Bienvenue dans ce MOOC "Financer son entreprise" ! Nous allons découvrir ensemble ce qu'est une levée de fonds.
Que vous soyez entrepreneur, que vous souhaitiez le devenir ou si vous êtes tout simplement curieux, ce MOOC a pour objectif de démystifier la levée de fonds.
Lors de cette première semaine, Jean-François va vous présenter les concepts de la levée de fonds. Qu'est-ce que c'est ? Comment ça fonctionne ? Est-ce que les entrepreneurs gagnent de l'argent en levant des fonds ? Vous n'êtes pas au bout de vos surprises !
Je vous invite à :
Consulter les vidéos
Répondre aux quiz avant la fin de la semaine. Ces quiz sont notés : ils contribuent à votre note finale.
Poster sur les forums pour partager des exemples de levées de fonds, comme demandé dans la dernière vidéo. Cela n'est pas noté mais permettra de vérifier que vous avez bien compris !
Spacefoot qui édite les sites Clubeo et Footeo a annoncé une levée de fonds d'1.5M€.
Cette entreprise développe et commercialise des outils de communications à destination des clubs de football et autres communautés sportives. Avec Clubeo, chaque structure peut créer une page web pour son club. A ce stade, 13 155 clubs ont déjà utilisés leurs services pour créer une page (articles, calendrier, résultats, convocations...). L'équipe est constituée de 28 collaborateurs, l'entreprise est donc bien développée.
Pour ma part, j'ai trouvé quelques info concernant une start-up que vous connaissez surement: Openclassroom !
L'entreprise Simple-IT (éditrice d'Openclassroom) est co-fondée par Pierre Dubuc et Mathieu Nebra en 2007
Elle compte 25 employés (selon ma source qui date de septembre 2013)
Son stade de développement est avancé puisque la PME était déjà éditrice des livres SiteduZero et qu'elle compte 600000 membres et 2,5M de visiteurs par mois!
Son business Model outre la publication de libres est d'abord axé sur la publicité afin de conserver l’accès aux cours gratuits au plus grand nombre.
Aujourd'hui elle complète son modèle par une offre "Premium", après l'avoir testé sur un premier Mooc et réussi à attirer plus de 20000 participants. On est donc sur cette nouvelle gamme de service à un stade moins avancé puisque la start-up va passé à une échelle industrielle de cette offre (décollage).
L’équipe dirigeante est maintenant constitué des 2 fondateurs historiques plus un investisseur en capital risque: Alven Capital.
Alven a déjà investi 1.2 M€ en 2012 (le CA de la start-up passe alors à 1.3M€)
L'investisseur revalorise la société en 2014 avec un apport de 1M€.
Autre info ayant son importance, Pierre Dubuc annonce dans un entretien que 2014 sera l'année de la rentabilité. On pourrait interpréter cette information comme révélatrice du stade de développement de la start-up qui n’était alors jusque la pas rentable.
Voila, je n'ai pas réussi à trouvé quelle a été la valorisation de l'E après ces investissements, si vous souhaitez apporter des précisions n’hésitez pas!
La plateforme d'e-learning openclassroom ( fondée par Pierre Dubuc et Mathieu Nebra) à fait une levée de fond d'1 million d'euro de son investisseur, Alven Capital qui avait deja investi 1.2 millions d'euros en 2012.
"La start-up souhaite opérer une transition de business model." Moins de pub, Une publication de nouveaux contenus pédagogiques, sous divers supports, notamment des MOOCs (Massive Open Online Courses). Des abonnements premium offriront des contenus supplémentaires.
OpenClassrooms emploie 20 personnes. Une équipe de communication, une équipe éditoriale, une équipe technique et une commerciale.
Une entreprise qui devrait retrouvé de bons résultats en 2014.
Etant de Toulouse, je me suis intéressée à VEXIM basée à Balma. Créée en février 2006 cette société s'est spécialisée dans la création et la commercialisation de solutions mini-invasives pour le traitement des pathologies traumatiques du rachis.
Bénéficiant du soutien financier des actionnaires historiques, Truffle Capital1et Banexi Ventures Partners, ainsi que d'aides publiques OSEO, VEXIM a conçu et commercialise le SpineJack®, un implant unique capable de redonner à une vertèbre fracturée sa hauteur initiale et restaurer l'équilibre de la colonne vertébrale. 9000 exemplaires de ce dispositif ont déjà été vendus dans toute l'Europe.
