Les films dont on parle
Minority Report (Steven Spielberg, 2002) - voir la fiche allociné
À Washington, en 2054, John Anderton est à la tête d'une unité de police très particulière , la division "Précrime", capable de détecter un criminel avant qu'il ne passe à l’acte. Cette expérience controversée repose sur les visions de trois extralucides, les "Précogs". Mais un jour se produit l’impensable. Alors qu'il revient d'une mission périlleuse, Anderton découvre sa propre image. Il est le prochain criminel. Il doit s’enfuir pour échapper à ses propres troupes. John Anderton tente de comprendre comment Précrime a pu le désigner comme "futur criminel". Son seul espoir pour déjouer le complot : comprendre comment fonctionnent les Précogs et retrouver sa future victime.
Pourquoi parle-t-on de ce film ?
Minority Report montre une société dans laquelle des êtres doués d’une prescience sont capables de désigner et d’arrêter de futurs criminels, avant qu’ils n’aient commis leur forfait. Les technologies Big Data nous permettent de la même façon de deviner l’avenir, avec une certaine probabilité, et de prendre des décisions business, technique, marketing, avant même que l’événement ne se soit produit. Prendre la bonne décision et agir avant l’événement, c’est l’objectif ultime du Big Data dans tous les domaines.
Minority Report pose aussi la question de l’obsession de la prédiction. À partir de l’analyse des Big Data, des pays sécuritaires iront-ils jusqu’à arrêter de futurs criminels avant même qu’ils ne soient passés à l’acte ? Ce film pointe les dérives et les erreurs potentielles d’une société où l’on a ôté à chaque individu le principe même de libre-arbitre.
Aller plus loin
FCW (Federal Computer Week) parle de Blue Crush et de son utilisation par la police de Memphis.