles aptitudes (adaptation, actualisation de ses connaissances, acquisition de nouveaux savoirs...) de manière à pouvoir être mobiles, anticiper les mutations en restant force de proposition. Pourtant, je cherche un emploi depuis plus d'1 an et à part des CDD de courte durée, dont certains par défaut (il faut manger) l'avenir est plus qu'incertain et le quotidien plus que difficile...
J'espère qu'avec vos outils je saurai mieux rebondir, préparer ma mobilité et surtout que je ne serai pas obligée de changer d'emploi tous les...4 ans !!!!
Merci Julie pour cette première série de vidéos. La vidéo "Détox" m'a motivé pour continuer. Je me retrouve complètement dans tout ce qu'il y a été dit. Notamment ce qui concerne les jeunes et le manque d'expérience. C'est ce que l'on me répète malheureusement très régulièrement sur mes différentes candidatures. Ainsi que dans l'appellation de "demandeur" d'emploi qui ne me convient pas elle à laquelle je ne m'identifie pas. Je la trouve plutôt dévalorisante et cette formulation ne va pas dans l'optique de développer la confiance en soi.
J'ai effectivement le sentiment d'avoir eu un gros manque de formation au niveau orientation et mobilité professionnelle. Etant actuellement en reconversion professionnelle, je me suis retrouvée très seule et relativement incomprise. Au cours de mes démarches, j'ai pu me rendre compte que la mobilité professionnelle est encore quelque chose de mal vu en France. On a l'impression de déranger l'ordre établi et donc de gêner. Je pense pourtant que c'est une source d'enrichissement personnel énorme et un atout pour une société qui saurait ainsi être à la pointe des changements.
Cette vidéo est très intéressante : il est vrai que lorsqu'on recherche un emploi, on est dans une posture de demande et on peut avoir le sentiment de "subir" les offres qui sont trop ceci, ou cela avec des processus de recrutement compliqués. Du coup on se plie à ces exigences et on est plus "en demande" du bon vouloir des entreprises, des recruteurs. Nous mettre dans une posture d'offre de valeur rééquilibre un peu la situation et redonne confiance. Idem pour la situation "bouchée" du marché du travail, il est agréable de s'entendre dire qu'il ne faut rester sur ce postulat.
La première réflexion qui m'a marqué et celle de savoir être mobile, de ne pas s'enfermer dans un schéma à vie, là où mes parents m'ont pourtant conformé à rester stable, dans une seule et même activité et où toute nouvelle passion était considérée comme de l'instabilité. Le deuxième point très intéressant et cette notion de "demandeur d'emploi" que l'on nous impose. Comme une façon de mettre directement une question de "dominant/dominé" alors même que nous ne travaillons pas encore ensemble. La vision très optimiste d'être "celui qui propose" me plait beaucoup.
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Michael OLLIVIER