Elle compte actuellement 50 employés et dispose de sa propre force commerciale en France, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse et Royaume-Uni ainsi que de distributeurs notamment en Argentine, Inde, Taiwan, Belgique, Afrique du Sud et dans les pays suivants où l'enregistrement du produit est en cours : Mexique, Brésil, Colombie, Venezuela, Chili, Equateur et Pérou. VEXIM est cotée sur NYSE Alternext à Paris depuis le 3 mai 2012.
Son chiffre d'affaire a été multiplié par 5 en 4 ans et est passé de 2,7 millions d'€ en 2012 à 6,1 millions d'€ en 2013.
Néanmoins, afin d'atteindre la rentabilité attendue pour 2015, VEXIM a lancé Le 16 janvier 2014, une augmentation de capital d'environ 11,8 M€ soit 1 242 000 actions au prix de 9,5 € par action.
L'offre a rencontré un fort succès tant auprès des investisseurs institutionnels français et internationaux que des personnes physiques en France.
Bpifrance Participations a souscrit à l'opération pour un montant de 5 millions d'euros et devient actionnaire de la Société à hauteur de 8,9% du capital.
Par ailleurs, Truffle Capital1 confirme son soutien en participant à l'opération par une souscription de 31 000 actions nouvelles. Sa participation passe de 57,1% à 45,6% du capital de la Société.
Les fonds levés permettront à la Société de faire face aux besoins de financement de son activité dans le but de :
mettre en œuvre la stratégie de développement de son réseau commercial en Europe et aux Etats-Unis.
financer les études cliniques comparatives internationales sur patients et la R&D.
intensifier les efforts marketing et de formation des praticiens.
lancer son produit sur le marché du sud-est asiatique.
Le capital de la Société est donc composé de 5 882 645 actions de 0,10 euro de valeur nominale chacune, soit un montant total de 588 264,50 euros.
Voici, je trouve, un bel exemple d'augmentation de capital qui permet à cette Société de disposer désormais des fonds suffisants nécessaire à la poursuite de son exploitation et d'atteindre son objectif de "devenir le leader du marché de la traumatologie du dos. "
Entreprise : Adictiz, créé par un ancien élève de l'Iteem,Charles Christory.
Adictiz est une société qui développe des applications mobiles que ce soit en BtoB ou BtoC.
Elle a fait l'objet d'une levée de fonds de 2 millions d'euros en novembre 2012 par Omnes Capital ( anciennement Crédit Agricole Equity ..).
A l'époque de se levée de fond, l'entreprise avait déjà un base de clients/ joueurs importantes avec notamment son jeu Paf Le chien. Elle était donc déjà dans une période où le marché était adapté , donc phase d'amorçage OK et même dans se phase de décollage au moment de la levée de fonds. Son Go to Market est les plateformes de jeu sur smartphones , tablettes , réseaux sociaux ainsi que récemment voiture.
Test avec des BA un an et demi avec cette levée de fond principalement pour l’accompagnement réseaux.
Cette levée de fond devait permettre de renforcer son studio BtoB et une grosse partie sur sa capacité à faire vivre la marque et ses applications tout en renforçant ses équipes pour se développer à la fois en France et à l'international.
Cette levée de fond semble faire l'objet d'un investissement par un Capital Risque.
Merci à Pierre, Tintine, JFicher, WalidS, RandomName,
On voit que l'on a plutôt des entreprises déjà bien avancées dans leur processus de confrontation au marché, lorsqu'elles sont financées par des Venture Capitalist (ou capial risqueurs).
Qu'en est il de levées de fonds réalisées auprès de Business Angels ? Qui va nous en trouver ?
Par ailleurs, vous constatez qu'il est difficile de trouver des informations sur les valorisations, sauf pour Vexim, puisque l'on apprend que BPI à pris 8,9 % du capital pour 5 M€. Bravo ! Les valorisations sont rarement communiquées.
En 2012, le site français BedyCasa, créé en 2007 par Magali Boisseau.
