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MOOC Financer son entreprise - Semaine 1

    13 février 2014 à 17:47:42

    SOLAR IMPULSE

    En présentant cet exemple de « levée de fonds », je m’intéresse surtout à la démarche propre de l’entrepreneur plutôt qu’ à la technique financière, à savoir « Comment rendre possible un rêve ou une envie de projet? »

    Le Solar Impulse est un avion propulsé par énergie solaire dont la genèse remonte à 2004.

    André Borschberg et Bertrand Picard en sont les pères fondateurs.

    Pour financer ce projet de très haute technologie, assez couteux et un peu fou, les entrepreneurs à la base du projet décident de mélanger les types d’apports extérieurs possibles.

    FINANCEMENT

     Il est difficile dans ce projet, sans en connaitre très bien les détails, de faire un vrai rapprochement entre le financement d’un projet de « recherche technologique » et le financement d’entreprises commerciales mais il on peut dire qu’ici: 

    Phase de Formulation: Love Money: Au départ, ce sont les contacts privilégiés de Bertrand Picard (petit-fils de Auguste Picard, l’inventeur du bathyscaphe) qui permettent de financer les premières équipes d’ingénieurs.

    A ce stade, l’équipe dirigeante ne dispose pas encore d’un prototype.

    Phase de validation et d’amorçage:la phase d’amorçage correspond plus ou moins au moment où le Solar Impulse trouva ses premiers partenaires officiels financiers.

    A savoir, Semper, Solvay, Omega et Deutsche Bank.

    4 Partenaires principaux tiennent une place de choix dans la structure du financement du Solar Impulse.

    Selon les informations disponibles,  ces quatre partenaires réunissent ensemble  65 millions de francs (tenant compte de toutes les contributions financières et des contre-prestations) sur un budget global estimé à 100 millions de francs. Cette levée de fonds va permettre la construction d’un prototype.

    Sans qu’elles soient clairement identifiées dans les articles disponibles sur le web, il est clair que des contreparties sont négociées. Des actions, des propriétés de brevet, des droits d’exploitation, des exclusivité marketing, … 

    Un programme de « Angels » permet également aux individus de participer financièrement à titre personnel au projet de Solar Impulse (contributions de 100.000 ou 500.000 francs suisse), et ainsi de vivre l'évolution du projet «de l'intérieur».

    Phase de décollage:  la fondation à but non lucratif «Sustainable Flight Foundation» basée en Suisse, reçoit des fonds de sociétés ou d'autres fondations désireuses de financer des programmes de R & D.

    PARTENARIAT TECHNIQUES ET TRANSFERT DE TECHNOLOGIES

    L’autre important volet de la faisabilité de ce projet se situe dans les partenariats que l’équipe du Solar Impulse noue avec différents intervenants.

    L’école polytechnique de Lausanne est le conseiller scientifique officiel du projet dès son origine; l'Agence spatiale européenne (ESA) avec son programme de transfert de technologies; etc.

    Ces partenaires ne sont pas, à proprement parlé, des actionnaires, ni des partenaires financiers, mais participent à la réalisation de ce projet en injectant ce qui ressemble plutôt à des « apports en industrie ».

    VALORISATION: 

    Difficile de trouver des infos sur le sujet.

    Peut-être pourrez-vous m’aider…?

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      14 février 2014 à 7:00:00

      Bonjour, Voici l'exemple de Capitaine Train, une plateforme d'achat de billets de train en Europe. La particularité est qu'il s'agit d'un moteur de recherche multi opérateur. L'entreprise a été crée en 2009. Une premiere levée de fonds de 1,4 M€ a eu lieu en 2012 pour la création d'une plateforme technique Une seconde levée de fonds de 2,5M€ en 2013 pour soutenir la croissance en France et entrer dans de nouvaux marchés. Deux levées de fonds assez rapprochées qui indiquent que l'outil technique étant opérationnel (2012), l'entreprise avait besoin de soutenir sa croissance de l'entreprise (2013). QUid de la Valorisation?
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        14 février 2014 à 8:55:45

        Sergio massone a écrit:

        SOLAR IMPULSE

        En présentant cet exemple de « levée de fonds », je m’intéresse surtout à la démarche propre de l’entrepreneur plutôt qu’ à la technique financière, à savoir « Comment rendre possible un rêve ou une envie de projet? »

        Le Solar Impulse est un avion propulsé par énergie solaire dont la genèse remonte à 2004.

        André Borschberg et Bertrand Picard en sont les pères fondateurs.

        Pour financer ce projet de très haute technologie, assez couteux et un peu fou, les entrepreneurs à la base du projet décident de mélanger les types d’apports extérieurs possibles.

        FINANCEMENT

         Il est difficile dans ce projet, sans en connaitre très bien les détails, de faire un vrai rapprochement entre le financement d’un projet de « recherche technologique » et le financement d’entreprises commerciales mais il on peut dire qu’ici: 

        Phase de Formulation: Love Money: Au départ, ce sont les contacts privilégiés de Bertrand Picard (petit-fils de Auguste Picard, l’inventeur du bathyscaphe) qui permettent de financer les premières équipes d’ingénieurs.

        A ce stade, l’équipe dirigeante ne dispose pas encore d’un prototype.

        Phase de validation et d’amorçage:la phase d’amorçage correspond plus ou moins au moment où le Solar Impulse trouva ses premiers partenaires officiels financiers.

        A savoir, Semper, Solvay, Omega et Deutsche Bank.

        4 Partenaires principaux tiennent une place de choix dans la structure du financement du Solar Impulse.

        Selon les informations disponibles,  ces quatre partenaires réunissent ensemble  65 millions de francs (tenant compte de toutes les contributions financières et des contre-prestations) sur un budget global estimé à 100 millions de francs. Cette levée de fonds va permettre la construction d’un prototype.

