Évolutions sociétales
Évolutions technologiques
Évolution des business models
Robotisation et intelligence artificielle
Digitalisation de l'économie et des process
Remises en question des modèles de développement
Adaptation des organisations, des espaces et des méthodes de travail…
Toutes ces grandes évolutions impactent nos organisations sont rapides. Et elles sont plus fréquentes que par le passé.
Dans ce contexte, c’est par une collaboration renforcée et encore plus d’intelligence collective que vos organisations peuvent gagner en pertinence, agilité et efficacité. Ce n’est pas uniquement une question d’outils ou de moyens.
Le changement, c’est tout le temps
La défiance à l’égard des institutions ne cesse de grandir…
Cette croissance se fait en écho aux crises financières, économiques et institutionnelles récentes. Elle est entretenue par les dynamiques sociales et la montée en puissance des modèles collaboratifs, mais également par l’appétence pour les avis des pairs dans les choix les plus simples (un restaurant pour déjeuner) comme les plus impliquants (un futur employeur)…
A mesure que notre environnement nous est moins accessible (car plus vaste et plus complexe), de nombreux appels et points de vue encouragent la prise d’initiative et la recherche de modèles alternatifs.
La révolution numérique remet le Client et son expérience au cœur des enjeux.
Elle transforme les organisations matricielles orientées métiers, qui doivent s'adapter aux comportements très connectés de leurs collaborateurs et font rentrer la vidéo, les réseaux sociaux et la contre-culture du web à l’intérieur.
Elle amène aussi avec elle la data et l’Intelligence Artificielle (IA), la réalité augmentée ou virtuelle, la robotisation et le transhumanisme, des outils de collaboration et de contrôle, tout en faisant disparaître les frontières et référentiels temporels.
L’unité de lieu et de temps qui était l’une des bases de nos organisations a volé en éclats — avec des opportunités fantastiques pour ceux qui savent les saisir.
Enfin, notre rapport au travail évolue très sensiblement.
Vos collaborateurs appartiennent désormais tout autant à une organisation verticale (votre structure hiérarchique), qu’à une communauté interne horizontale (métier/projets), et des communautés professionnelles externes.
Ils sont à la fois dans et hors de l’entreprise. On ne peut logiquement plus définir les collaborateurs d’une entreprise comme étant seulement ceux qui travaillent dans les locaux de l’entreprise, avec un statut de CDI.
C’est en expliquant, encore et encore, le projet d’entreprise derrière les changements ou projets à mettre en œuvre, les moyens, et les contributions attendues que vous pourrez établir un contrat de confiance favorisant l’adhésion et la contribution.
Veillez aussi à écouter et prendre en compte la dimension émotionnelle générée par la montée des incertitudes.
Des parties prenantes toujours plus matures
La période est également marquée par une spectaculaire maturité des collaborateurs face aux messages de l’organisation.
Acteurs mais pas militants, attentifs mais pas naïfs
Cette évolution ouvre l’ère d’une communication interne plus intelligente, plus complexe, plus mature elle aussi. À la communication interne incombe alors la mission de recréer du lien, de faire partager les expériences, de mettre en valeur les fameuses best practices chargées d’alimenter à la fois les idées novatrices et les échanges entre collaborateurs. Il faut « arrondir » ce que les organisations ont rigidifié, relier ce que les organigrammes ont séparé.
Par ailleurs, pour répondre aux nouvelles organisations du travail, vous aurez certainement à favoriser l’accès aux contenus de votre communication interne depuis la sphère privée de vos publics :
2 sur 3 accèdent aux outils numériques depuis chez eux
1 sur 2 accède désormais (qu’ils y soient explicitement autorisés ou non) aux contenus de l’entreprise depuis leurs appareils personnels, ce que nos amis anglo-saxons décrivent dans le mouvement BOYD : Bring Your Own Device.
Cette preuve de leur engagement est aussi le cauchemar des Directions des Systèmes d'Information (DSI) et responsables sécurité.