Ce concept a aussi séduit des « business angels » très en vue, qui lui restent fidèles depuis 2010. Pour transformer l'essai en France et à l'international, Yves Péis (ex-PriceMinister), Michel Kubler (ex-TF1), Jean-Michel Bénard (PDG d'ITS Group), Nicolas Machard (ex-Opodo) et le fonds Soridec viennent une nouvelle fois de prêter main forte à Magali Boisseau, pour boucler une levée de fonds de 1 million d'euros, après une première enveloppe de 600.000 euros
Date de création : 2007 Présidente : Magali Boisseau Montant : 1 million d'euros Effectif : 12 personnes Secteur : tourisme
Créee en 2009 l'équipe disposait déjà d'une experience dans le domaine des imprimantes 3D puisque Zach Smith (un des trois cofondateurs) était engagé dans la "RepRap fondation".
Ils ont très bien identifié le gouffre entre le coût d'une imprimante 3D capable de répondre aux besoins d'un utilisateur lambda ($350) et le coût de l'imprimante 3D la moins chère alors disponible ($15 000), et ont vu une opportunité pour le marché des imprimantes low-cost. (https://archive.fosdem.org/2010/interview/adrian-bowyer)
Love Money:
Au départ, l'équipe emprunte $50 000 à leur ami Jade Lodwick, et s'installent temporairement dans ses locaux. Plus tard ils empruntent à nouveau $25 000 auprès de Adrian Bowyer (fondateur du projet RepRap) et sa femme.
Business Angels:
En 2010 l'entreprise dispose déjà d'un produit commercialisé, phare, et de nombreux clients. Ils font appel à des Business Angels pour se développer. (http://www.makerbot.com/blog/2011/08/23/all-star-lineup-invests-in-makerbot/)
Levée de fonds:
En 2011 MakerBot Industries fait une levée de fonds de $10 000 000 auprès du Foundry Group (http://www.foundrygroup.com/wp/2011/08/our-investment-in-makerbot/). Valorisation non communiquée.
Rachat:
2013, l'entreprise est rachetée à 100% (4.6 millions de parts) pour un prix de $403 000 000 par Stratasys, leader & pionier de l'impression 3D professionnelle
Voici un exemple pour répondre au premier exercice de ce MOOC, j'ai déniché une jeune start-up française (cocorico) sur la toile, nommée Kolibree, ce que je trouve intéressant dans cet exemple, même s'il est un poil hors sujet, la levée de fond n'a pas encore eu lieu...
Fondée le 01/12/2013 par Loïc Cessot, Matthieu Delporte et Thomas Serval, elle compte à ce jour 8 collaborateurs...
Une campagne de Crowdfunding - dons participatifs - sur Kickstarter se déroulera de mars à mai 2014, durant laquelle il sera possible d’effectuer des pré-commandes. (mais il n'ai pas précisé si cette phase sera une forme d'early adopters)
Une première brosse était présentée au CES (Consumer Electronic Show) 2014, par conséquent, la stat-up est déjà dans sa phase de validation
Son amorçage étant planifiée pour Septembre 2014, date de commercialisation des fameuses brosses à dents...
Après cette recherche, je me rend compte qu'il est assez difficile d'avoir toutes les informations que je recherche et certaines divergent d'un site à l'autre...
J'ignore donc le capital social de l'entreprise, l'origine des premiers fonds, même si les expériences précédentes de certains co-fondateurs me laisse pensé qu'il y ont injectés leurs propres capitaux...
Bref, je ne suis que moyennement satisfait de mon exemple, même si je pense qu'il aura son utilité, j'ai l'intime conviction, que ce n'est pas un résultat satisfaisant ;o)
à ce soir donc, pour un autre exemple, plus dans les clous
Bravo! Et merci! Bientôt associé dans une start-up, j'ai enfin compris grâce à vous dans quoi je m'engage.
Juste un commentaire : tout est parfaitement compréhensible (du vrai SdZ!) sauf 1 point. À savoir, le calcul qui donne le nouveau nombre d'actions (et, par extension le nouveau capital social de l'entreprise) lorsqu'un nouvel investisseur apparait.
En effet, vous évoquez une règle de 3... puis vous éludez les détails du calcul.
Un peu perdu, je ne savais pas du tout quoi faire pour connaitre le nouveau nombre d'actions d'une entreprise, après la levée de fond.