        Sans qu’elles soient clairement identifiées dans les articles disponibles sur le web, il est clair que des contreparties sont négociées. Des actions, des propriétés de brevet, des droits d’exploitation, des exclusivité marketing, … 

        Un programme de « Angels » permet également aux individus de participer financièrement à titre personnel au projet de Solar Impulse (contributions de 100.000 ou 500.000 francs suisse), et ainsi de vivre l'évolution du projet «de l'intérieur».

        Phase de décollage:  la fondation à but non lucratif «Sustainable Flight Foundation» basée en Suisse, reçoit des fonds de sociétés ou d'autres fondations désireuses de financer des programmes de R & D.

        PARTENARIAT TECHNIQUES ET TRANSFERT DE TECHNOLOGIES

        L’autre important volet de la faisabilité de ce projet se situe dans les partenariats que l’équipe du Solar Impulse noue avec différents intervenants.

        L’école polytechnique de Lausanne est le conseiller scientifique officiel du projet dès son origine; l'Agence spatiale européenne (ESA) avec son programme de transfert de technologies; etc.

        Ces partenaires ne sont pas, à proprement parlé, des actionnaires, ni des partenaires financiers, mais participent à la réalisation de ce projet en injectant ce qui ressemble plutôt à des « apports en industrie ».

        VALORISATION: 

        Difficile de trouver des infos sur le sujet.

        Peut-être pourrez-vous m’aider…?


        Bonjour,

        Pas pu trouver grand chose d'autre qu'un article du Temps (journal Suisse):

        La Confédération et Solar Impulse ont conclu un partenariat à 5,75 millions de francs Suisse pour permettre à la première d’utiliser l’avion solaire comme vitrine médiatique pour la science et la technologie suisse.

        (source article du Temps)

        Et un article sur le site web d'Altran  sur un partenariat technologique.

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          14 février 2014 à 9:41:57

          guill4ume Etant matheux je répond à ta question du 2 février au matin la règle mathématiques que tu pratique est juste la version concrète de la règle de trois aussi appelé produit en croix. 

          je ne ferais pas l'explication tel qu'on la voit au collège vu que ton explication est largement plus clair et plus utile.

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            14 février 2014 à 16:02:41

            Bonjour, 

            merci pour ce premier cours. Je pense qu'il y a un peu de travail pour synthétiser les notions et en faire une vidéo nette et sans bavure.

            Cdt, Phil.

            -
            Edité par philippecailler 14 février 2014 à 17:13:56

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              14 février 2014 à 18:13:47

              @Minik

              Il faut avoir en tête les notions de capital social, de capitaux propres et de valeur d'entreprise qui sont 3 choses différentes et pourtant très liées.

              Les capitaux propres d'une entreprise se composent du capital social (nb d'actions émises x valeur nominale de l'action) et d'autres choses comme les primes d’émission, les réserves, le report à nouveaux etc.

              La valeur nominale de l'action est fixe (sauf opérations particulières plus complexes). Elle est définit par les fondateurs à la création de l'entreprise et inscrite dans les statuts. Elle est fixé a 20€ dans les statuts, et elle ne bouge pas. on a donc à la création de l'entreprise un apport de 10000€ reparti en actions de 20€, donc 500 actions.

              Après quelques années, l'entreprise ayant fait la preuve de son potentiel, un investisseur compte investir. Les fondateurs acceptent de procéder à une augmentation du nombre de d'actions pour que l'investisseur détienne 1/3 du capital (1/3 du nombre d'actions). Les fondateurs, qui n'ont pas racheté d'actions, en ont toujours 500, mais au lieu d'avoir 100% n'ont plus que 66,6% (dilution). Si 500 fait 2/3 du capital, alors 500/66,6%=750, le capital fait 750 actions, et l'investisseur détient 750*1/3=250 actions.

              La valeur nominale de l'action restant inchangée, le capital social est de 750*20€=15 000.

              Ceci étant déterminé, reste à voir, combien l'investisseur va payer les 250 actions qu'il veut acheter. Les fondateurs qui ont pris des risques et travaillé dur pour rendre l'entreprise viable ne vont pas les laisser payer l'action 20€ alors qu'ils n'ont rien fait jusqu’à présent. Ils se mettent donc d'accord sur un prix de 1 M€ pour 250 actions, soit une valeur de l'action de 4 000€.

              Ce qui valorise l'entreprise en prémoney à 4000*500=2 M€ et en postmoney (après émission d'actions) à 3 M€.

              L'investisseur va donc, en échange de ses 250 actions nouvelles, verser 1 M€ à l'entreprise.

              Comptablement, l'entreprise va inscrire 1 M€ en trésorerie à l'actif de son bilan et ses capitaux propres vont augmenter de 1 M€ au passif. cette augmentation se repartira entre capital social pour 250*20€=5 K€ et prime d'émission pour 1 M€-5 K€=995 K€ (soit une prime d'émission par action de 995 K€/250=3980), aboutissant à des capitaux propres totaux de 1 010 K€ .

              La prime d’émission traduit donc l'augmentation de la valeur de l'action entre la création de l'entreprise (20€) et l'entrée de l'investisseur (4 K€), la valeur nominale de l'action étant fixe (à 20€). D'ailleurs, sans mécanisme de prime d'émission, les fondateurs, compte tenu de l'apport de l'investisseur, auraient complétement perdu le contrôle de leur entreprise.

              Dans toute l'opération, les fondateurs n'ont ni versé, ni touché 1 centime. Cela aurait été e cas s'ils avaient vendu une partie de leurs actions, ou souscrit eux-mêmes à l’augmentation de capital. En revanche, depuis la création de l'entreprise, leur patrimoine commun a progressé de 500x4 000-10 000= 1 990 000.

              On a donc le capital social qui est est une notion théorique calculée par le nb d'actions x un prix figé, en l'occurrence 15000 après l'opération.

              les capitaux propres qui est une notion comptable regroupant le capital social et (entre autres) la prime d'émission, en l'occurrence 1 010 K€.

              La valeur d'entreprise, qui est la valeur à laquelle l'entreprise peut être vendue à un instant T, en l'occurrence 3 000 K€ après financement, et par extension la valeur "de marché" de l'action 3 000/750 = 4 K€, soit le prix de 1/750e de l'entreprise.

