• 12 heures
  • Moyenne

Ce cours est visible gratuitement en ligne.

course.header.alt.is_video

course.header.alt.is_certifying

J'ai tout compris !

Mis à jour le 23/11/2022

Industrialisez les magasins et les entrepôts

Rien de plus complexe que d’optimiser les stocks, de répondre rapidement aux clients, aux distributeurs. Il est possible d’anticiper un certain nombre d’actions grâce au développement et au déploiement de certaines solutions. Voyons lesquelles !

Améliorez la gestion des flux et réduisez la variabilité des stocks 

RFID

La technologie RFID (“Radio Frequency Identification”) permet de lire, stocker et écrire des informations sur des étiquettes électroniques grâce aux ondes radio.

Le RIFD est composé d’une puce, d’une étiquette (rôle d’antenne) et d’un lecteur. Pour être lues, les étiquettes ont besoin d’être présentes dans le rayon d’ondes radio du lecteur.

RIFD (Source : fiche Excellence Opérationnelle)
RIFD (Source : fiche Excellence opérationnelle)

Avantages :

  • étiquetage adapté au produits à forte valeur ajoutée et forte rotation ;

  • facilité d’inventaire : suppression des comptages manuels ;

  • réduction du taux d’erreur (ex. : quantités disponibles sur une palette sans avoir à compter manuellement) ;

  • gains de productivité – suppression de certains MUDA : plus besoin de rendre systématiquement visible le code barre produit pour être lu, le contrôle quantitatif à la réception ou à la préparation ;

  • traçabilité pour contrer le vol, campagne de rappel produit (défectueux).

Concrètement, nous sommes tous concernés par cette évolution, voyons comment :

Cartes RFID et badges RFID décomposition carte RFID

Étiquettes et stickers RFID

 

  • Identification des personnes

  • Paiement sans contact

  • Contrôle d’accès en entreprise

  • Transport

  • Cartes de fidélité

  • Identification des biens

  • Stockage et inventaire

  • Lutte contre la contrefaçon

  • Traçabilité des produits

  • Promotion dans les événements

  • Bracelet RFID 

  • Identification des personnes

  • Promotion dans les événements

  • Bracelet RFID 

  • Identification des personnes

  • Paiement sans contact

  • Promotion dans les événements

Ce qui signifie pour l’industrie une réelle opportunité de suivre en temps réel le parcours de mes produits, non seulement dans mon entrepôt mais aussi dans les magasins. Prenez pour exemple un grand distributeur d’article de sports dont l’ensemble des produits sont dotés d’étiquettes RFID ; le gain est significatif :

  • gain de temps aux caisses ; l’article est directement lu pour établir le ticket de caisse, moins de manipulation et réduction des TMS pour le personnel, réduction des erreurs et des vols ;

  • le suivi des stocks ; les articles sont directement sortis du stock, par exemple pour générer un réapprovisionnement automatique ;

  • plus en amont, les remontées d’informations me génèrent des lancements de fabrication au plus près des besoins ;

  • les indicateurs et suivis opérationnels sont mis à jours en temps réel, permettant une meilleure réactivité des équipes.

Géolocalisation

La géolocalisation est un procédé permettant de positionner un objet, un véhicule ou une personne sur un plan ou une carte, à l'aide de ses coordonnées géographiques. Certains systèmes permettent également de connaître l'altitude (géolocalisation dans l'espace/en 3D).

Ce procédé n’est pas nouveau, mais connaît de multiples utilisations grâce notamment au développement significatif du numérique et de ses diverses applications.

Le gain que l’entreprise peut obtenir de cette géolocalisation est simple à comprendre :

  • c’est d’abord un gain de productivité, car vous pouvez dresser un bilan de vos ressources et de leur utilisation en temps réel. Une meilleure visibilité de la flotte de transport vous permet d’améliorer l’utilisation des ressources (je sais où se situe le véhicule en temps et en heure), d'anticiper les actions à mener (informer d’un éventuel retard, informer le client de l’heure de livraison, suivre mes consommations, permettre un dépannage rapide si mon véhicule est anormalement arrêté) ;

  • c’est aussi permettre à l’entreprise de se rapprocher de ses clients : lorsqu’une marque vous à capté via vos moyens de communication, qu’elle vous géolocalise, il est possible pour elle de vous adresser directement des communications incitatives pour vous inviter à passer la porte de la boutique devant laquelle vous passez. Ainsi, elle agit directement sur le développement et la commercialisation de ses produits.