Mettons qu'à l'origine il y a 500 actions et qu'une entité investisse afin de prendre 1/3 des parts de l'entreprise. On ne redistribue pas, il y a augmentation de capital. Comment, dès lors, connaitre le nombre d'actions effectif après l'opération?
J'ai pris le nombre initial d'actions (500), je l'ai divisé par 2 et j'ai ajouté le chiffre obtenu au nombre initial d'actions. Ce qui donne :
500 + (500/2) = 500 + 250 = 750 actions.
Je ne sais pas comment ça s'appelle en math... c'est un peu comme si on coupe un gâteau en deux et qu'on duplique une des parts afin d'augmenter sa taille de manière équitable. cela revient à ajouter 1/3 à la surface initiale. Ça doit être un truc niveau 6ème ou 5ème... ^^"
S'il y avait eu 3000 actions et qu'une entité avait investi afin de prendre 1/6 des parts de l'entreprise, cela aurait donné :
3000 + (3000/6) = 3000 + 500 = 3500 actions.
Reste que je ne vois pas trop où est la règle de 3...
Si je comprends bien, quel que soit le montant de l'investissement et quel que soit le nombre d'actionnaires initiaux, le nombre d'actions effectif après l'opération est toujours le même. Il dépend du nombre d'actions de départ et de la fraction du capital social que veut obtenir l'investisseur.
Celui-ci achète un nombre fini d'action à un taux fixe pour un montant précis (quelques milliers d'euros dans le cas d'une start-up). S'il met 1.000.000 d'euros ou 10.000.000, le surplus d'argent part dans la 'prime d'émission'. Autrement dit, dans l'achat du droit d'acheter des actions (à un tarif négociable). Lequel n'est rien d'autre qu'un prétexte qui lui permet d'investir.
Ou alors j'ai rien compris... (?)
Bon, j'imagine que la plupart des lecteurs du forum ont un niveau en calcul légèrement plus poussé ;-) Oui, je suis un handicapé des maths depuis l'école primaire - et même avant! J'ai vraiment, vraiment (vraiment!) pas les bases. Être un zéro ne tue pas, alors autant tenter une explication alternative à la vidéo. It may help someone tough.
Je suis venu en tant que curieux dans ce MOOC, et je dois dire que je suis très surpris, non seulement ça à lever le voile abstrait que j'avais sur ces notions, merci beaucoup
Mais ça me fait réfléchir et me fait penser qu'il serait bon de devenir investisseur, alors on parle beaucoup du crowdfunding, investissement immobilier,etc. Y aurait il la possibilité d'avoir des cours sur ce sujet étant donné qu'il est finalement le revers de la médaille de ce MOOC
En tout cas merci beaucoup, bonne continuation pour la suite.
super cours ! Cependant, je bloque sur l'exercice aux questions 7, 9 et 10 car je n'arrive pas à déterminer le nombre total d'actions après la levée de fonds. Il me semble qu'il manque un élément, comme le nombre d'actions négocié avec l'investisseur en échange de son investissement.
Merci pour ce cours très intéressant et surtout bien réalisé/mené.
@Jean-Louis, pour déterminer le nombre d'action, il faut faire la "règle de trois" évoquée par Jean-François Galloüin.
Avec ces éléments :
- Tu sais que le nombre d'actions des créateurs n'a pas bougé (eux ils n'ont pas apporté d'argent).
- Tu connais la répartition en % du capital (33,33% pour l'investisseur et les 66,67% restant sont à répartir entre les 2 cofondateur au proprata de leur % avant la levée de fond).
- Du coup, si le fondateur possède X actions avec Y%, combien les investisseurs en possèdent-ils avec 33,33% ? (Règle de trois)
- Le nombre d'action total est la somme de tous les actions possédées, bien entendu.
J'espère en avoir dis suffisamment pour t'aiguiller mais pas trop pour te laisser quand même réfléchir
Hello à tous! Merci énormément pour ce MOOC super intéressant!
Par contre c'est dommage on a pas d'explications de correction des exos et j'ai vraiment pas compris certaines réponses.
Question 6:
Pourquoi Mark n'augmente pas son nombre d'actions alors que 1 000 000 est apporté au capital de l'entreprise.
Déjà il devrait y avoir (10 000 + 1 000 000) / 20 soit 50500 actions dans l'entreprise non ?
L'investisseur prend 33% de ce total d'actions soit 16665 actions.