              Et la prime d'émission qui est la différence entre la valeur de marché de l'action et sa valeur nominale, soit 4 000€ - 20€=3 980€.

              J'ai essayé de faire simple, j’espère que c'est compréhensible... :-/

              -
              Edité par Stferr 14 février 2014 à 18:14:46

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                14 février 2014 à 18:24:06

                Bonsoir

                Voici une alternative à tous ceux qui rencontrent des problèmes de valorisation sur projet. Renversons le problème et posons le postulat que toute start-up acquise serait valorisée 1 M USD avec une prise  de participation de 15% du capital qui équivaudrait en conséquence à 150 K USD. Cette levée de fonds de start-up en early stage s’opérerait en 15 jours avec une prise de décision du business angel en 5 jours, sans négociation.

                Vous pensez cette solution irréaliste et utopique !?!

                Et bien sachez que Xavier Niel a franchi ce pas avec Jeremy Berrebi en créant un fonds (KIMA 15), en décembre dernier, qui avalise ces conditions. 50 investissements sont prévus en 2014 avec ce modèle coupe-file.

                KIMA 15 est le petit frère du fonds KIMA Ventures, crée en mars 2010, et qui a déjà investi dans 200 start-up (notamment en France avec LETCHI –service de cagnottes en ligne- et PRET D’UNION –site de prêt entre particuliers-)

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                  14 février 2014 à 19:52:19

                  JFGalloüin a écrit:

                  Merci à Pierre, Tintine, JFicher, WalidS, RandomName,

                  On voit que l'on a plutôt des entreprises déjà bien avancées dans leur processus de confrontation au marché, lorsqu'elles sont financées par des Venture Capitalist (ou capial risqueurs).

                  Qu'en est il de levées de fonds réalisées auprès de Business Angels ? Qui va nous en trouver ?

                  Par ailleurs, vous constatez qu'il est difficile de trouver des informations sur les valorisations, sauf pour Vexim, puisque l'on apprend que BPI à pris 8,9 % du capital pour 5 M€. Bravo ! Les valorisations sont rarement communiquées.

                  N'hésitez pas à partager d'autres exemples !

                  Bon courage  !

                  Jean-François Galloüin



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                    14 février 2014 à 20:04:32

                    Bonjour,

                    Tout d'abord un grand merci pour cette première semaine. J'ai suivi vos 5 vidéos, complété le quiz et je termine maintenant par des recherches d'exemple de levée de fonds.

                    J'ai récemment été invité par Femmes Business Angels dirigé par Agnès Fourcade. L'une des start ups présentée a réussi à lever 750 000 euros.

                    Il s'agit de la start up Weezic.

                    Date de la levée de fonds: 14/01/2014

                    Investisseurs: Investessor + Femmes Business Angels

                    Equipe: Ils sont quatre associés, experts de la musique

                    Date de création: incubation en 2011 (l'entreprise en est à sa quatrième année d'existence)

                    Marché visé: Global, 250 millions de musiciens

                    Plus de détails:

                    www.weezic.com

                    Weezic est une application iPad et une webapp qui a réinventé la pratique de la musique grâce à des partitions interactives dites « augmentées ».  L’entreprise à l’origine de l’idée lève aujourd’hui 750 000 euros auprès d’Investessor et Femmes Business Angels, ainsi qu’auprès d’investisseurs individuels.
                    Weezic voit désormais grand. Pour l’entreprise, la musique est un langage universel qui va lui permettre d’être présente dans le monde entier. Les 250 millions de musiciens amateurs dans le monde devraient quant à eux se réjouir de cette nouvelle, ils pourront bientôt faire la transition du papier au numérique.

                    Au plaisir de démarrer la seconde semaine de cours.

                    Catherine Bourlier Masson. www.createyourstories.com

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                      14 février 2014 à 20:59:07

                      Bonjour , Tout d'abord merci pour ce mooc très interessant .


                      Pour le TP , J'ai choisi BendNote

                      •  BendNote est une plateforme communautaire qui rapproche les musiciens et les artistes reconnus. Destiné aujourd’hui aux guitaristes et aux bassistes, BendNote propose des contenus vidéos inédits permettant de mieux comprendre l’approche technique et harmonique des artistes
                      • L’idée du projet est partie de deux constats : Avec Internet, de plus en plus de musiciens apprennent de manière autonome grâce à des plateformes comme YouTube ou de nombreux sites gratuits et souvent pour un objectif bien précis, par exemple pour reproduire un morceau ou maitriser une technique particulière. De plus avec l’émergence des réseaux sociaux, les internautes ont une proximité inédite avec les artistes, mais cette notion est encore peu exploitée dans la pédagogie musicale online. BendNote permet d’être acteur de son propre apprentissage tout en étant au plus proche de ses artistes favoris.
                      • En 2012, Olivier Morvan alors tout jeune diplômé d'HETIC, décide de créer BendNote avec son acolyte Jean Fontanille. Leur ambition est simple "devenir un acteur clef du marché de la pratique musicale en ligne". Le temps de s'accorder sur quelques points et les voilà partis dans l'aventure entrepreunariale avec une offre à 14,99€/mois et une gamme de services très harmonieuse et complète :

                                  -  Apprentissage et perfectionnement via des cours de musique (Guitare, Basse, BaMerie) enregistrés par des professeurs ou des artistes reconnus et pédagogues (déjà plus de 500 cours accessibles aux élèves).


                                  -  Des fonctionnalités innovantes : synchronisation des vidéos et des partitions, téléchargement des ressources pédagogiques, cours collectifs en direct (6heures/semaine).

                                  -  BendNote Community : un réseau social connecté, propice au partage d’informations, entre élèves, musiciens et professeurs.

                                  - BendNote Play : un logiciel inédit, sorte de locaux de répétition virtuels, qui permettent aux musiciens de jouer ensemble, en temps réel et à distance, avec un son parfaitement synchronisé.