NFC

La technologie NFC (Near Field Communication), ou CCP (communication en champ proche, en français) est une technologie qui permet à deux terminaux qui sont très proches (moins de 10 cm de distance) de s’envoyer des données de façon très rapide (moins d’une seconde).

Extension de la norme ISO/CEI 14443, dérivée de la technologie RFID, elle utilise des vitesses faibles (entre 106 et 414 kbps) et ne nécessite aucun équipement (contrairement au Bluetooth, par exemple) ; ce qui permet à deux périphériques de communiquer automatiquement dès qu’ils sont proches l’un de l’autre. Il existe trois modes de fonctionnement de cette technologie.

Blockchain

La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations à coût faible, sécurisée, transparente, et fonctionnant sans organe central de contrôle. Par extension, une blockchain (littéralement une « chaîne de blocs ») est une base de données sécurisée et décentralisée, répliquée sur un très grand nombre de nœuds, et contenant un ensemble de transactions dont chacun peut vérifier la validité.

La blockchain est une technologie permettant de conserver l’ensemble des échanges de données des différentes parties prenantes de cette base de données depuis sa création. Elle est partagée par les différents utilisateurs ayant les droits d’accès et sans aucun intermédiaire. Chacun peut apprécier la validité de la chaîne.

Mais à quoi peut servir la blockchain ?

Les principales applications sont les suivantes :

  • servir de registre, en vue d’assurer une meilleure traçabilité des produits tout au long de son parcours ;

  • transférer des actifs, comme pour la monnaie, mais aussi dans le cadre de titres ou d’actions ;

  • les smart contacts, c’est-à-dire que ce sont des programmes permettant de traiter automatiquement des conditions ou termes de contrat, sans que personne intervienne, une fois la mise en action opérée.

Les applications positives pour l’industrie agroalimentaire sont de permettre la traçabilité et ainsi d'augmenter le niveau de transparence. La blockchain offre une réelle opportunité de renforcer la traçabilité des produits tout au long de la chaîne, puisqu'à chaque étape il est possible de renseigner les documents par copie des registres ou automatiquement via des capteurs, et ainsi de suivre la température de conservation, l’hydrométrie, la localisation du produit, son parcours, etc., en vue d’éviter des commercialisations de produits suspects ou impropres à la consommation.

Les secteurs du luxe, de la pharmacie, du transport maritime et bien d’autres ont compris l’intérêt de cet outil.

L’Internet des objets

Les IoTs (“Internet of Things”) est l’interconnexion entre des objets et Internet, des lieux et environnements physiques.

L’IIoT ou “Internet Industriel des Objets” permet de connecter des machines, mais aussi des produits, afin de gagner en traçabilité, en précision et en prédiction.

C’est la multiplication d’objets connectés à Internet, offrant ainsi une communication entre nos biens « physiques » et les réseaux d’information. Cette collecte d’informations est ensuite analysée pour en évaluer le fonctionnement, les dysfonctionnements, les besoins en pièces, en intervention (SAV - maintenance).

Appliqué à la supply chain, le gain en est significatif : pour nos machines et appareils, la maintenance en est facilitée et anticipée, je peux même envisager d’intervenir avant même que la panne n’apparaisse.

Concernant la mise sur le marché de mes produits, j’ai une excellente connaissance de leur évolution, des défaillances, me permettant de travailler sur des solutions d’amélioration ; je peux déterminer à quel moment mon client aura besoin de ces consommables associés.

Par exemple, votre client utilise votre aspirateur connecté, et nous savons que toutes les 5 utilisations, il change le sac :  par conséquent, je vends des boîtes de sacs par 5, donc je sais que toutes les 25 utilisations mon client entame une nouvelle boîte ; je donc prévoir, et proposer des livraisons automatisées (abonnement), des livraisons prédictives. Je peux ainsi collecter suffisamment de données pour anticiper la production et aussi associer les expéditions correspondantes – les prévisions en sont plus faciles.

