Jouez votre rôle d’aide à la décision
Vous arrivez à présent à la dernière étape de votre audit. Sans doute la plus importante, car elle va lui donner toute sa valeur ajoutée : la synthèse des résultats et la priorisation des actions à mener.
Sachez prioriser
Comment prioriser ?
On peut retenir au moins trois éléments types d’aide à la décision :
L’analyse du risque encouru
L’analyse du risque encouru quand un critère ou un ensemble de critères ne sont pas respectés : quel est le degré de gravité ? Il peut se mesurer à la probabilité que des utilisateurs rencontrent un problème. Il se mesure également à la nature de l’impact : de la simple gêne (difficulté à comprendre immédiatement l’interface ou les contenus, par exemple) jusqu’au blocage (impossibilité de percevoir un contenu, d’utiliser un formulaire, un menu, de trouver une information).
Le contexte client
Un second élément clé à prendre en compte est le contexte client : quels sont les besoins du commanditaire ? Quelles sont ses contraintes ? Peut-il agir massivement ? Doit-il intervenir dans un délai limité ? Prévoit-il plutôt de gérer dans un premier temps seulement les défauts bloquants, en sachant qu’une refonte ultérieure permettra d’aller plus loin dans les améliorations ?
L'évaluation de charge
Le troisième élément enfin est l’évaluation de charge : autant que possible, vous pouvez estimer quels vont être les coûts en temps, en valeur, en complexité, des différentes corrections prévisibles.
En résumé
Votre rôle d’auditeur ne se borne pas à établir une liste de points conformes ou non conformes : vos interlocuteurs ont besoin d’aide à la décision pour déterminer les mesures correctives qu’ils vont déclencher.
Vous devez donc tenir compte du contexte client, et penser mesure du risque, moyens, charges et finalement priorités à préconiser...
Vous proposez des préconisations, mais vous n’êtes pas décideur. Dans la prochaine étape, vous verrez comment laisser votre commanditaire faire ses arbitrages, et comment l’aider à le faire.