                      • 06/02/2014 :  BendNote monte en gamme et lève 150 000 euros  afin de continuer à faire grandir BendNote. . Ce nouveau souffle pour la jeune société va leur permettre d'étendre leurs offres en proposant des cours de piano, des cours de chant et de communiquer davantage pour se faire connaître sur un marché estimé à 8 millions de musiciens.  La start-up, qui compte deux salariés, devrait embaucher trois personnes supplémentaires d’ici peu.

                      -
                      Edité par elothmanisaida 14 février 2014 à 21:02:19

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                        14 février 2014 à 21:25:51

                        merci pour ce mooc, pour moi tout est très claire sauf un point que je n'arrive vraiment pas a comprendre:

                        Les actions étant des parts virtuelles d'une entreprise, si ont achète des actions on achète donc une partie de l'entreprise proportionnel aux nombres d'actions achetés. Alors pourquoi diable la valeur total des actions n'est elle pas égale a la valeur de l’entreprise. J’étais persuadé que la valeur des actions variaient en fonction de la valeur de l'entreprise. Car dans ce cas si je réussie a racheter 50% des action de l'entreprise ça me coûtera 1500/2= 750E, ors puisque l'entreprise est valorisé a 3M d'euros je serai en possession d'une valeur de 1.5M d'euros; ce qui n'a aucun sens. Du coup je suis un peut perdu.

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                          15 février 2014 à 11:29:50

                          Bonjour,

                          Voici un exemple de levée de fond de type amorçage :

                          La société Fluoptics a effectué une seconde levée de fond pour un montant de 2M € en septembre 2013 auprès des Business Angels : Savoie Angels, Grenoble Angels et Angels Frances. Il s'agit d'un record de montant pour un investissement d'amorçage. Ces fonds devraient permettre à Fluoptics de lancer ses produits, solution d'imagerie médicale fluorescente pour les opérations de chirurgie, sur le marché médicale de masse.

                          Une précédente levée de fond de 750 K€ en 2010, auprès des mêmes investisseurs  leurs avaient permis de produire et de vendre les premiers éléments (~70K €  l'unité). 



                          Nous avons donc :

                          • Création de 2009 avec des investissements en Lovemoney et fonds propres des fondateurs (Mme Allard) - pas de chiffre
                          • Levée de fond en 2010 auprès de Business Angels, pour fabriquer et commercialiser les premiers éléments.
                          • Early customer durant les premières années.
                          • Levée de fond en 2013 auprès de Business Angels, pour lancer la fabrication industrialisée et la commercialisation de masse.



                          Il est probable qu'une prochaine levée de fond par Fluoptics, s'effectuera via des capitaux risqueurs.

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                            15 février 2014 à 13:24:57

                            @Ar7awn

                            Ar7awn a écrit:

                                  merci pour ce mooc, pour moi tout est très claire sauf un point que je n'arrive vraiment pas a comprendre:

                                  Les actions étant des parts virtuelles d'une entreprise, si ont achète des actions on achète donc une partie de l'entreprise proportionnel aux nombres d'actions achetés. Alors pourquoi diable la valeur total des actions n'est elle pas égale a la valeur de l’entreprise

                            Salut, je comprends ta question. J'ai bien compris toutes les explications et j'ai répondu correctement au quiz, cependant j'avoue que je ne vois pas trop l'utilité du concept de capital social de l'entreprise. En tout cas, un élément de réponse à ta question est qu'ici on parle de valeur NOMINALE de l'action. Peut-être que dans la suite du MOOC ils vont nous parler d'une valeur réelle de l'action ou quelque chose du genre.

                            Ar7awn a écrit:

                            Car dans ce cas si je réussie a racheter 50% des action de l'entreprise ça me coûtera 1500/2= 750E, ors puisque l'entreprise est valorisé a 3M d'euros je serai en possession d'une valeur de 1.5M d'euros; ce qui n'a aucun sens. Du coup je suis un peut perdu.

                            Non, je vais essayer de t'expliquer. Bon déjà dans l'exemple le capital social était de 15000€ et non 1500€. Si tu veux avoir 50% des parts de l'entreprise, tu ne peux pas te contenter de regarder le capital social (ici, 15000€ ou 15k€). Tu dois savoir quelle est la valeur de l'entreprise. Imaginons que celle-ci soit valorisée à 3M€ comme tu le dis. Autrement dit, elle vaut 3M€ AVANT ton apport. Pour que tu obtiennes 50% des parts, il faut donc que ton apport soit de 3M€, ainsi la nouvelle valorisation de l'entreprise sera de 3M€ (valeur avant ton apport) + 3M (valeur de ton apport) = 6M€ (valeur après ton apport).

                            En terme d'actions, imaginons que la valeur NOMINALE des actions était de 15€. Le capital social valant 15k€ avant ton apport, cela signifie que le nombre d'action était de 15000/15 = 1000 actions. Pour que tu te retrouves avec 50% des parts, l'entreprise va émettre 1000 actions (de façon à ce que tu aies 1000/2000 = 50% des parts). La valeur nominale par action étant toujours de 15€, le capital social va passer de 15000€ à 15000€ + 1000 * 15€ = 30000€.

                            Autrement dit, tu as payé 3M€ pour obtenir 1000 actions d'une valeur nominale de 15€ (soit 15k€) ==> la prime d'émission se monte à 3000k€ - 15k€ = 2985k€ en tout. Cela correspond à 2985k€/1000 = 2,985k€ ou 2985€ par action. Mais tu possèdes bien 50% des parts de l'entreprise, hein !

                            Je ne sais pas si tout est clair comme ça, sinon je peux toujours t'aider.

                            -
                            Edité par Ecu 15 février 2014 à 13:26:13

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                              15 février 2014 à 14:36:12

                              Bonjour,

                              J'ai choisi de vous présenter le cas de l'entreprise Attractive World que vous devez connaitre au moins de réputation car elle a fait de grosses campagnes de publicités à la télévision, il y a quelques mois.

                              Voici le résultat des mes recherches.

