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Pourquoi ne pas avoir mis le coeur artificiel au p

    6 mai 2015 à 0:50:01

    oint bien avant ?

    Bonsoir , je poste depuis le compte de mon frère depuis des mois on parle de la prouesse du coeur artificiel , j'ai quelques petites connaissances en anatomie , je ne comprends absolument pas en quoi la mise au point du dispositif fût si longue à venir ,  il y'a juste une dizaine de raccordement à faire : artère pulmonaires sur le ventricule droit , veine cave inférieur et supérieur sur l'oreillette droite , veines pulmonaires sur l'oreillette gauche et artère aortique sur le ventricule gauche , peut on m'éclairer la dessus s'il vous plaît ? De plus le cycle systol/dyastol est relativement simple , ça ne doit pas être si complexe que ça à mettre au point , quelle est donc la difficulté cachée , risque de rejet  ?

    Merci !

    -
    Edité par SpaceOdissey 6 mai 2015 à 1:07:56

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      6 mai 2015 à 5:45:46

      Qui a dis que c'était au point ? Le premier à en avoir bénéficié est mort au bout de 2 mois après l’arrêt de la prothèse et le 2ème est mort il y a 4 jours à cause d'un dysfonctionnement après 9 mois ... cette personne est morte d'une insuffisance cardiaque ... la raison même de la présence de cette prothèse ... Évidemment, c'est un temps qui n'a pas de prix pour les patients, mais tu penses quoi de ces chiffres si je te dis qu'avec une vrai greffe tes chance d'être encore là dans 5 ans sont plus d'une sur deux (59% pour être exact) ? à moins d'utiliser ces prothèses pour sauver une personne dans l'urgence en l'attente d'un donneur, je trouve pas ça franchement au point.

      Ajoutes à ça que les autorisations pour des expériences de ce genre sur l'humain ne s'obtienne pas facilement ... Il faut soumettre une demande à l'ANSM (en France du moins), rien que ça c'est pas facile ... après faut attendre son rapport (et l'avis favorable qui va avec) pour passer aux essais cliniques mais avant ça ils t'ont déjà renvoyé 15 fois ton dossier en demandant des résultats supplémentaires chez l'animal. Et là si tu as été sage, peut être qu'on t'autorise à tester ta prothèse sur 2-3 patients volontaires.

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        6 mai 2015 à 8:06:15

        Akio a écrit:

        Qui a dis que c'était au point ? Le premier à en avoir bénéficié est mort au bout de 2 mois après l’arrêt de la prothèse et le 2ème est mort il y a 4 jours à cause d'un dysfonctionnement après 9 mois ... cette personne est morte d'une insuffisance cardiaque ... la raison même de la présence de cette prothèse ... Évidemment, c'est un temps qui n'a pas de prix pour les patients, mais tu penses quoi de ces chiffres si je te dis qu'avec une vrai greffe tes chance d'être encore là dans 5 ans sont plus d'une sur deux (59% pour être exact) ? à moins d'utiliser ces prothèses pour sauver une personne dans l'urgence en l'attente d'un donneur, je trouve pas ça franchement au point.

        Ajoutes à ça que les autorisations pour des expériences de ce genre sur l'humain ne s'obtienne pas facilement ... Il faut soumettre une demande à l'ANSM (en France du moins), rien que ça c'est pas facile ... après faut attendre son rapport (et l'avis favorable qui va avec) pour passer aux essais cliniques mais avant ça ils t'ont déjà renvoyé 15 fois ton dossier en demandant des résultats supplémentaires chez l'animal. Et là si tu as été sage, peut être qu'on t'autorise à tester ta prothèse sur 2-3 patients volontaires.

        Mais pourquoi les risques de mourir après une greffe sont si importants ? Quel est le problème ? Le risque de rejet ? on sait le traiter non ?

        -
        Edité par SpaceOdissey 6 mai 2015 à 8:06:27

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        Anonyme
          6 mai 2015 à 13:46:22

          Pas vraiment. Chaque cellule est reconnue comme du non-soi. C'est très pratique pour lutter contre les infections comme tu le sais, mais pour les greffes il faut empêcher la reconnaissance du non-soi sans pour autant neutraliser ta réponse immunitaire, c'est pas facile de doser les médicaments et d'en trouver des suffisamment spécifiques pour empêcher la réaction immunitaire sans flinguer le système immunitaire. Tu peux prendre l'exemple des allergies, en gros tout le monde est allergique à un truc, que ce soit du pollen, la poussière, les poils de chat, et j'en passe et des meilleurs. Non seulement le corps prend la greffe comme une grande invasion d'allergènes --> mécanismes de défense, fièvres, inflammations, mais en plus il va déclencher la mort du tissu. Au mieux tu retardes le temps, parfois tout ça va marcher, parfois non. Et c'est pas comme si c'était sans conséquences sur l'organisme receveur et l'organe, une greffe, ça reste violent.

          Et pour la prothèse, après il faut aussi qu'elle réponde correctement au système nerveux pour pas qu'il y ait un problème de tension : si tu fais un petit effort physique et qu'elle suit pas, chute de tension, qui peut aller à la perte de connaissance, pas cool si ça t'arrive dès que tu dois rattraper le bus. Et réciproquement, si elle bat trop fort/trop vite, augmentation de la tension, risque d'éclatement des vaisseaux et cie... Sans compter d'autres régulations par des hormones.

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            6 mai 2015 à 20:15:41

            Cette conférence pourrait répondre à tes questions, il s'agit d'une conférence d'Alain Carpentier, tu y verras qu'encore aujourd'hui ce cœur artificiel est loin d'être au point et mériterait d'être amélioré sur bien des points (poids, volume, coût, etc. si ma mémoire est bonne).

            https://www.youtube.com/watch?v=q1osz5nmwk4

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            Pourquoi ne pas avoir mis le coeur artificiel au p

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