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J'ai tout compris !

Mis à jour le 14/10/2020

Évaluez et qualifiez les observations selon un barème établi

Plusieurs niveaux d’évaluation

Vous allez commencer votre analyse et vous allez vous rendre compte que toutes vos observations n’ont pas la même importance. Comment pondérer l’ensemble des observations ? La réponse est de les qualifier selon un barème que vous allez définir.

Lorsque vous allez qualifier une observation, vous allez au même moment l’évaluer. Cela vous permettra de classer vos observations par niveaux de criticité.

Si vous observez un point critique, bloquant ou gênant

Exemple : Imaginez qu’un utilisateur se trouve dans un formulaire et que le bouton (Call To Action) principal ne fonctionne pas. Cette page de formulaire contient une barre de navigation principale. L’utilisateur ne peut pas réaliser son action, car le bouton ne répond pas. Cependant, il n’est pas bloqué car il peut utiliser la navigation comme porte de sortie. Le problème est très gênant mais pas bloquant.

Maintenant, imaginez le même cas de figure mais aucune navigation n’est présente sur la page. Le problème sera donc bloquant pour l’utilisateur. Il sera déçu et utilisera au mieux la flèche de retour en arrière du navigateur, ou au pire, fermera la page et quittera l’interface. Cet exemple vous montre qu’il y a plusieurs échelles dans la qualification d’un problème. Il est soit gênant, soit bloquant.

Vous allez donc qualifier ce problème en appliquant une sorte de note, de barème. Si le point est bloquant, il faudra donner la pire note du barème.

Cela peut se traduire par :

  • -2 : problème bloquant

  • -1 : problème gênant

Dans le cas d’un point positif, une fonctionnalité bien réalisée par exemple.

De la même façon qu’en cas de problème, la qualification d’un point positif présente au moins 2 niveaux. Si une fonctionnalité est bien implémentée, vous pouvez qualifier le point comme « bien réalisé ». Si vous constatez qu’une fonction est parfaitement exécutée, que ce que vous voyez vous semble être une très bonne pratique innovante et différenciante, dans ce cas, vous pourrez lui attribuer la note la plus haute de votre barème.

Pour le barème, cela donne :

  • +1 : fonctionnalité bien réalisée.

  • +2 : réalisation exemplaire, très bonne pratique

Dans le cas d’observations neutres

Vous pourrez relever des points qui ne poseront pas de problème. Vous n’aurez rien à signaler de spécifique. Dans ce cas, vous estimerez que cette observation se situe au niveau intermédiaire de votre barème.
Pour le barème, cela donne :
0 : rien à signaler.

Appliquer le barème dans votre tableau d’analyse

Vous allez maintenant mettre en pratique le barème que l’on vient d’évoquer.
Pour cela, vous pouvez procéder de 2 manières différentes :

  • Donner ou enlever des points
    Vous allez qualifier chaque observation selon le barème que l’on a commencé à évoquer au-dessus. Par exemple, partir de - 2 points pour le point le plus critique à + 2 points pour la bonne pratique. En détail, cela donne :

    - 2 : problème bloquant.
    - 1 : problème gênant.
    0 :  rien à signaler.
    1 : fonctionnalité bien réalisée.
    2 : réalisation exemplaire, très bonne pratique.

En procédant de cette façon, vous allez pouvoir donner une note globale à l’interface auditée. Une formule à créer sur Excel et vous aurez une note générale sur 10 ou sur 20, à vous de choisir.

Regardez le tableau ci-dessous pour voir comment procéder. On voit un système de points pour chaque observation et une moyenne par critère. La somme des moyennes par critères donne la note globale, à mettre sur 10 ou sur 20.

Donner une note globale présente l’avantage de se rendre rapidement compte du bilan de l’interface, si elle se trouve moyenne, mauvaise ou satisfaisante. Ça parle facilement. Elle a davantage de sens si elle comprend plusieurs évaluations (pas que la vôtre) pour éviter d’être trop subjective.

Système de barème dans le tableau
Système de barème dans le tableau
  • Utilisation d’un code couleur
    Si vous n’êtes pas à l’aise avec le système de points, une autre méthode est envisageable. Vous pouvez créer par exemple un code visuel en utilisant des pastilles de couleurs, du rouge pour représenter les problèmes et du vert pour les réussites.

Code visuel dans le tableau
Exemple : code visuel dans le tableau

En détail, cela donne :

  • Pastille rouge : Problème bloquant.

  • Pastille orange : Problème gênant.

  • Pastille en gris : Rien à signaler.

  • Pastille en vert foncé : Fonctionnalité bien réalisée.

  • Pastille en vert clair : Réalisation exemplaire, très bonne pratique.

En résumé

Comme nous l’avons spécifié pour le choix des heuristiques, vous devez vous sentir libre d’utiliser la meilleure méthode pour vous, celle qui vous permettra de distinguer vos observations.

Système de points avec note globale, utilisation d’un code couleur ou d’un autre code graphique, peu importe, l’important est d’être à l’aise avec son diagnostic. Faites preuve de rigueur dans cet exercice et d’objectivité. Faites au plus simple, soyez clair(e) et efficace, surtout si vous devez mener l’analyse à plusieurs.

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