                              Entreprise Attractive World (Création en 2007)

                              Idée : Site de Rencontres haut de Gamme avec sélection des membres à l’entrée. (Une candidature sur trois serait retenue.)

                              Tarif de l’abonnement deux fois plus élevé que la concurrence (60€/mois)

                              Autre élément différenciation : organisation pour les membres des évènements de la vie réelle.

                              Capital de départ : 100.000 € création de l’entreprise à 3 :

                              • Ludovic Huraux ,
                              • Nicolas Hermann,
                              • Rodolphe Ferreira

                              Atouts :

                              ·Un passage dans un reportage à la télévision sur M6

                              ·Ludovic Huraux avait travaillé avant dans le domaine « private equity » ce qui lui a permis :

                              od’avoir un bon carnet d’adresse

                              osavoir monter les dossiers comme il le fallait auprès des business angels

                              Faiblesses :

                              ·Pas de connaissance technique du monde de l’internet et du marketing

                              ·Sous-évaluation des besoins de financement pour un projet de ce type

                              1ère Levée de fonds en 2008 : 550.000€. Auprès de business angels. 1er salaire au bout de 8 mois

                              En tout l’entreprise a levé 5.3 millions d’euros uniquement auprès de business angels

                              Attractive World est devenue rentable en 2012. A ce jour il y A 500.000 membres pour 1.5 millions qui ont postulés. L’entreprise a des filiales en Belgique Wallonne, Suisse Romande et Luxembourg

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                                15 février 2014 à 15:34:58

                                Ecu a écrit:

                                @Ar7awn

                                Ar7awn a écrit:

                                      merci pour ce mooc, pour moi tout est très claire sauf un point que je n'arrive vraiment pas a comprendre:

                                      Les actions étant des parts virtuelles d'une entreprise, si ont achète des actions on achète donc une partie de l'entreprise proportionnel aux nombres d'actions achetés. Alors pourquoi diable la valeur total des actions n'est elle pas égale a la valeur de l’entreprise

                                Salut, je comprends ta question. J'ai bien compris toutes les explications et j'ai répondu correctement au quiz, cependant j'avoue que je ne vois pas trop l'utilité du concept de capital social de l'entreprise. En tout cas, un élément de réponse à ta question est qu'ici on parle de valeur NOMINALE de l'action. Peut-être que dans la suite du MOOC ils vont nous parler d'une valeur réelle de l'action ou quelque chose du genre.

                                Ar7awn a écrit:

                                Car dans ce cas si je réussie a racheter 50% des action de l'entreprise ça me coûtera 1500/2= 750E, ors puisque l'entreprise est valorisé a 3M d'euros je serai en possession d'une valeur de 1.5M d'euros; ce qui n'a aucun sens. Du coup je suis un peut perdu.

                                Non, je vais essayer de t'expliquer. Bon déjà dans l'exemple le capital social était de 15000€ et non 1500€. Si tu veux avoir 50% des parts de l'entreprise, tu ne peux pas te contenter de regarder le capital social (ici, 15000€ ou 15k€). Tu dois savoir quelle est la valeur de l'entreprise. Imaginons que celle-ci soit valorisée à 3M€ comme tu le dis. Autrement dit, elle vaut 3M€ AVANT ton apport. Pour que tu obtiennes 50% des parts, il faut donc que ton apport soit de 3M€, ainsi la nouvelle valorisation de l'entreprise sera de 3M€ (valeur avant ton apport) + 3M (valeur de ton apport) = 6M€ (valeur après ton apport).

                                En terme d'actions, imaginons que la valeur NOMINALE des actions était de 15€. Le capital social valant 15k€ avant ton apport, cela signifie que le nombre d'action était de 15000/15 = 1000 actions. Pour que tu te retrouves avec 50% des parts, l'entreprise va émettre 1000 actions (de façon à ce que tu aies 1000/2000 = 50% des parts). La valeur nominale par action étant toujours de 15€, le capital social va passer de 15000€ à 15000€ + 1000 * 15€ = 30000€.

                                Autrement dit, tu as payé 3M€ pour obtenir 1000 actions d'une valeur nominale de 15€ (soit 15k€) ==> la prime d'émission se monte à 3000k€ - 15k€ = 2985k€ en tout. Cela correspond à 2985k€/1000 = 2,985k€ ou 2985€ par action. Mais tu possèdes bien 50% des parts de l'entreprise, hein !

                                Je ne sais pas si tout est clair comme ça, sinon je peux toujours t'aider.

                                ok mais dans ce cas si je suis possesseurs de 50% des actions de cette boite et que je décide de m'en débarrasser, a combien puis je espérer les vendre; à 7 500E c (ce qui correspond a la somme des valeurs nominal des mes actions) ou a 1.5Millons d'Euros (ce qui correspond a la moitié de la valeurs évaluée de la boite)?

                                -
                                Edité par Ar7awn 15 février 2014 à 15:39:03

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                                  15 février 2014 à 15:36:17

                                  Kwikstori

                                  Start-up savoyarde éditrice et productrice de romans photo sur internet réalisant un CA de 20 K€, a levé 151 K€, essentiellement auprès de l'association de BA Savoie Angels (136 K€). le capital après l'opération se répartit à 80% pour les fondateurs et 20% pour les investisseurs, valorisant implicitement l'entreprise à 755 K€.

                                  Cette augmentation de capital va permettre à la société d'enrichir le contenu du site en créant un véritable catalogue de romans photos. Il souhaite également développer l’activité à l’international, notamment en Allemagne.

                                  L'entreprise compte également, grâce à son importante banque d'image, se diversifier dans la commercialisation d'illustrations pour catalogues publicitaires, revues de collectivités ou encore de livres

                                  L’entreprise qui compte actuellement deux salariés devrait passer à quatre d’ici janvier, avec l’embauche de son fondateur et d’une infographiste en charge des sites internet. L’objectif est d’atteindre les 4 000 visiteurs par jour au lieu des 1 000 actuellement.

