Citation : Totallystone

Me Capello et moi sommes tombés d'accord, tout est possible.

Ah bon ?

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[…] Ce qui opposait Me Capello et moi repose sur les vitesses présumées des particules.

Disons plutôt au présent : ce qui nous oppose… Je suis d'accord avec ton raisonnement mais pas avec ton hypothèse de départ (vitesse constante) qui est irréaliste. En effet, avec cette hypothèse-là, tu n'as plus le même nombre de gouttes de pluie formées par unité de temps et par unité de surface à la base du nuage.

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Là je suis d'accord que tu ne soit pas d'accord. Mais ce n'était donc pas un problème de densité des particules.

Mais si, c'est justement un problème de densité de particules ! Avec ton hypothèse de vitesse constante, la densité des gouttes de pluie augmente avec l'angle. Dans mon hypothèse, j'étire chaque maille carrée en un parallélogramme de hauteur constante (<math>\(a\)</math>), gardant ainsi son aire constante (<math>\(\mathcal A=a^2\)</math>) et donc une densité de particules constante (<math>\(\rho=1/{a^2}\)</math>). Dans la tienne, tu transformes la maille carrée en losange de coté <math>\(a\)</math> dont l'aire est proportionnelle au cosinus de l'angle (<math>\(\mathcal A=a^2\cos\alpha\)</math>) et donc la densité augmente (<math>\(\rho=1/(a^2\cos\alpha)\)</math>). D'ailleurs, dans le cas extrême où l'angle serait de 90°, tu aurais une aire de maille nulle et donc une densité infinie…

Bon ben tout est déjà dit par Me Capello.

Je m'étais mal exprimé : ton raisonnement est correct pour la forme, pas pour le fond puisque tes hypothèses sont...comment dire...étranges : je ne vois absolument pas pourquoi la norme du vecteur vitesse pourrait être conservée, et comme l'a dit Me Capello, tu modifies alors la densité, d'où une différence dans le pluviomètre (tout à fait logique du coup) non pas du au vent mais à une sorte de freinage des gouttes pour compenser l'accélération (au sens physique) donnée par le vent.

Si l'on étire le rouge, mon schéma reste correct, je ne vois pas en quoi cela vérifie ton hypothèse et ton raisonnement... Je ne reprochais pas la discretion du raisonnement (jusqu'aux dernières nouvelles, la pluie, ce n'est pas continu), mais le fait qu'il me semblait que tu ne tenais compte que de la pluie perdue en 1 sans parler de celle reprise en 2. Tu ne raisonnais que sur un morceau de la pluie au lieu de la prendre en entier.

EDIT : tu dis "sa composante verticale est conservée" en parlant de la vitesse en cas de vent : encore heureux qu'elle l'est... Elle est constituée par le vecteur poids plus le vecteur frottements, le tout étant vertical. Si tu fais du vent, tu rajoute une composante horizontale (ou quasiment), qui n'a donc pas (ou très peu) d'effet sur la composante horizontale ; et quelques frottements. Tout ce que tu rajoutes avec le vent n'a pas suffisament d'effet sur les composantes verticales pour que la composante verticale et la composante horizontale de la vitesse avec le vent soient rammenés globalement à une même vitesse linéaire pour les deux cas. Il y donc une erreur de raisonnement sur ton hypothèse de départ...

Il s'agit d'un probleme classiaue:
http://www.dctech.com/physics/features/0600.php
je croie que cela a recu un prix IgNobel