Cette connexion se retrouve dans de nombreux secteurs : e-santé, domotique, et l’ensemble des produits manufacturés, à commencer par vos appareils connectés.

L’interconnexion des objets est en partie responsable de l’accroissement exponentiel des volumes de données générées sur le réseau, ainsi que du Big Data (traduit en français par mégadonnées)

Concernant le traitement des données :

Enjeux

Technologie ancienne

Technologie actuelle

Stocker et analyser les données pour lancer des actions ou pour aider à la prise de décision

  • Base de données tableurs

  • Progiciel de gestion intégrée

  • Gestion de la relation client

Entrepôt en 3D compatible avec les puces RFID web sémantique

Avec un nombre croissant d'objets et de personnes connectées avec l'Internet, il y a un réel besoin de traitement, de filtrage de l’information, et donc le développement d'algorithmes de plus en plus complexes.

Les technologies pour moderniser la logistique

L’entreprise toujours plus proche de ces clients, toujours dans des délais plus courts avec un haut niveau de qualité, avec des coûts toujours plus bas. Comment pouvons-nous être si performants ? Voyons quelles sont les technologies pouvant moderniser la logistique, en commençant par quelques définitions.

TMS : Transportation Management System

Il s’agit d’un logiciel de traitement du processus lié aux diverses activités de transport, et pouvant être intégré à l’ERP.

Les activités concernées sont les suivantes : l’optimisation de chargement, la gestion de tournées de livraison, la gestion de transports internationaux et l’optimisation des achats transport, l'optimisation des flux et modes de transport, le tracking et le suivi de livraison détaillé.

WMS : Warehouse Management System

C’est un logiciel lui aussi intégré ou non à un ERP, qui pour sa part permettra de supporter les processus réalisés en entrepôt logistique, comme la réception, le contrôle, la mise en stock, la gestion des stocks et le transfert, la préparation multimodes, la consolidation de préparations, les expéditions et toute activité liée à ce processus.

Un des avantages issus de cet outil est la préparation de commande par pilotage vocal. Équipé d’un casque et d’un micro, le préparateur de commandes communique directement avec le WMS (système de gestion d'entrepôt) et reçoit en temps réel la mission à exécuter.  Le terminal convertit la mission en instructions vocales et guide l’opérateur pas à pas.

Lors de cette activité de préparation de commande assistée par pilotage vocal, notre opérateur peut gérer les opérations suivantes :

  • la réception de marchandise ;

  • la mise en stock ;

  • la préparation des commandes (picking, colisage) ;

  • les inventaires.

Le but recherché par cette utilisation est de performer et de tendre vers le « 0 défaut » et « 0 erreur» de préparation et d’améliorer la qualité des préparations.

La base de données n’est pas limitée et est adaptable, en vue de développer davantage d'interfaces, comme l’aide en ligne. Les préparateurs de commandes sont plus rapidement opérationnels et plus particulièrement pour des nouveaux entrants dans le groupe.

APS

Advanced Planning System est lui aussi un logiciel, comme les autres intégré ou non à un ERP. Il a pour objectif de supporter le processus de planification, c’est-à-dire la gestion de la demande, les prévisions de vente, la gestion de la planification de production industrielle, la gestion des approvisionnements et achats, la gestion du réseau de distribution, par exemple.

MES

Manufacturing Execution System est un logiciel de pilotage production. Il collecte les données de production de l’organisation – usine ou atelier – en temps réel.

Ces données sont alors analysées pour en suivre la traçabilité, les contrôles qualité, les suivis de production, l’ordonnancement, sans oublier la maintenance préventive et curative. Il contribue à l’optimisation significative des stocks, puisqu’il permet d’optimiser les activités de production au plus juste, de l’ordre de fabrication au produit fini.

Véhicules autonomes

Longtemps le symbole d’un futur lointain, les robots et véhicules autonomes sont aujourd’hui de plus en plus une réalité et nous offrent un réel potentiel de transformation de l’industrie et des chaînes logistiques.

Comment appelle-t-on tous ces appareils, comment les différencier et à quoi peuvent-ils servir ? 

Les AGV : Automated Guided Vehicles

Ce sont des systèmes permettant l’optimisation de l’approvisionnement en bord de ligne. Ils maximisent les flux en un passage de train avec un échange rapide et ergonomique entre une base pleine et une base vide, directement au poste de travail.