                                  Source : site de Savoie Angels et Dauphiné.com

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                                    15 février 2014 à 15:40:15

                                    Bonjour,

                                    J'ai lu les diverses explications aux mêmes questions sur le capital social, et j'avoue que j'ai encore un peu de mal à y voir clair. Si je résume un peu ce que j'ai compris :

                                    - au départ de la vie de l'entreprise, le capital social est en fait le capital de démarrage, capital constitué pour démarrer la vie de l'entreprise.

                                    - au cours de la vie de l'entreprise, et au fur et à mesure des augmentations (et aussi des diminutions de capital) les actions sont le reflet de la part de propriété de l'entreprise de chaque investisseur. Et c'est à la première augmentation (ou diminution) de capital que le capital social diffère du capital global. La différence est apportée par la prime de souscription.

                                    Question: à quel moment peut varier la valeur nominale ? Quand un investisseur se retire du capital ?

                                    Cordialement

                                    - Sauf diminution peut être, la valeur nominale d'une action ne diffère pas au cours de la vie de l'entreprise. Seul varie le nombre d'actions (et donc le capital social).

                                    -
                                    Edité par vodkov 15 février 2014 à 15:40:30

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                                      15 février 2014 à 16:38:48

                                      Je ne suis pas d'accord avec la correction de l'exercice qui indique que l'entreprise ne contracte pas de dette auprès des investisseurs après leur entrée dans le capital social.

                                      L'action ou la part sociale est une dette de l'entreprise au bénéfice de l'associé, en contrepartie de ses apports. C'est ce pourquoi le capital est inscrit au passif du bilan, les associés ont vocation à récupérer leurs apports à la fin de la vie sociale.

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                                        15 février 2014 à 19:36:20

                                        Merci pour ce MOOC ! Et merci aussi à @Stferr pour ses explications, c'est clair comme de l'eau de roche maintenant ! :)
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                                          15 février 2014 à 20:22:26

                                          Je ne vois pas très bien la différence entre la question 1 :

                                          "Lors d’une opération de levée de fonds, les entrepreneurs contractent une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"

                                          et la question 3:

                                          "Lors d’une augmentation de capital, l’entreprise contracte une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"

                                          Une opération de levée de fonds, ce n'est pas la même chose qu'une augmentation de capital ???

                                          Je n'ai pas eu de peine à répondre correctement au deux mais je me dit qu'on ne nous aurait pas demandé de répondre deux fois à la même question et que du coup je passe à côté d'une notion là...

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                                            15 février 2014 à 20:43:11

                                            @isis78.

                                            L'action ou la part sociale est inscrit au passif du bilan car c'est une ressource pour l'entreprise mais ce n'est pas une dette.

                                            Une dette implique le remboursement d'un capital et le paiement d’intérêt et a une durée à priori limitée. les fonds propres ne donnent lieux a aucun intérêt, éventuellement au versement d'un dividende mais c'est loin d'être systématique en particulier pour une jeune société qui a besoin de toute sa trésorerie pour financer son développement.

                                            Une entreprise n'ayant pas vocation (normalement) à disparaitre, les liquidations d'actifs interviennent le plus souvent sur des sociétés en grande difficulté, et dans ce cas là, les associés ne récupèrent que ce qui reste de l'argent après que l’entreprise a remboursé toutes ses dettes grâce à la cessions de tous ses actifs, donc autant dire que s'ils récupèrent un stylo bic, ils peuvent être contents^^.

                                            Le seul moyen pour un actionnaire de prendre de l'argent grâce à ses titres est donc en les cédant, à un tiers ou plus rarement à l'entreprise elle-même qui procède alors à un rachat d'action.

                                            L'entreprise peut cependant avoir une dette envers un associé par le biais de comptes courants. ceux-ci donnent lieux a versement d'intérêt à un taux maximal prévu par la loi. Il ne sont cependant pas nécessairement remboursables et sont alors assimilables à des fonds propres lors d'une analyse financière de l'entreprise.

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                                              15 février 2014 à 21:10:28

                                              salut

                                              WHOGOTFUNDED

                                              Toutes les dernières levées de fond


                                              <form action="http://www.journaldunet.com/economie/questionnaire/fiche/19885/p/2/d/f/" method="post" name="formquiz" />

                                              Openclassrooms raised $1,324,200 on February 7th, 2014, from Alven Capital.

                                              Amount: $1,324,200Original amount: 1,000,000 (EUR)
                                              Company: Openclassrooms
                                              Investors: Alven Capital
                                              Industry: Software
                                              Country:
                                              City:
                                              France
                                              Paris

                                              Key people:Jeremy Uzan (Board Member)

                                              -
                                              Edité par faridh77 15 février 2014 à 21:11:27

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                                                15 février 2014 à 21:15:55

                                                Neteven lève 3,6 millions d’euros pour doper l’international

                                                Neteven, qui facilite le référencement des catalogues des e-marchands sur les places de marché, boucle un troisième tour de table de 3,2 millions d’euros. Destinations : Londres et Berlin.

                                                Et de trois ! Neteven, qui aide les sites marchands à référencer leurs catalogues sur les places de marché, boucle une troisième levée de fonds d’un montant de 3,6 millions d’euros. Dans ce tour de table, on trouve le fonds d’investissement britannique Supermum Capital, ainsi que plusieurs investisseurs belges comme le fondateur d’Ogone (solution de paiement en ligne) : Harold Mechelynck.

                                                Sa précédente levée de fonds remonte à janvier 2011 (1,2 million d’euros auprès d’A Plus Finance).

                                                Prochaine étape pour Neteven courant 2014 :  l’installation de bureaux à Londres et à Berlin pour accompagner le développement européen (« plus de 20% du chiffre d’affaires de la société est généré par des clients hors de France »). La société Internet française, qui se déclare « rentable depuis 2011″, revendique une base globale de 400 clients : Cdiscount, Sony Europe, El Corte Ingles, VPCBoost, Grosbill, Avides, Camper, Petit Bateau, Monoprix, Bata, Micromania, Conrad, Isotoner…

                                                Elle doit boucler son année 2013 avec un chiffre d’affaires qui a doublé en un an : 4 millions d’euros contre 2,7 millions en 2012. Pour 2014, elle table sur un CA de 6 millions.