Mark et Chéryl se partagent le reste.
Mark (50500 - 16665) * 0.8 soit un total de 27068 actions et Chéryl ce qui reste.
De ce fait, ma question est donc de savoir pourquoi Mark reste à 400 actions après cet investissement?
Et du coup je comprend encore moins pourquoi le capital social de la société augmente à 15000 e après un investissement de 1 000 000 d'euros.. Il devrait être à 1010000 e non?
Voila, je ne sais pas d'où viennent mes erreurs, si quelqu'un pourrait m'éclairer ça serait super cool les gars!
Merci pour ce cours combien de fois intéressant. Je suis persuadé qu'à la fin j'arriverai à maitriser les fondamentaux d'une levée de fonds. Pour le moment je suis en train de préparer l'exercice 1.
Voyons Nous vient de lever 300 000 Euros auprès de Net Angels et Provence Business Angels pour une valorisation inconnue.
En phase d’amorçage, le site de rencontre spécialisé dans le RDV physique existe dans une première version depuis 2012 et compte à ce jour 16 000 abonnés.
Le site a récemment mis en place un système d’abonnement mensuel payant qui a généré 7000 nouveaux abonnés payant pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de CA en quelques semaines.
Une première traction est donc là avec un modèle de revenu par abonnement mensuel des utilisateurs.
Equipe dirigeante de 2 associés fondateurs.
La levée servira à financer des référencement payant et des bannière publicitaire, avec pour ambition une extension sur l’ensemble du territoire, une application pour Smartphone et 11 millions d’euros de CA à 5 ans, soit plus de 150 000 utilisateurs
Il s'agit d'un accord de gré à gré entre les fondateurs (ou créateurs) et l'investisseur pour valoriser l'entreprise à ce niveau.
Si votre raisonnement est suivi jusqu'au bout, les créateurs se retrouveraient "dépossédés" de leur création car ils ne pèseraient plus que 10 000/1 000 000 (soit 0,1% du K) ; ceci pourrait les démotiver et l'investisseur prendrait par là-même, le risque de pas réaliser les profits qui l'incitent à investir un million dans cette entreprise.
De gré à gré, les créateurs et les investisseurs ont valorisé l'entreprise à 3 000 000 dont le tiers revient aux investisseurs. Si cette entreprise venait à être réalisée (vendue) à ce stade, c'est sur cette valeur qu'elle serait estimée. La prime d'émission permet aux créateurs de rester sur leurs apports, (le 1 000 000 est apporté à l'entreprise et non aux actionnaires) mais aussi de ne pas être écrasé par l'investisseur.
De mon côté je me suis penché sur le cas de la société Wisembly :
Cette société à fait une levée de fonds au début ce ce mois.
A la fin du mois d’octobre 2013, Wisembly annonçait avoir dépassé le million de CA, et ce, sans avoir eu recourt à une levée de fonds (le CA sur l’année 2013 a finalement été de 1,5 million d’euros). Aujourd’hui, la jeune pousse travaille en majorité avec les grands comptes car “ce sont eux qui ont le plus de besoins”. Wisembly, qui affiche un taux de croissance de 100% par an, travaille également sur sur des marchés transversaux comme celui de la formation.
Cette société, créée en 2010 se base sur l’interactivité des réseaux sociaux pour dynamiser les réunions et sessions de formation. Leur solution Saas BtoB ambitionne de révolutionner tout type de réunion en entreprise. La plateforme est actuellement largement utilisée pendant les séminaires, formations et confcalls.
Equipe créatrice : Andreï Vestemeanu, Guillaume Potier et Romain David.
Se business model, qui repose sur un abonnement en Saas, dont le prix dépend du nombre d’utilisateurs uniques mensuels, est surtout tourné vers le marché B2B, avec des tarifs variant de 10 à 20 euros par mois. Selon les informations du Journal du Net, cette levée de fonds devrait permettre l’arrivée de nouvelles ressources humaines, pour compléter ses équipes commerciales, ainsi que le début de l’internationalisation de l’outil.
Levée de fonds d’un montant d’1,5 million d’euros auprès du fonds Alven Capital.