Un avantage que l’on peut y trouver est qu’ils sécurisent les allées, car ils favorisent l’élimination des chariots élévateurs :

  • les petits trains adaptent les moyens de manutention aux contenants pour proposer une solution sur mesure ;

  • les chariots de manutention sont appelés bases roulantes ou embases. Ce sont des plateformes à roulettes améliorant le transfert de charges d’un point A vers un point B ;

  • la solution AGV, véhicules à guidage automatique, permet de transporter des produits de manière autonome, sans conducteur.

En train ou de façon unitaire, les contenants sont déplacés automatiquement et en toute sécurité, comme ici chez Evian.

AVG (Source : Evian - https://www.youtube.com/watch?v=EoQKemA8p_I)
AVG (Source : Evian - https://www.youtube.com/watch?v=EoQKemA8p_I)

Enfin, les remorques industrielles sont spécialement conçues pour le transport de charges volumineuses ou lourdes, fréquemment utilisées pour l’approvisionnement entre différents bâtiments sur un même site.

Robot autonome de préparation de commandes

Ils sont de plus petite taille que les chariots élévateurs autonomes.

Le robot autonome passe de façon optimisée de poste en poste en fonction de la commande à préparer et revient ensuite à sa base pour le conditionnement final.

Robot autonome de préparation de commande (Source : Process Alimentaire)
Robot autonome de préparation de commande (Source : Process alimentaire)

Les préparateurs de commandes se limitent à une zone de picking pour limiter les déplacements inutiles (muda) et par le biais d’une interface, et la reconnaissance des collaborateurs par la machine, contribuent à l’augmentation de la productivité.

Les « cobots », robots collaboratifs

L’automatisation existe depuis longtemps dans les entrepôts, mais la flexibilité n’a été possible que par l’apparition de solutions agiles pour satisfaire aux besoins de la supply chain. L’adaptabilité est possible grâce à l’introduction des robots collaboratifs ou cobots.

Cobots (Source : developpez.com)
Cobots (Source : developpez.com)

Ces robots sont plus agiles et proposent des solutions de mouvements plus complexes que la robotique traditionnelle utilisée dans l’industrie (ex. : automobile).

Ils sont équipés de nombreux capteurs et sont dotés d’une réelle capacité de mémoire, pour être mis en action rapidement sur de nouveaux postes de travail. L’opérateur sera le « guide » du robot pendant la phase de réglage, afin que le robot puisse mémoriser les gestes à opérer ensuite, de manière totalement autonome. Ces robots autonomes prendront à leur charge les actions répétitives, à moindre valeur ajoutée ou pouvant être pénibles pour un opérateur. L’opérateur conservera les actions à forte valeur ajoutée.

Les drones inventaires

Les drones sont de formidables outils pour accomplir de nombreuses activités, et non pas seulement pour filmer un magnifique paysage.

Ils sont déjà utilisés pour acheminer des colis au plus près des clients, et plus particulièrement dans des zones compliquées d’accès, ou pour dresser un état des parcelles agricoles en vue d’optimiser les rendements futurs.

Drones inventaire (Source : LSA)
Drones inventaire (Source : LSA)

Ils sont encore utilisés pour des opérations telles que la surveillance ou la sécurité. Mais une utilisation qui impacte la supply chain, c’est l’utilisation des drones pour les inventaires.

Longtemps problématique du fait de l’autonomie et du pilotage au sein d’entrepôts, le drone inventaire est une réelle plus-value, car il fonctionne de manière autonome et réalise les inventaires et les relevés de stock dans les entrepôts.

L’appareil est doté d’une caméra, d’un système de cartographie et de géolocalisation indoor. Il associe une image à sa position dans l’entrepôt et la transforme automatiquement en adresse logistique, c'est-à-dire en emplacement de stockage. On retrouve le WMS, logiciel de gestion d’entrepôt, qui exploite directement l’intégralité des informations collectées par le drone.

Le point positif que l’on peut retenir est l’augmentation de la productivité en entrepôt, en réduisant les différentes ressources (matérielles et humaines).

Exemple de certificat de réussite
Exemple de certificat de réussite