                                                Neteven : que de chemin parcouru depuis 2005

                                                Neteven édite une solution logicielle grâce à laquelle les marques peuvent aisément « pousser » leur catalogue sur diverses places de marché de commerce électronique partenaires telles qu’Amazon, Brandalley, Cdiscount, eBay et RueduCommerce.

                                                Au-delà des marques, la société Internet travaille aussi en amont des agences, avec Compario par exemple, avec diverses solutions de paiement dont PayPal ou Limonetik, avec des acteurs de la logistique et avec des plateformes e-commerce pour la création de boutiques reconnues telle Magento.

                                                La création de la start-up remonte à 2005 par trois anciens collaborateurs d’eBay : Stéphane Brault (Directeur Technique), Antoine Rivière (Directeur Commercial) et Greg Zemor (Directeur Marketing). Nous avions rencontré ce dernier lors du salon E-Commerce Paris de septembre 2013 (voir vidéo ci-dessous).

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                                                  15 février 2014 à 23:22:07

                                                  Guad a écrit:

                                                  Je ne vois pas très bien la différence entre la question 1 :

                                                  "Lors d’une opération de levée de fonds, les entrepreneurs contractent une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"

                                                  et la question 3:

                                                  "Lors d’une augmentation de capital, l’entreprise contracte une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"

                                                  Une opération de levée de fonds, ce n'est pas la même chose qu'une augmentation de capital ???

                                                  Je n'ai pas eu de peine à répondre correctement au deux mais je me dit qu'on ne nous aurait pas demandé de répondre deux fois à la même question et que du coup je passe à côté d'une notion là...

                                                  Dans un cas, on parle des entrepreneurs, dans l'autre de l'entreprise. Il faut bien relire la question mot par mot ! ;)

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                                                    16 février 2014 à 1:10:46

                                                    Stferr a écrit:

                                                    @isis78.

                                                    L'action ou la part sociale est inscrit au passif du bilan car c'est une ressource pour l'entreprise mais ce n'est pas une dette.

                                                    Une entreprise n'ayant pas vocation (normalement) à disparaitre, les liquidations d'actifs interviennent le plus souvent sur des sociétés en grande difficulté, et dans ce cas là, les associés ne récupèrent que ce qui reste de l'argent après que l’entreprise a remboursé toutes ses dettes grâce à la cessions de tous ses actifs, donc autant dire que s'ils récupèrent un stylo bic, ils peuvent être contents^^.

                                                    Le seul moyen pour un actionnaire de prendre de l'argent grâce à ses titres est donc en les cédant, à un tiers ou plus rarement à l'entreprise elle-même qui procède alors à un rachat d'action.

                                                    L'entreprise peut cependant avoir une dette envers un associé par le biais de comptes courants. ceux-ci donnent lieux a versement d'intérêt à un taux maximal prévu par la loi. Il ne sont cependant pas nécessairement remboursables et sont alors assimilables à des fonds propres lors d'une analyse financière de l'entreprise.

                                                    Toujours pas d'accord... Fondamentalement, la part sociale est une créance (c'est un bien meuble incorporel dont l'associé est propriétaire au sens du protocole n°1 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme) de l'associé sur la société. Cela se comprend puisqu'elle peut être cédée ou transmise.

                                                    L'associé est donc créancier, la société est débitrice...

                                                    Une dette implique remboursement a durée déterminée : non pas forcément, ici le remboursement est bien sûr théorique, mais il n'en reste pas moins qu'elle est débitrice.

                                                    Sur la durée de la société : si, une société a vocation à disparaître. La loi française ne connaît pas les engagements perpétuels, et c'est le cas des sociétés (art 1838 code civil : "la durée de la société ne peut excéder quatre-vingt-dix-neufs ans"). Bien sûr, la durée peut être reconduite.

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                                                      16 février 2014 à 8:58:40

                                                      @Ar7awn
                                                      ok mais dans ce cas si je suis possesseurs de 50% des actions de cette boite et que je décide de m'en débarrasser, a combien puis je espérer les vendre; à 7 500E c (ce qui correspond a la somme des valeurs nominal des mes actions) ou a 1.5Millons d'Euros (ce qui correspond a la moitié de la valeurs évaluée de la boite)?

                                                      A priori je dirais que tu vendrais tes actions au prix que l'acheteur serait prêt à mettre, qui dépend de négociations, de l'estimation de la valeur de l'entreprise à ce moment-là, de ses perspectives à long terme, etc. Donc je dirais à 1,5M€ si l'entreprise est estimée à 3M€.

                                                      Mais dans ce cas, je ne sais pas si on parle de "valeur réelle" de l'action, ou si on parle d'une "prime de vente" comme il y avait une prime d'émission. Ce serait bien que M. Galloüin nous éclaire sur ce point.

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                                                        16 février 2014 à 10:00:09

                                                        Bonjour à toutes et à tous,

                                                        Merci pour ce beau déploiement d’énergie, de travail, de recherches partagées, d’échanges, mais aussi de doutes et de questions.

                                                        Sur cette notion de dette :

                                                        « Le capital social représente des ressources financières qui viennent de l’extérieur de l’entreprise et qui sont représentatives du droit de propriété des associés ou des actionnaires, sans échéancier de remboursement. »

                                                        Les apports en capital représentent également ce que les actionnaires sont prêts à perdre si l’entreprise ne marche pas.

                                                        C’est en ce sens que l’on peut dire qu’il ne s’agit pas d’une dette à proprement parler. Même s’il est vrai qu’en cas de cessation d’activité, s’il existe un boni de liquidation, les actionnaires se verront distribuer ce boni au prorata de leur détention de capital, et que l’on pourra parler en quelque sorte d’un remboursement de leur apport (partiel, si l’entreprise n’a pas bien performé, ou au contraire augmenté de la valeur créée par celle-ci, si l’entreprise s’est bien comportée économiquement).