“Nous avons rapidement été convaincus que Wisembly et son excellente équipe avaient les atouts pour s’imposer parmi les solutions leaders du large marché de l’Enterprise Social Software, valorisé à plus de 6 milliards de dollars“, a précisé Jeremy Uzan, Partner chez Alven Capital.
J'ai une question sur un point de détail (qui m'a coûté 1 point à une question :p) : lors de mes cours sur l'entreprise que j'ai eu à la fac, on m'a soigneusement expliqué que le capital était en réalité une sorte de dette que l'entreprise contractait envers les actionnaires. Donc lorsque l'investisseur prend 33% du capital, l'entreprise devrait donc contracter une nouvelle dette auprès de cette investisseur (car le capital augmente).Hors vous dites dans la vidéo que l'entreprise n'augmente pas sa dette lors de cette opération.
J'ai plus l'impression qu'il s'agit d'une différence philosophique sur l'utilisation du mot "dette", mais quelqu'un aurait-il une explication ?
L'idée de weezic est de réinventer la pratique musicale.
L'équipe dirigeante, composée de Nicolas Arbogast et Grégory Dell'Era, décide de lancer Weezic en 2010.
Concept : révolutionner la pratique musicale en ajoutant aux partitions numérisées des technologies innovantes.
Ex : pour les musiciens avoir un orchestre symphonique par le biais de l'ordi
En 2010, Weezic lance une version bêta sur internet. Les partitions augmentées sont testées par 50000 musiciens.
Business model : les utilisateurs paient pour l'utilisation des partitions, le même tarif que pour une partition normale, en bénéficiant en plus des services de la partition augmentée.
Pour financer le projet les deux co-fondateurs investissent 30000 euros et obtiennent une aide de 55000 euros. Pour ce qui reste d'investissement ils empruntent et se font aider par des business Angels.
Pour se développer leur entreprise s'associe à l'incubateur Agoranov.
Grâce à leur savoir faire, leur collaboration essentielle avec des éditeurs de partitions, l'entreprise a toute sa place malgré un marché concurrentiel.
Au bout de 3 ans l'entreprise est en croissant développement. Ils ont su attirer musiciens et professionnels de la musique.
Pour accélérer sa croissance l'entreprise doit recruter quatre personnes en 2014. Son objectif est de toucher particulièrement les musiciens amateurs, écoles et conservatoires de musique.
C'est à ce stade qu'elle demande une levée de fonds de 750000 euros, auprès de Business Angels, pour accélérer la commercialisation de son produit
J'ai répondu faux à la question 3 puisque c'est ce qui ressortait de la vidéo mais je ne suis pas tout à fait d'accord.
"Lors d’une augmentation de capital, l’entreprise contracte une dette auprès des investisseurs. Vrai ou Faux ?"
Le capital social comme la prime d'émission apparaissent au Passif du bilan. Les deux représentent des sommes que l'entreprise doit à ses actionnaires (pas aux seuls investisseurs mais à tous ses actionnaires. C'est le principe de la prime d'émission qui permet de compenser - au moins financièrement - la dilution des actionnaires historiques une fois le capital augmenté), ce sont des dettes. Dettes qui n'ont pas vocation à être remboursées (sauf liquidation) mais dettes néanmoins.
Concernant l'exemple de levée de fonds, j'ai trouvé ceci :
Evaneo est une société dont le développement est déjà avancé puisque créée en 2009, elle réalisait un CA de 14 millions d'euros en 2012. En 2014, elle lève 4,4 millions d'euros pour permettre son développement dans le reste de l'Europe.
Voila, je ne sais pas d'où viennent mes erreurs, si quelqu'un pourrait m'éclairer ça serait super cool les gars!
En vous remerciant!
Le nombre d'action de Mark & Cheryl n'augmente pas puisqu'ils ne souscrivent pas de nouvelles actions. Seul l'investisseur se voit attribuer des droits de votes. Il aura un tiers des droits de votes après l'augmentation donc Mark & Cheryl conserveront les deux tiers du capital. Connaissant le nombre d'actions détenues par Mark & Cheryl et leur part dans le capital augmenté, on en déduit le nombre total d'actions de l'entreprise une fois le capital augmenté qui est de 750 (500 divisé par 2/3, c'est égal à 500 multiplié par 3/2, soit 500 * 1,5).
