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J'ai tout compris !

Mis à jour le 04/12/2024

Resituez le potentiel de l'intelligence artificielle au-delà des mythes

Nous l’avons vu, l’intelligence artificielle s'invite chaque jour davantage dans votre vie quotidienne. Des chercheurs du monde entier travaillent sur de nombreuses applications de cette discipline scientifique. Que ce soit avec AlphaGo, le robot humanoïde Sophia d’Hanson Robotics, les premières voitures autonomes ou ChatGPT, la presse nous présente des applications toujours plus impressionnantes de l’intelligence artificielle !

Quelques titres de journaux sur ChatGPT, AlphaGo, Sophia d’Hanson Robotics ou les premières voitures autonomes.
L'IA fait les gros titres

Ces innovations et, de façon plus générale, les possibilités offertes par la technologie, inspirent les artistes et producteurs d’œuvres culturelles depuis longtemps : de Frankenstein à Terminator, en passant plus récemment par Wall-E ou la série Black Mirror, les technologies du futur et la question de l’homme augmenté sont partout !

Faisons le point entre mythes et réalité, pour décrypter le potentiel réel de l’IA.

Décryptez les mythes liés à l'IA

Mythe n° 1 : "L’IA fonctionne comme le cerveau humain"

L’ambition de l’intelligence artificielle est de résoudre des problèmes complexes, qu’on pourrait penser réservés aux humains. Il s’agit par exemple de la perception visuelle ou de la reconnaissance du langage.

Et c’est effectivement en essayant de copier le fonctionnement du cerveau humain qu'on a inventé les réseaux de neurones (et donc le début du Deep Learning) qui permettent de dialoguer naturellement avec une machine.

Mythe n° 2 : "Les programmes d’IA sont conscients et auraient des émotions"

Concevoir une créature capable de conscience et de sentiments : voilà un projet qui a occupé l’imaginaire de dizaines d’artistes bien avant l’arrivée de l’IA en tant que discipline. Entre fantastique et science-fiction, de nombreuses œuvres mettent en scène cette idée.

Le robot Wall-E conçu par les studios Pixar semble exprimer de nombreuses émotions. Les robots humanoïdes de la science-fiction sont dotés non seulement d’intelligence, mais aussi d'expression des sentiments.

Au-delà de la science-fiction, certaines enceintes intelligentes simulent désormais des émotions. Ainsi, l’enceinte d’Amazon Alexa est capable de vous répondre avec une intonation qui peut marquer par exemple l’excitation, la déception ou la désapprobation, bien utiles pour un compagnon artificiel (par exemple pour pallier la solitude des personnes âgées ou accueillir des patients dans un hôpital de façon moins impersonnelle). Le chatbot Bing de Microsoft a fait la une des journaux en produisant des réponses agressives ou blessantes lors de conversations avec quelques utilisateurs. Comme on le verra dans la suite du cours, si ces comportements ressemblent à des émotions fortes comme la colère, elles n’ont rien à voir avec nos émotions humaines.

Mythe n° 3 : "Les programmes d’IA pourraient développer leur propre volonté"

Il est important de comprendre que le comportement et les objectifs des IA dépendent de la façon dont ils sont conçus par nous humains. 

Certains grands noms dans le domaine scientifique et technologique, dont Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk, ont exprimé des inquiétudes quant aux dangers d’une IA bien plus intelligente que les humains. Dans le cas où nous lui aurions confié les mauvais objectifs, cette IA se développerait au point que les humains ne puissent plus la contrôler.

On peut penser à l’apprenti sorcier, qui n’arrive plus à arrêter le balai à qui il a magiquement demandé de faire le ménage à sa place.

Ces craintes relèvent avant tout de la difficulté à correctement expliquer nos objectifs aux systèmes d’IA, et à mettre en place les bons garde-fous, que l’on verra dans le chapitre sur la sûreté. Des systèmes d’IA capables de beaucoup de tâches, à qui nous confions des objectifs mal définis, pourraient vraisemblablement mener à de tels accidents.

Néanmoins, il ne s’agit pas de systèmes d’IA qui développeraient spontanément leur propre volonté et leurs propres objectifs, comme c’est le cas dans le film "I, Robot".

En résumé

  • Bien qu'inspirées du cerveau humain, les IA ne sont pas une copie ou une simulation du cerveau humain.

  • Les produits d’IA n’ont pas d’émotions humaines, même s’ils peuvent parfois en simuler. 

  • Les systèmes d’IA n’ont pas de volonté indépendante. Leur comportement et leurs objectifs dépendent de la façon dont ils sont conçus par nous humains. 

Maintenant que vous en savez plus sur ce que recouvre l'intelligence artificielle, nous vous proposons de tester ce que vous avez appris en répondant à quelques questions ! 

Exemple de certificat de réussite
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