                                                        Au-delà de ces définitions, ce qu’il faut surtout comprendre, c’est que si le fondateur d’une entreprise emprunte à titre personnel de l’argent à un banquier pour l’apporter en capital dans son entreprise, il reste redevable, quoi qu’il arrive à l’entreprise, de l’argent emprunté auprès du banquier. En revanche, si le fondateur d’une entreprise convainc un investisseur d’entrer dans le capital de son entreprise, celui-ci prend ses risques et ne pourra exiger aucun remboursement, quoi qu’il arrive, des sommes apportées. Ce n’est qu’au moment de la cession de l’entreprise, ou lors d’une cessation d’activité, que l’investisseur pourra prétendre au partage du prix de cession ou d’un éventuel boni de liquidation.

                                                        Je vous dis à tous à très bientôt pour la deuxième semaine !

                                                        Jean-François

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                                                          16 février 2014 à 14:04:28

                                                          Bonjour à tous voici mon exemple de société :

                                                          Exponaute : Et un site web qui propose toute l’actualité des expositions et des musées, les critiques de la presse et des visiteurs, des photos et des vidéos en avant-première, ainsi qu’un accès direct à l’achat des billets et des catalogues. Chaque visiteur inscrit peut sauvegarder ses musées favoris, créez son agenda d’expositions et trouver des idées grâces aux recommandations de la communauté.

                                                          Charles Eon Président

                                                          Nicolas de Leudeville Directeur général

                                                          Capitale social actuelle : 125. 788,00 €

                                                          CA 400.000 €

                                                          En résumer :

                                                          2010 : Lancement du site internet, on est sur de la love money, montant de départ inconnu.

                                                          2011 :Exponaute réalise une levé de fond de 560 000 € auprès de la société d’investissement Fa dièse et de business angels. Cet levé de fond permettra au site de développer une application mobile.

                                                          2013 : rachat de la société par le groupe Webedia, pour un montant inconnu.

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                                                            16 février 2014 à 16:09:30

                                                            Mateo21 a écrit:

                                                            Guad a écrit:

                                                            Je ne vois pas très bien la différence entre la question 1 :

                                                            "Lors d’une opération de levée de fonds, les entrepreneurs contractent une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"

                                                            et la question 3:

                                                            "Lors d’une augmentation de capital, l’entreprise contracte une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"

                                                            Une opération de levée de fonds, ce n'est pas la même chose qu'une augmentation de capital ???

                                                            Je n'ai pas eu de peine à répondre correctement au deux mais je me dit qu'on ne nous aurait pas demandé de répondre deux fois à la même question et que du coup je passe à côté d'une notion là...

                                                            Dans un cas, on parle des entrepreneurs, dans l'autre de l'entreprise. Il faut bien relire la question mot par mot ! ;)

                                                            Oué mais l'entreprise est bien représentée par quelqu'un, et par qui, si ce n'est les entrepreneurs ? Dans le cas de Cheryl, Mark et Myjoliecompany eh bien Myjoliecompany, c'est pas Cheryl et Mark ? Les créateurs d'une entreprise en sont bien responsables, non ? Je ne capte pas qu'on puisse dissocier un entrepreneur de son entreprise, surtout au tout début de la création de celle-ci... J'ai pas fait éco, vous l'aurez compris :honte:

                                                            -
                                                            Edité par Guad 16 février 2014 à 16:10:07

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                                                              16 février 2014 à 19:22:49

                                                              Bonjour à tous,
                                                              Je remercie M. Galloüin pour ce cours qui présente très clairement les grands principes d'une levée de fond. Moi qui suis en train de créer une société, je me sens un peu plus rassuré sur cette notion de dilution du capital.

                                                              L'exemple que je souhaite partager avec vous est Doctolib (www.doctolib.fr).
                                                              Cette entreprise propose un service sur internet pour faciliter la prise de rendez-vous avec les professionnels de santé. Vous avez accès à l'agenda du praticien qui vous intéresse (sous réserve qu'il se soit abonné au service) et vous pouvez réserver en ligne.

                                                              Profil de la société :
                                                              - SAS au capital social de 20000 euros
                                                              - immatriculé le 05/08/2013 au RCS de Paris
                                                              - 5 fondateurs mentionnés
                                                              - 4 investisseurs privés 

                                                              Cette société, soutenue par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la Ville de Paris et le Fonds Social Européen à travers Agoranov, a été élue "startup préférée des internautes" pour le prix de l’Innovation Internet de l’année 2013.
                                                              A savoir que ce ne sont pas les premiers à s'être lancés sur ce marché.

                                                              Business model :
                                                              - Le service est gratuit pour le client aussi j'imagine que les médecins qui s'abonnent à cette plate-forme reversent a minima une commission.
                                                              Les avantages pour le praticien : une simplification du processus de prise de rendez-vous, une disponibilité non-stop du service, une économie potentielle sur les frais de secrétariat, une diminution du nombre de défections en raison de la mise en place d'un système de rappel pour le client.
                                                              L'un des fondateurs évoque des niveaux de rentabilité de l’ordre 40% à 50%.

                                                              Levée de fond :
                                                              -  La société a levé 1 million d'euros auprès de 4 business angels (présentés sur le site) afin de pouvoir continuer leur développement et notamment adresser ce service aux cliniques et aux hôpitaux.
                                                              A noter que l'équivalent américain, ZocDoc, avait levé 90 millions de dollars il y a quelques temps pour assurer son développement.

                                                              Maturité :
                                                              Le service de prise de rendez-vous est opérationnel.
                                                              On peut a priori en déduire que le société a déjà ses premiers clients et ses premiers praticiens qui ont permis de valider le concept et que désormais son objectif est de maximiser le taux d'adhésion des praticiens (cible : 10000 en 3 ans)

                                                              Bien à vous.

                                                              -
                                                              Edité par fango2007 16 février 2014 à 19:25:54

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