La valeur nominale des parts reste de 20€. Elle a été décidée au départ et n'a aucune raison d'être modifiée. Mais la valeur de l'entreprise (et donc de ses actions) a augmenté. Soit parce qu'elle a gagné de l'argent, soit parce que son goodwill (c'est à dire son capital immatériel : sa structure, les compétences de ses salariés, la force de son réseau de distribution, sa réputation, son portefeuille clients, etc.) est positif. C'est la prime d'émission qui est payée par l'investisseur qui représente la différence entre le montant de l'investissement et la valeur du capital social qui est octroyée à icelui.
"Cinémur est un service qui permet aux internautes de visualiser en un seul coup d’œil les films à l’affiche, leur bande-annonce, les séances et les envies de leurs amis. Cinémur est un service qui s’appuie sur les interactions entre les internautes connectés à Facebook. Le Service Cinémur est un service qui fournit aux internautes, ayant accepté de laisser Cinémur se connecter à leur(s) compte(s) Facebook, des recommandations de films qu’ils pourraient aimer. Le Service Cinémur s’appuie sur des méthodes innovantes de sélection selon les goûts de vos amis, de la presse ou encore du public en général. Le Service Cinémur est une démonstration simple, ludique et pratique des possibilités offertes par les interactions des cinéphiles Facebook. Le Service Cinémur est ainsi une façon pour Vous de découvrir des films intéressants."
Equipe dirigeante : Julien Nicault et Olivier Chatel
Buisness Model : certaines compagnies payent pour mettre en avant leurs films, les données collectées par Cinémur sur les intérêts des utilisateurs en fonction des films peuvent être visionnés par ces compagnies
Cinémur à fait une levée de fond de 2 millions d'euros et a permit sont passage de "Start-Up" à réelle PME. Avant cette levée de fond, Cinémur avait déjà développé une application Androîd et iPhone ainsi qu'un site web. Cette levée de fond permet notamment de rassurer leurs partenaires (principalement Dailymotion) ainsi que de développer sur plus de supports. Sa base de données comportait déjà 170 000 profiles. C'est donc une suite logique que cette levée de fond, permettant à l'entreprise de continuer à se développer.
Quelques chiffres :
197 millions d'entrées au cinéma en France par an
200 000 téléchargements de la version iOS de l'application
Openclassroom vient de boucler une nouvelle levée de fondsd'un million d'euros auprès de son investisseur Alven Capital.
Fondée en 1999, OpenClassrooms revendique 2,5 millions de visiteurs uniques chaque mois, 700 000 membres (professeurs et élèves), 35 000 élèves inscrits aux MOOCs, plus de 8 millions de messages sur les forums et 850 cours en ligne. Le premier MOOC du site, dédié à la création d'un site web, a attiré 16 000 étudiants : c'est le plus important MOOC en français créé jusqu'à aujourd'hui
Les co-fobdateurs Pierre Dubuc et Mathieu Nebra.
Openclassrooms avait déjà fait une levée de fond de 1.2 millions d'euros en 2012 toujours auprés de Alven Capital.
Son business model : délivrer des certificats, vendre des e-books et éditer des livres. Adopter un modèle premium. Les MOOC sont gratuits, mais pour télécharger les vidéos ou e-books, l'utilisateur doit payer. Enfin, le site héberge du sponsoring d'annonceurs, sous la forme d'écoles ou d'entreprises qui cherchent à recruter.
OpenClassrooms emploie 20 personnes. Une équipe de communication, une équipe éditoriale, une équipe technique et une commerciale.
Openclassrooms doit retrouver la rentabilité en 2014.
Dropbox vient de lever 250 millions de dollars faisant ainsi passer sa valorisation de 4 à 10 milliards de dollars.
Dropbox a été créée en 2007 par Drew Houston et Arash Ferdowsi, deux étudiants au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Aujourd'hui, plus de 200 millions de personnes utilisent Dropbox partout dans le monde pour avoir leurs ressources à portée de main, pouvoir les partager avec leurs proches et collaborer avec les membres de leur équipe.
Cette entreprise recherche des personnes talentueuses pour enrichir ses équipes même si cette levée de fonds va leur permettre d'axer leurs produits vers les entreprises. Leur équipe dirigeante est constituée depuis un bon moment car il s'agit de leur 4ème levée de fonds et l'entreprise est au stade de la transformation car elle est déjà très bien développée.
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